[ECOSSE] Où Aberdeen ne veut pas de mes sous

En débouchant enfin sur la plage, je pousse des couinements de joie à la vue d’une grande roue. Puis je déchante rapidement, car les nacelles ne bougent pas du tout. Je me dis qu’elle n’ouvre peut-être qu’en début d’après-midi, mais une recherche Google nous confirme qu’elle devrait tourner depuis 10h du matin. C’est un jour férié et la moitié de la ville se presse sur le bord de mer. La religion des propriétaires leur interdit de gagner de l’argent, je ne vois pas d’autre explication.

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[ECOSSE] Où le vent nous poursuit mais les phoques nous fuient

La prochaine étape est celle du point de vue suggéré par le serveur de The Captain’s Table hier: les Bullers of Buchan, des falaises spectaculaires où nichent toutes sortes d’oiseaux. Nous commençons par avaler nos sandwichs et nos tomates-cerises trempées dans du guacamole, bien au chaud dans la voiture garée sur le parking du site. Puis nous nous lançons sur le chemin à l’entrée duquel une pancarte nous met en garde: il est étroit, et à éviter les jours de grand vent. Comme souvent en Ecosse, pas d’interdiction, juste une invitation à faire usage de notre bon sens.

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[ECOSSE] Où je prends une bonne et une mauvaise initiatives

Après ça, nous explorons le musée proprement dit, qui reprend l’histoire du développement des phares en Ecosse et expose diverses lentilles dont l’une évoque la tête de C3PO. Au dernier étage, nous nous posons dans le tea room doté d’une vue sublime pour y prendre un délicieux goûter. Un de ces moments suspendus où tout mon stress s’envole comme par magie.

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[ECOSSE] Où je crapahute beaucoup et me change souvent

Troisième destination de la journée: le village côtier de Portsoy. Nous y passerons la nuit au Station Hotel, un hôtel familial à la déco un peu désuète et aux couloirs aussi étroits que tarabiscotés. Le temps de poser nos bagages dans la chambre et nous repartons explorer les environs. Sur le petit port, nous sommes surpris de trouver une sorte d’autel fleuri dédié à la mémoire d’un certain Michael Gray. Nous mettons quelques instants à réaliser qu’il s’agit d’un personnage de la série « Peaky Blinders » (que nous n’avons pas regardée), et que la scène de sa mort a justement été tournée ici.

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[ECOSSE] Où je sombre dans la délinquance florale et mouettesque

Après avoir avalé deux paninis quelconques et une soupe indéfinissable au Waterfall Café, nous guettons le 302 qui arrive suffisamment en retard pour que mon niveau de stress soit encore monté d’un cran entre-temps. Nous en descendons à mi-chemin d’Inverness, au niveau de la plage de Dores Beach qui borde le Loch Ness. Quelques personnes bronzent sur les cailloux; deux ou trois courageux se baignent même dans l’eau glacée.

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[ECOSSE] Où on écoute chanter la peinture à carreaux

Après le temps d’installation et de repos règlementaire, nous ressortons explorer le centre d’Inverness. Première étape obligatoire: Leakey’s Bookshop, la deuxième plus grande bouquinerie d’Ecosse derrière le Bookshop de Shaun Bythell à Wigtown. Je dois avouer que malgré mon amour des livres, les bouquineries me mettent aussi mal à l’aise que les friperies avec leur odeur de vieux et tous ces objets qui ont déjà eu une vie inconnue avant d’atterrir là. En plus, je déteste fouiller sans savoir ce que je vais trouver ou non. Nous nous contentons donc de prendre quelques photos avant de repartir.

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[ECOSSE] Où je manque de sommeil et de thé vert

Puis nous descendons vers les jardins de Princes Street. Près de la fontaine malheureusement à sec, nous avons l’excellente surprise de tomber sur un orchestre de tout jeunes musiciens, le Robert Gordon College Pipe Band. Ils jouent plusieurs morceaux de musique traditionnelle tout en se déplaçant en formation devant nous, et malgré quelques faux départs, je trouve ça si beau que j’en ai les larmes aux yeux. Ou je deviens sentimentale en vieillissant, ou la fatigue me ramollit encore plus que je ne le pensais.

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[ECOSSE] Où j’ai l’impression de rentrer à la maison, et où la maison est une cellule de prison

Nous faisons une pause le temps de nous installer, de nous reposer et de recharger un peu nos appareils. Puis nous ressortons vers 17h. Il fait un temps magnifique; les joueurs de cornemuse sont de sortie, et j’ai l’impression de rentrer à la maison. Il me semble que j’étais ici encore hier – mais bon, il est vrai que décembre n’est pas si loin. Malgré la fatigue, je danse presque dans la rue tellement je suis heureuse.

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[ECOSSE] Here we go again

Lorsque nous sommes rentrés de notre road trip écossais en 2018, j’étais tellement éblouie par ce que nous avions vu, et notamment par l’île de Skye, que je me suis juré d’y revenir pour les 50 ans de Chouchou. Le studio que j’avais adoré et où je souhaitais séjourner de nouveau étant très demandé, je l’ai réservé six mois avant la date de départ visée, et j’ai organisé tout le reste du voyage autour de ça – très en avance, donc. Puis le Covid a débarqué, et en avril 2020, nous n’étions malheureusement pas à Waternish mais confinés chez nous comme le monde entier ou presque.

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La semaine en bref #278

On teste le Kaiju, un resto asiatique très présent sur les réseaux sociaux et pour lequel on a eu toutes les peines du monde à obtenir une réservation un soir de semaine. Chouchou prend le burger de karaage et moi les bao de pork belly; en accompagnement, on partage des nasu dengaku et un bol de riz. Et même si c’est bon, je ne vois rien ni dans le menu, ni dans la déco ou l’adresse qui justifie un tel engouement.

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