La semaine en bref #354

Lundi:

★ Je passe déposer des colis dans mon point Mondial Relay au moment où le livreur est en train d’emporter ceux des jours précédents. Il les jette par terre, les pousse à coups de pied et, en sortant du magasin, bouscule un vieux monsieur qui tient à peine debout sans même s’excuser. Je demande aux vendeuses: « Euh, il est toujours comme ça? » Réponse: « On a signalé son comportement à Mondial Relay, et ça l’a juste rendu encore plus brutal. » Super.

Mardi:

★ Difficile de me concentrer sur le boulot aujourd’hui sachant ce qui est en train de se jouer aux USA. J’ai l’impression que Kamala Harris va remporter le vote populaire, mais qu’entre le système barré des grands électeurs et ses manoeuvres pour supprimer des votes, Trump risque bien de finir président une seconde fois. Je croiserais les doigts si ça ne m’empêchait pas de taper sur mon clavier.

★ Du coup, plutôt que de traduire, je décide de commencer à relire mes textes en cours. Ce qui me rassure: non, malgré mon rythme de travail infernal, je ne suis pas en train de commettre de sombres bouses.

Mercredi:

★ Ah, c’est encore pire que ce que j’imaginais. J’ai bien fait de passer une bonne nuit de sommeil au lieu de guetter les résultats. Et de choisir aujourd’hui pour remonter à Bruxelles, parce que de toute façon, je n’aurais rien fait de productif.

Jeudi:

★ Traduire: « Les gens se fichent des faits ; ils croiront la version d’une histoire qui renforce le mieux leurs opinions existantes. » Me retenir d’ajouter en commentaire dans la marge: « Ce qui explique la merdasse dans laquelle nous nous retrouvons. » N’empêche, c’était pas le moment idéal pour bosser sur un bouquin aussi violemment politique.

Vendredi:

★ Au moment du déjeuner, ma crise d’indécision et ses manifestations extérieures me valent le nouveau surnom de « Koala Disruptif ». Méheu.

Samedi:

★ La grasse matinée, maintenant, c’est 7h45. Rock’n’roll.

★ Une journée pleine de petites contrariétés: le retard de notre premier train nous fait manquer notre correspondance, l’expo James Ensor qu’on est allés voir à Anvers me laisse assez froide, le café où je voulais goûter n’a plus aucun gâteau qui me plaît, le type assis devant nous dans le train de retour regarde des vidéos avec le son et sans écouteurs, le premier épisode de la saison 5 d' »Astrid et Raphaëlle » est assez bof… J’essaie de me distraire de l’horrible actualité (vous avez vu l’émergence du mouvement « Your body, my choice » aux USA?), mais l’univers n’y met pas du sien.

★ Verre à moitié plein: on a pris quelques bonnes photos, croisé une de nos abonnées dans un magasin de fringues vintage, logué une géocache qui nous a permis de découvrir un endroit très cool – et j’ai fait 18 000 pas.

Dimanche:

★ Ah, tiens: désormais, Paypal facture 1,99€ de frais quand on veut envoyer de l’argent à un proche par son intermédiaire. Mais OK, j’utilisais essentiellement cette option pour éviter des frais aux vendeurs en qui j’avais confiance.

★ A cause des travaux sur toutes les lignes de métro ce week-end, atteindre le Heysel se révèle plus long et plus compliqué que prévu. Et le début de l’événement pour lequel on s’est déplacés ne m’emballe pas du tout… Heureusement, ça s’arrange par la suite. Billet à venir (avec de belles images!) dans la semaine.

★ Bon, ben autant j’avais adoré « The house on the cerulean sea » de T.J. Klune, autant sa suite « Somewhere beyond the sea » me paraît hautement dispensable. C’est plus ou moins la même histoire pour asséner le même message – si méritant soit-il – avec toute la finesse d’une massue cloutée. Et cette fin facile qui sort de nulle part… Meh.