1. L’expo « Art mouvant » consacrée à l’oeuvre de Judith Vanistandael, au Centre Belge de la Bande Dessinée jusqu’au 12 novembre. En 2012, alors que mon père se mourait d’un cancer, j’ai lu son roman graphique « David, les femmes et la mort », sur un père de famille qui se meurt d’un cancer, et j’ai pleuré comme rarement. Plus tard, j’ai adoré « Les deux vies de Pénélope », sur une chirurgienne de Médecins du Monde qui ne parvient plus à connecter avec sa famille quand elle rentre chez elle après avoir vu trop d’horreurs dans des pays en guerre. Puis je me suis régalée de l’album jeunesse « La baleine bibliothèque » qu’elle a dessiné sur un scénario enchanteur de Zidrou, et j’ai même réussi à le lui faire dédicacer à la librairie Flagey. Bref, je kiffe cette autrice de bédé belge, et je recommande cette exposition consacrée à ses planches originales, avec aussi une interview vidéo où elle explique son processus de travail.
2. Les calendriers Omoshiroi de The Orienta, sur un thème japonais ou Harry Potter. Chaque jour, vous ôtez une feuille découpée, et au fil de l’année, vous faites apparaître une scène en 3D délicatement ciselée, parfois agrémentée de lumières minuscules. Très très joli.
3. La version bédé de « Les petites reines », le roman grâce auquel j’ai découvert Clémentine Beauvais, adapté par Magali Le Huche, une dessinatrice jeunesse que j’adore. Forcément, j’adhère! À cause de leur physique ingrat, Mireille, Astrid et Hakima ont gagné le « concours de boudins » de leur collège de Bourg-en-Bresse. Les trois découvrent alors que leurs destins s’entrecroisent en une date et un lieu précis : Paris, l’Élysée, le 14 juillet. L’été des « trois Boudins » est donc tout tracé : destination la fameuse garden-party de l’Élysée! Et tant qu’à monter à Paris, autant le faire à vélo – comme vendeuses ambulantes de boudin, tiens! Ce qu’elles n’avaient pas prévu, c’est que leur périple attire l’attention des médias… jusqu’à ce qu’elles deviennent célèbres. Entre galères, disputes, rigolades et remises en question, les trois filles dévalent les routes de France, dévorent ses fromages, s’invitent dans ses châteaux et ses bals au fil de leur odyssée. En vie, vraiment.
4. « Kinder than man », un court mais magnifique poème d’Althea Davis qui m’a beaucoup remuée. (En anglais)
5. Les bougies astrales de My Jolie Bougie. Je ne suis pas du tout branchée astrologie. Mais si je l’étais, ou si je devais offrir un cadeau d’anniversaire à quelqu’une qui l’est, je foncerais. 365 bougies pour autant de dates de naissance possibles, avec portrait astral correspondant et parfum dédié. En plus, les étiquettes sont vraiment jolies.
6. « Les royaumes muets », un très bel album jeunesse de Séverine Gauthier et Jérémie Almanza. Perséphone a rencontré la mort l’année de ses douze ans, un jeudi, à 23h52. C’était le jour de la veillée funèbre de son voisin, Victor Columbaria. Elle ne fera vraiment sa connaissance qu’après sa mort lorsqu’elle se retrouvera nez-à-nez avec son fantôme, quelque peu désemparé. Charles et Théophile, collecteurs de soupirs, ont deux jours de retard. Il y a une vie après la mort et le dernier soupir est le prix pour y accéder. S’il n’est pas collecté, le défunt sera condamné à l’errance. Aussi, Perséphone n’hésite pas à franchir la porte du monde d’après la mort pour partir à la recherche du dernier soupir de Victor. Mais pourquoi peut-elle voir les morts? Et pourra-t-elle revenir dans le monde des vivants? Ambiance gothique façon Tim Burton pour cette bédé parfaite à l’approche d’Halloween.
7. Le compte Instagram de la photographe Tanja Brandt, qui fait de superbes clichés d’animaux des bois (notamment beaucoup de chouettes et de hiboux).
8. Le pull Vixey de Hell Bunny, dans une matière synthétique que je supporte bien et trouve même agréable à porter. Je l’aurais préféré avec des manches longues, mais tant pis: je le porterai par-dessus un T-shirt HeatTech noir.
9. « Marie-Paule, 80 ans, gardienne de phare à vie en Bretagne », un portrait en vidéo qui ne pouvait que me fasciner.
10. 40 clove garlic chicken rice, une recette que j’ai super envie d’essayer – en rectifiant l’assaisonnement, because beaucoup de sel. They had me at « 40 cloves of garlic » (En anglais)
Oooh, je publie rarement un message ici (très rarement, même) mais « Les petites reines » me parle tellement ! D’un, je suis originaire de Bourg en Bresse et de deux, je n’étais pas considérée comme une reine de beauté, moi-même. J’ai vraiment envie de m’y plonger. C’est aussi un roman ?
Oui, un excellent roman jeunesse de Clémentine Beauvais! Vraiment drôle et chouette.