La semaine en bref #316

Lundi:

★ La semaine dernière était assez bof, mais là, je viens de résoudre l’octordle français en 1:09. Ca augure forcément de grande choses pour la semaine qui commence, non?

★ Nouvelle tentative infructueuse de trouver une série à binger: « Fool me once », d’après un thriller d’Harlan Coben. Je sais que ça cartonne sur Netflix, mais je trouve ça atrocement convenu, aussi bien dans la réalisation que dans le scénario ou les personnages.

Mardi:

★ Grosse déception pour cette suite de roman steampunk que j’avais adorée traduire il y a deux ans. Je n’y retrouve pas du tout le charme du premier tome, et je m’ennuie épouvantablement.

★ Comme les ennuis voyagent en bande, je lis que la parution en VO du bouquin avec lequel je devais enchaîner est repoussée à 2025 parce que l’autrice a pris publiquement position en faveur de la Palestine. Ce qui me laisse un trou d’un mois très bientôt dans mon planning, à une période particulièrement difficile sur le plan financier. Glups.

★ But lo and behold! Dans un retournement de situation aussi inattendu que réjouissant, l’éditeur français me propose une autre trad en remplacement: un roman jeunesse d’un auteur que j’adore, avec une héroïne autiste. C’était le destin.

Mercredi:

★ Levée tard après une soirée et une nuit un peu compliquées, je cherche un prétexte pour ne pas bosser sur ma trad aujourd’hui quand l’éditeur de ma trilogie de super-héros gays m’envoie les épreuves du tome 3 à relire. Pour une fois que ça tombe bien!

★ « Knokke Off »: au bout de 10 minutes du premier épisode, on grogne tous les deux en choeur « Ca ne va pas être possible ». Quelle galère pour trouver une nouvelle série à regarder!

Jeudi:

★ Rentrer à la librairie Flagey pour acheter une bédé. Ressortir avec 18 kilos de bouquins. Oui je sais Votre Honneur, mais ils m’appelaient avec leurs petites voix suppliantes et je n’ai pas su résister. C’est pas un crime d’avoir bon coeur, si?

Vendredi:

★ M’étant rendu compte que depuis la pandémie, je ne faisais plus aucun effort pour voir les gens « en vrai », j’ai proposé à Mamzelle Carnetto qu’on boive un café ensemble quand on se verrait pour que je lui donne des puzzles. En fait de café, ce sera un chocolat chaud pour moi et une infusion au gingembre pour elle. Mais on passe une heure et demie à papoter sans interruption, et c’est très agréable.

★ Ensuite, je rejoins Chouchou pour dîner au Bombay BBQ. C’est toujours aussi bon, mais mon repas est un peu gâché par la présence, à la table voisine, de deux Néerlandaises qui parlent à un volume laissant supposer qu’au moins une des deux est sourde comme un pot. J’ai du mal à entendre ce que dit Chouchou pourtant assis en face de moi. Je parviens néanmoins à ressortir du restaurant sans avoir arraché aucune tête blonde – vive moi.

Samedi:

★ Comme Chouchou veut voir l’expo temporaire « Des gribouillis au carton » du musée Plantin-Moretus, on retourne passer la journée à Anvers. On en profite pour se goinfrer de délicieux burgers en chantant de vieux morceaux de rock chez Beastie Smash, boire des mocktails au Dogma et tester le bar à vin du Luddites Books and Wine. Une bonne journée de balade à presque 15000 pas, où on n’aura reçu que quelques gouttes de pluie sur le chemin du retour.

Dimanche:

★ Contrecoup de l’intense activité sociale des deux derniers jours: j’ai juste envie de larver sur mon canapé avec le bouquin entamé hier soir. Justement, ça tombe bien – j’ai le droit. Un bout de cake aux pommes maison, une bougie parfumée yuzu-pamplemousse-mandarine, et hop, je n’y suis plus pour personne.