1. « The wonderful story of Henry Sugar ». Je suis si peu fan de Roald Dahl que je viens seulement de m’apercevoir que j’avais lu la nouvelle dont ce film s’inspire il y a quelques années. De toute évidence, l’histoire ne m’avait pas marquée en soi. Mais une fois mise en images par Wes Anderson avec Benedict « Sherlock » Cumberbatch dans le rôle principal, comment ne pas craquer? 37 minutes de pur bonheur, sur Netflix.
2. Les tapis de yoga/fitness Indaya, beaucoup trop stylés. Pas donnés, certes, mais en caoutchouc eco-responsable avec un grip paraît-il impeccable – finis les pieds et les mains qui glissent en downward dog!
3. Eyes as big as plates. Cette série de photos réalisées par la Norvégienne Karoline Hjorth et la Finlandaise Riitta Ikonen met en scène des seniors du monde entier, littéralement habillés de nature. C’est beau, poétique et hautement symbolique. Et je suis quasiment certaine d’en avoir vu une petite expo au café de l’ambassade finlandaise à Paris, il y a plus de 10 ans.
4. Les tableaux de la peintre américaine Andrea Kowch montrent des femmes du Midwest dans des scènes domestiques empreintes de réalisme magique. J’adore.
5. Cette reel impeccable diffusée par Papatriarcat dans laquelle un bébé fille encore à naître s’adresse à son papa aimant pour lui rappeler les enjeux du patriarcat et le rôle qu’il peut jouer là-dedans. Ca tape fort et juste. Regardez-la, et surtout, faites-la regarder aux hommes de votre entourage.
6. « La parfaite Tokyoïte » de June Fujiwara. Tokyo est une planète qui exerce une attraction sans limites mais présente bien des mystères. D’abord, la foule, ce flux qui ne s’arrête jamais et dans lequel il faut savoir se glisser comme dans un banc de poissons. Ou les souterrains, véritables villes sous la ville.En parfaite Tokyoïte, June Fujiwara, qui vit à Paris depuis vingt ans, nous ouvre les portes de son univers. Elle se souvient avec émotion de la ligne de train de son enfance, et l’on voyage avec elle comme dans un film d’Hayao Miyazaki. On la suit dans un sanctuaire de quartier pour découvrir la puissance de la religion shintoïste. Ou dans ce grand magasin dédié aux soins du corps, étonnante immersion dans les secrets de beauté des Japonaises… Au fil d’histoires universelles sur Tokyo et ses habitants, June Fujiwara se demande ce qu’elle serait devenue si elle vivait toujours là-bas. Et, comme elle, on s’interroge sur notre propre vie. Je viens juste de le commencer et dès le premier paragraphe, j’étais sous le charme – instantanément projetée à Tokyo où je n’ai pourtant plus mis les pieds depuis 13 ans.
7. « Mais pourquoi tant de femmes se font-elles soigner par des chamans? », un carrousel Instagram dessiné qui pointe très justement du doigt le mépris et l’ignorance avec lesquels la médecine moderne traite les maux féminins. (Les fameux « C’est dans votre tête » ou « Il faudrait envisager de perdre un peu de poids » même quand ça n’a rien à voir avec la raison pour laquelle on consulte.)
8. « 10 erreurs en cuisine: riz, pâtes, oeufs », un billet de blog très long mais très intéressant signé Funambuline.
9. Cette adorable tasse chauve-souris, juste pour le plaisir des yeux parce que je n’oserais jamais l’utiliser.
10. « Le vieillissement des zoms » tacle la différence de normes esthétiques entre les deux sexes, décortique ses fondements historiques et souligne son obsolescence actuelle.
Oh La parfaite Tokyoïte me fait très envie, j’ai lu un autre titre de la collection que j’ai trouvé très intéressant.
Passionate selection!
Merci Isa !