La semaine en bref #359

Lundi:

★ Réveillée à 6h45, je me dépêche de me connecter à un livestream du tout dernier show du Eras Tour, à Vancouver. Je l’attrape pendant « Willow », et je le regarde jusqu’à la toute fin. Je suis mal récompensée pour ma peine: Taylor ne fait aucune annonce. Et je suis en retard pour commencer à bosser, maintenant.

★ Avant de commencer la séance, ma masseuse me demande comment je me sens. « Fatiguée. Mais bon, entre la périménopause et l’excès de boulot… » « Sinon, au niveau énergétique, en médecine chinoise, on considère que l’hiver… » « Je suis fatiguée depuis deux ans. » « Ah. Plutôt la périménopause, alors. »

Mardi:

★ Vers 10h30, je rends ma dystopie chinoise. Plus d’un million de signes, quand même – et cinq étoiles sur mon GoodReads. J’ai hâte que les lecteurices découvrent ce tome 2, que je trouve encore plus badass que le premier.

★ Il me reste beaucoup de boulot jusqu’à la mi-janvier, mais ça va quand même être un peu plus cool que ces deux derniers mois. Ce qui ne sera vraiment pas du luxe: je suis à la toute limite de mes capacités. Mais assez fière d’avoir réussi à tenir un rythme pareil à mon âge canonique. Et sans perdre en qualité – du moins, je crois. On verra le retour de mes éditrices.

Mercredi:

★ Obligée de me pencher sérieusement sur le problème de l’écriture inclusive ou neutre, parce que mon éditrice et moi avons convenu que trop de points médians rendraient ma trad illisible par endroits. Et ben, c’est une énorme galère. Les documents de référence, encore en cours d’élaboration, ne prévoient pas tous les cas possibles, et je ne suis pas toujours sûre de choisir les bonnes terminaisons. Même s’il prête parfois à confusion, j’envie la simplicité du « they » anglais.

Jeudi:

★ Avant de me lancer dans le ménage de l’appartement, je prends le temps de rédiger mon bilan 2024 pour le blog. Je suis très reconnaissante pour cette année exceptionnelle au niveau du boulot, et pas mal du tout dans les autres domaines.

★ Mon TER arrive à Marseille avec 20 mn de retard pour cause d’incident technique sur la ligne. Heureusement que je n’ai pas pris le plus proche du départ de mon TGV, qui ne me laissait que 14 minutes pour faire la correspondance. Après ça, ma rame censée aller jusqu’à Bruxelles s’arrête à Lille, ce qui m’oblige à en changer pour finir mon voyage et me fait arriver à 23h, alors que je devrais déjà être dans mon lit. Une journée ordinaire avec la SNCF.

Vendredi:

★ Shermane, avec qui j’ai malheureusement un peu perdu contact depuis son départ des réseaux sociaux, m’envoie un mail pour me demander où je suis en ce moment, parce qu’elle a du thé à la fleur de pamplemousse pour moi. Je suis touchée par cette gentille attention.

★ Je consacre une partie de la matinée à valider des corrections en plus de mon boulot du jour. Je les ai renvoyées depuis une heure quand je reçois les corrections d’une autre de mes trads à passer en revue « pour lundi matin, désolée, on est dans l’urgence ». C’est la goutte d’eau proverbiale. Je fais une réponse immédiate autant que cinglante: « J’ai rendu ce texte il y a plusieurs mois; votre manque d’organisation n’est pas mon problème ».

★ Vérification faite, il y a avait une erreur de date dans le planning de production. L’éditrice s’excuse de m’avoir mis la pression pour rien, et je m’excuse de lui avoir verbalement arraché la tête. A ce stade, il me semble évident que tout le monde a grand besoin de vacances.

Samedi:

★ Le compte à rebours avant les fêtes de fin d’année a commencé. Le matin, je traite mes mails persos en attente, j’envoie un petit cadeau à une amie qui a récemment eu un bébé, je fais ma compta prévisionnelle du premier trimestre 2025, je trie ma PAL et je prépare des colis Momox. Puis, pour me récompenser du boulot faramineux abattu depuis début octobre, je m’offre un accessoire très peu portable au quotidien, mais sur lequel je bavais depuis des mois, et qui est à -45% en ce moment. Dès que je le reçois, on cale un shooting à l’abbaye de Villers-la-Ville.

★ L’après-midi, nous allons déposer un sac de bouquins chez Pêle-Mêle avant de nous rendre dans le centre-ville pour manger une crêpe géante sur le marché de Noël et faire quelques emplettes utilitaires. Je voulais changer mes chaussures de fitness, mais toutes celles que je trouve sont inconfortables, moches et/ou hors de prix. Finalement, je vais garder les vieilles. On prend quand même des baskets pour Chouchou chez Décathlon, ainsi qu’un jean et des chaussettes chez Uniqlo. De mon côté, je craque pour une longue doudoune noire et fine, en promo elle aussi, qui me fait une silhouette bizarrement très acceptable.

★ C’est le bordel au bar du Dominican: le système de caisse est en panne, et une demi-heure après notre arrivée, nous ne sommes toujours pas servis. Quand nous ressortons, il pleut, et le spectacle de video mapping sur la Grand-Place se révèle exceptionnellement décevant. Il est temps de rentrer à la maison pour nous caler devant « Harry Potter and the philosopher’s stone ». Qu’on interrompt 40 mn avant la fin parce qu’on tombe de sommeil tous les deux. Mais bon, rien que de très normal d’après la médecine chinoise.

Dimanche:

★ Mon Apple Watch ne tient plus du tout la charge, et je rouspète un max parce que la garantie a expiré le mois dernier. Mais Chouchou fait une double mise à jour de la montre et du vieil iPhone auquel elle est connectée, et miracle: tout rentre dans l’ordre.

★ Le sympathique couple qui tient l’épicerie polonaise voisine de notre Delhaize a été littéralement dévalisé en pierogis et ne s’explique pas pourquoi. Peut-être parce que c’est très très bon et réconfortant par cette météo hivernale?

★ Le défi du jour: ne pas acheter de panettone, alors que j’adore ça et qu’on n’en trouve qu’en cette saison. Oui mais le sucre, les calories, toussa.

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