[BRUXELLES] Pumpkimania au château de Grand-Bigard

L’an dernier, nous avions fait des kilomètres dans la campagne wallonne pour shooter au milieu des pommiers et rapporter de quoi préparer deux malheureux cakes. Cette année, histoire de changer un peu, j’avais plutôt envie de champs de citrouilles. Mais notre automne était fort chargé, et tous les week-ends portes ouvertes proposés par les cultivateurs de la région tombaient à des moments où nous étions déjà ailleurs ou autrement occupés. Puis nous avons découvert l’existence d’un festival de la citrouille au château de Grand-Bigard, qui n’est pas très loin de Bruxelles et que nous connaissons bien puisqu’il accueille des floralies au printemps et des animations lumineuses en hiver.

Les billets achetés sur internet étant valables toute la journée sans créneau horaire spécifique, nous sommes arrivés vers 11h30 en pensant que ce serait une heure creuse. Mieux pour ne pas avoir de gens sur nos photos, et surtout pour réussir à trouver une place de parking à proximité de l’entrée! (Nous nous sommes d’ailleurs fait piquer la première par un malotru, et Chouchou a poussé un retentissant « Canard! » qui m’a beaucoup amusée. J’ignore quelles oreilles délicates il pensait protéger, vu que nous étions seuls dans la Cambio, mais bref.)

Le gros des animations se situe à l’entrée du château. On peut y trouver d’une part un marché aux citrouilles, avec des tas de variétés comestibles ou juste pour la déco. Elles sont très mignonnes et vendues à la pièce. Juste à côté, un stand de sculpture sur citrouille où une dame réalisait des oeuvres assez impressionnantes. Puis plusieurs sculptures sur le thème du cirque, et un « champ de citrouilles » en pente, visiblement prévu pour les amateurs de photos.

Nous avons poursuivi notre chemin, assaillis tous les cinq mètres par des enfants qui écarquillaient les yeux en s’écriant: « Une sorcière! ». J’ai dû poser pour des photos, et un grand-père m’a demandé de rassurer un bambin: pas vrai que j’étais une gentille sorcière? « Non, moi je suis de celles qui mangent les petits enfants », ai-je répliqué sans réfléchir. Tête terrorisée du gamin. Apparemment, 2 ou 3 ans, c’est trop tôt pour avoir développé un sens du second degré. Oups.

Passée l’entrée, il y a nettement moins de choses à voir: juste des citrouilles alignées sur le bord des chemins, et une sculpture ici ou là. La promenade dans le parc reste néanmoins très agréable pourvu que la pluie ne soit pas de la partie. On notera l’existence d’un stand de nourriture qui propose de la soupe de potiron, un curry végan, une goulash très honorable, des chips de citrouille absolument divines et des muffins à la citrouille. Pas donné, mais on suppose qu’on soutient une petite entreprise locale. Et il y a plein de tables où manger confortablement sur la pelouse d’en face, mais aussi dans la serre voisine en cas de mauvais temps. Pour les toilettes, par contre, il faut débourser 50 cents par personne, en liquide uniquement.

Sur la fin du parcours, il est possible de faire un tour en bateau-citrouille (que de loin, j’avais pris pour un kayak à la forme bizarre). Et des animations variées sont prévues tous les week-ends du mois d’octobre. Franchement, c’est une visite assez sympa à faire en famille ou entre vieux enfants.

Pumpkimania, au château de Grand-Bigard jusqu’au 3 novembre 2024