[EDIMBOURG] Où j’ai rendez-vous avec William

Lundi matin, il est déjà temps de boucler les bagages, de les déposer à la réception de l’hôtel, de faire notre check out et de profiter une dernière fois de cette ville qui a capturé mon coeur voici 8 ans déjà. Nous commençons par une géocache virtuelle toute proche, centrée autour de la statue d’Arthur Conan Doyle qui se dresse sur Picardy Place. Je serais bien retournée au pub voisin dont je garde un excellent souvenir, mais on ne peut pas manger partout à la fois!

Comme lors de notre dernier séjour, nous faisons l’ouverture de la Scottish National Gallery, côté ancien. Je demande à l’entrée si les tableaux de William MacTaggart qui, au printemps 2023, étaient au stockage en raison de travaux dans une partie du bâtiment, sont de nouveau visibles: la réponse est oui, youhou! Nous nous dirigeons donc vers le premier sous-sol et l’expo permanente Scottish Art 1800-1945. Non seulement il y a une salle entière consacrée à mon peintre préféré, mais un autre de ses grands tableaux est accroché dans le hall principal, et je m’émerveille devant beaucoup d’autres paysages écossais tourmentés ou sereins.

Nous passons ensuite à la boutique du musée, sûrement la plus belle et la plus tentante que je connaisse, même si je me contente pour cette fois d’un ornement de Noël que j’accrocherai derrière ma porte. Puis nous allons bruncher au restaurant voisin, très animé bien qu’il soit à peine 11h. Chouchou commande un dernier full scottish breakfast et moi une tartine de pain au levain avec des oeufs brouillés, du boudin de Stornoway (à tomber par terre) et des épinards. En dessert, je m’accorde un savoureux cupcake à l’orange.

Un peu avant midi, nous reprenons le chemin de l’hôtel pour récupérer nos bagages avant d’aller prendre le tram de l’aéroport à Picardy Place – finalement plus commode que l’arrêt de St Andrews Square où nous étions descendus à l’aller. Détail amusant: à son look très distinctif (cheveux longs sur front dégarni, barbe rousse mi-teinte en rouge, vernis à ongles), je reconnais le contrôleur que nous avions déjà eu à l’aller lors de notre précédent voyage.

Nous arrivons à l’aéroport avant l’ouverture de l’enregistrement pour notre vol, mais un employé nous apprend qu’il aura lieu au comptoir 40, ce qui nous permet de commencer déjà à faire la file. Je suis un peu stressée à la pensée de la dague dans ma valise turquoise; cependant le très sympathique monsieur qui se charge de notre enregistrement me dit qu’elle ne posera pas de problème – et que lui-même se balade souvent avec un couteau de cheville dont je ne saisis pas bien le nom quand il porte l’un de ses deux kilts. De fait, une fois notre avion posé à Bruxelles, je récupère ma valise intacte et sans qu’aucun douanier me jette en prison pour trafic d’armes pseudo-médiévales.

Ce week-end prolongé était tout sauf raisonnable, à la fois en termes de timing et en termes budgétaires. Mais c’était aussi un week-end idyllique qui restera un de mes meilleurs souvenirs de cette année 2024. Un vrai festival de glimmers avec des chaises volantes, de la cornemuse, plein de belles librairies et de hardbacks tout neufs, des paysages marins de William MacTaggart, un afternoon tea, du Shropshire et même quelques flocons de neige! Je n’ai aucun regret, juste de la reconnaissance que tout se soit si bien passé. Si vous envisagez de vous rendre à Edimbourg, je mettrai prochainement à jour ma Google Map avec quelques nouvelles adresses.

4 réflexions sur “[EDIMBOURG] Où j’ai rendez-vous avec William”

  1. Que j’ai envie de retourner à Edinbourg en 2025 ! Je vais sérieusement essayer d’organiser ça. En tout cas, je te trouve très raisonnable, tu n’as même pas rapporté de puzzle !

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