La semaine en bref #333

Lundi:

★ J’avais prévu de sortir presque 70 000 signes aujourd’hui, mais j’avoue, je cale à 50 000. Heureusement, mes objectifs des jours suivants sont plus modestes – dans les 40 000. The things I do for money (and fun)(but mostly money).

★ « Le fromage n’est pas un légume », m’informe mon cours de polonais sur Duolingo. Cette semaine commence décidément fort mal.

Mardi:

★ Retour de ma nouvelle éditrice sur les premières pages du Projet Ultra-Pressé que je lui ai envoyées hier: « Vous avez su à merveille trouver le ton sarcastique, cinglant et asocial de l’héroïne ». Je me retiens de lui répondre que j’ai pas eu à chercher très loin.

★ L’éditeur qui m’avait sucré une somme assez considérable sur les premiers tomes d’une série revient vers moi avec une explication valable, et surtout la promesse de me régler au plus vite ce qu’il me doit. Une lueur de satisfaction personnelle dans une semaine de merde générale.

Mercredi:

★ Je pleure bêtement devant le tout dernier épisode de « The Durrells ». Je me doutais de la façon dont ça allait finir après avoir regardé ce qu’étaient devenus les personnages dans la vraie vie, mais la scène sur la plage et le dernier repas les pieds dans l’eau sont vraiment émouvants, en partie à cause du contexte historique.

Jeudi:

★ Après 30 ans passés à bosser assise sur des chaises en bois dur ordinaire parce que je trouve les fauteuils de bureau vraiment trop moches, j’ai fini par céder aux récentes protestations de mon fessier et par investir dans un coussin orthopédique. Egalement très moche, mais confortable et 100% amovible.

Vendredi:

★ Environ deux fois par an, on prend l’apéro chez notre voisine du dessus, et on redescend imprégnés de l’odeur de sa clope. Pour circonvenir le problème tout en lui rendant son invitation, ce soir, j’ai eu la bonne idée de proposer un dîner au Hinodeya. Bonne idée? Pas sûr. Car en ce vendredi soir, le resto est assez bruyant pour que j’aie du mal à suivre une conversation, et que je ressorte de là le tiroir à cuillères vide. Mais sentant miséricordieusement: rien.

Samedi:

★ Cette nuit j’ai galéré comme une malade pour atteindre l’aéroport d’Helsinki. En effet, une loi locale interdisait de monter à plusieurs dans un même taxi car les gens ne devaient pas se toucher sur la banquette arrière. Arrivée en dernière minute, j’ai vu l’agente de sécurité bâiller et fermer la file parce qu’elle devait prendre sa pause. Puis, quand enfin ma valise a pu passer sur le tapis roulant, elle a déclenché une alarme parce qu’il y avait de l’ail dedans alors que c’était formellement interdit. J’émerge de mon sommeil à 9h du matin, bizarrement pas DU TOUT reposée.

★ Nous allons passer la journée à Anvers, où nous testons un resto de brunch très instagramable. Après ça, un petit tour à la bibliothèque Hendrik Conscience qui vient d’ouvrir pour sa brève période d’accessibilité annuelle, puis l’expo Willy Vanderperre au MoMu (beaucoup d’homoérotisme et d’obsession pour la jeunesse, peu d’originalité). Comme d’habitude, on termine notre virée par un passage chez Luddites Books & Wine où on grignote du Lola Montès – un fromage autrichien – sur la terrasse. Il fait encore un peu frais dehors, mais ça nous épargne le bruit de la salle.

Dimanche:

★ Coup de fil à ma mère pour son anniversaire. Surtout ne pas parler des élections, surtout ne pas parler des élections, surtout ne pas parler des élections… Heureusement que l’actualité familiale est assez riche pour alimenter la conversation.

5 réflexions sur “La semaine en bref #333”

  1. Moi : Il faut vraiment que je commence à regarder « The Durrells ».
    Arte : « Ce programme n’est pas disponible dans votre pays. »
    Moi : Quoi ? Mais enfin ? Pourquoi ?
    La déception…

      1. Il me semblait que le salmiakki était avant tout finlandais, mais je peux me tromper. Ceci dit, je déconseille fortement le surströmming, le hareng fermenté…

      1. Il faudra que je cherche. Les documentaires historiques ou concerts d’Arte passent sans problème, d’où ma surprise que la série me soit refusée. Tant pis, je m’en vais écouter Nils Frahm à la Philharmonie, à la place.

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