10 things I love Wednesday #140

1. « Ce que couvre l’abaya », première chronique de Waly Dia en cette rentrée 2023. Un commentaire de l’actualité toujours aussi férocement incisif. Je suis ravie de le retrouver, et je guette avec impatience le début de sa prochaine tournée.

2. Cette mignonne théière en forme de citrouille. Après un été raisonnablement pénible, ça commence à sentir l’automne, pour ma plus grande joie.

3. « Les voleurs d’innocence » de Sarai Walker, traduit par Janique Jouin-de-Laurens. Il était une fois, dans les années 50, six jeunes filles aux doux prénoms de fleurs – Aster, Rosalind, Calla, Daphne, Iris et Hazel – qui vivaient avec leurs parents dans l’opulence d’une grande bâtisse victorienne. Mais ceci n’est pas un conte de fée : c’est l’histoire de la malédiction des sœurs Chapel. Tout commence pourtant bien: par une noce. Mais à peine est-elle mariée que la sœur aînée meurt mystérieusement, laissant sa famille en état de choc. Puis la deuxième connaît le même sort. Quel malheur pèse sur les Chapel? Belinda, la mère à l’esprit torturé, hantée par les fantômes, semble pouvoir prédire leur funeste destin. Mais peut-on se fier à ce qui sort de son cerveau embrumé ? Quant à Iris, la cadette, elle est décidée à survivre. Quitte à devoir faire un bien sombre choix… Ce roman est vendu comme de l’horreur gothique, et très franchement, il n’est ni l’un ni l’autre. C’est un quasi huis-clos dont l’atmosphère m’a plutôt fait penser au « Virgin suicides » de Jeffrey Eugenides, un pavé féministe dont les pages défilent toutes seules jusqu’à une conclusion qui restera sans doute trop ouverte au goût de certain.es.

4. Ce pull en maille signé Mame Kurogouchi pour Uniqlo, qu’il faudrait que je passe essayer en magasin. Il a l’air parfait pour superposer à une robe.

5. « Being a woman on the internet », un essai très juste que la poétesse Joy Sullivan a publié cette semaine dans son Substack « Necessary salt ». (En anglais)

6. Les Skechers Go Walk. Avant de partir en Asie en 2018, j’avais acheté une paire de baskets de ville noires Skechers avec semelle à mémoire de forme, et ce sont les chaussures les plus confortables que j’ai possédées de toute ma vie. Quand je les porte, j’ai l’impression de marcher sur un coussin d’air. Mais elles arrivent en bout de course. Alors, j’ai fait des recherches pour les remplacer et… les avis de consommatrices les plus dithyrambiques du moment portaient sur un modèle assez peu cher de la même marque. Je les trouve un poil moins bien que les précédentes, mais aussi plus légères et visuellement passe-partout. Des chaussons de ville tout à fait satisfaisants, dans lesquels le pied respire bien.

7. « Comment vont les filles? », le texte hyper émouvant qu’Anne-Fleur Multon – écrivaine lesbienne et féministe – consacre à ses deux chattes sur sa magnifique newsletter « Notes ».

8. Le peeling pieds à la pêche de Plantifique. Chaque année à la fin de l’été, je me fais un peeling pour récupérer des petons de bébé sans devoir m’acharner avec une râpe pendant des heures – et pour un résultat nettement meilleur. Si jamais vous ne connaissez pas: vous portez pendant environ une heure des « bottillons » en plastique rempli d’un produit qui attaque les peaux mortes. Personnellement, j’enfile des chaussettes par-dessus, d’une part pour bien plaquer les bottillons sur ma peau, d’autre part pour éviter de me casser une jambe en glissant sur mon carrelage ou mon lino. A la fin du temps de pose, vous rincez et vous attendez. Quelques jours plus tard, vous commencez à peler d’une manière spectaculaire et très peu esthétique, ce que j’appelle « l’effet pieds de lépreux ». Ca dure une petite semaine, mais après, vous êtes tranquille pour six mois au moins.

9. Ce sublime carnet de croquis Rifle Paper Co. avec sa couverture brodée d’insectes.

10. Ce texte bouleversant de Felix Radu sur le harcèlement scolaire. Ca a été ma vie à quelques détails près pendant 3 ans, et j’avais les yeux pleins de larmes quand j’ai fini de l’écouter. Mais sa conclusion est magnifique.