[ECOSSE] Où je sombre dans la délinquance florale et mouettesque

Après avoir avalé deux paninis quelconques et une soupe indéfinissable au Waterfall Café, nous guettons le 302 qui arrive suffisamment en retard pour que mon niveau de stress soit encore monté d’un cran entre-temps. Nous en descendons à mi-chemin d’Inverness, au niveau de la plage de Dores Beach qui borde le Loch Ness. Quelques personnes bronzent sur les cailloux; deux ou trois courageux se baignent même dans l’eau glacée.

[ECOSSE] Où je sombre dans la délinquance florale et mouettesque Lire la suite »

[ECOSSE] Où on écoute chanter la peinture à carreaux

Après le temps d’installation et de repos règlementaire, nous ressortons explorer le centre d’Inverness. Première étape obligatoire: Leakey’s Bookshop, la deuxième plus grande bouquinerie d’Ecosse derrière le Bookshop de Shaun Bythell à Wigtown. Je dois avouer que malgré mon amour des livres, les bouquineries me mettent aussi mal à l’aise que les friperies avec leur odeur de vieux et tous ces objets qui ont déjà eu une vie inconnue avant d’atterrir là. En plus, je déteste fouiller sans savoir ce que je vais trouver ou non. Nous nous contentons donc de prendre quelques photos avant de repartir.

[ECOSSE] Où on écoute chanter la peinture à carreaux Lire la suite »

[ECOSSE] Où je manque de sommeil et de thé vert

Puis nous descendons vers les jardins de Princes Street. Près de la fontaine malheureusement à sec, nous avons l’excellente surprise de tomber sur un orchestre de tout jeunes musiciens, le Robert Gordon College Pipe Band. Ils jouent plusieurs morceaux de musique traditionnelle tout en se déplaçant en formation devant nous, et malgré quelques faux départs, je trouve ça si beau que j’en ai les larmes aux yeux. Ou je deviens sentimentale en vieillissant, ou la fatigue me ramollit encore plus que je ne le pensais.

[ECOSSE] Où je manque de sommeil et de thé vert Lire la suite »

[ECOSSE] Où j’ai l’impression de rentrer à la maison, et où la maison est une cellule de prison

Nous faisons une pause le temps de nous installer, de nous reposer et de recharger un peu nos appareils. Puis nous ressortons vers 17h. Il fait un temps magnifique; les joueurs de cornemuse sont de sortie, et j’ai l’impression de rentrer à la maison. Il me semble que j’étais ici encore hier – mais bon, il est vrai que décembre n’est pas si loin. Malgré la fatigue, je danse presque dans la rue tellement je suis heureuse.

[ECOSSE] Où j’ai l’impression de rentrer à la maison, et où la maison est une cellule de prison Lire la suite »

[ECOSSE] Here we go again

Lorsque nous sommes rentrés de notre road trip écossais en 2018, j’étais tellement éblouie par ce que nous avions vu, et notamment par l’île de Skye, que je me suis juré d’y revenir pour les 50 ans de Chouchou. Le studio que j’avais adoré et où je souhaitais séjourner de nouveau étant très demandé, je l’ai réservé six mois avant la date de départ visée, et j’ai organisé tout le reste du voyage autour de ça – très en avance, donc. Puis le Covid a débarqué, et en avril 2020, nous n’étions malheureusement pas à Waternish mais confinés chez nous comme le monde entier ou presque.

[ECOSSE] Here we go again Lire la suite »

La semaine en bref #278

On teste le Kaiju, un resto asiatique très présent sur les réseaux sociaux et pour lequel on a eu toutes les peines du monde à obtenir une réservation un soir de semaine. Chouchou prend le burger de karaage et moi les bao de pork belly; en accompagnement, on partage des nasu dengaku et un bol de riz. Et même si c’est bon, je ne vois rien ni dans le menu, ni dans la déco ou l’adresse qui justifie un tel engouement.

La semaine en bref #278 Lire la suite »

10 things I love Wednesday #129

1. Transatlantique. Cette mini-série allemande de 7 épisodes s’inspire d’une histoire vraie que j’ai découverte à cette occasion. Pendant la 2ème Guerre Mondiale, à Marseille, l’Emergency Rescue Comittee s’efforce d’aider des réfugiés juifs à fuir pour les USA au nez et à la barbe des Nazis et du gouvernement de Vichy. De nombreux artistes et intellectuels de l’époque, tels qu’André Breton, Max Ernst ou Peggy Guggenheim, transiteront par leur refuge. Malgré son propos dramatique, la série privilégie le souffle romanesque avec des décors de carte postale, de beaux costumes et des histoires d’amour contrariées au milieu de la tourmente.

10 things I love Wednesday #129 Lire la suite »

La semaine en bref #276

★ Ca fait plusieurs soirs que l’angoisse m’empêche de m’endormir puis me réveille vers 5h du matin. Cette fois, je décide de mettre toutes les chances de mon côté. Vers 22h30, je lis deux tomes d’Escale à Yokohama, un manga post-apo que je trouve très apaisant; je prends un vieux Havlane retrouvé au fond de ma trousse à pharmacie, puis je fais une méditation avec l’app Breeze et je me mets au lit avec un bruit de pluie dans mon casque.

La semaine en bref #276 Lire la suite »

Retour en haut