1. Poko. C’est tout à fait par hasard que j’ai découvert ce restaurant situé non loin de la place de l’Opéra à Toulon. On y mange des « poké bowls » chauds ou froids, dans 3 tailles au choix, à composer entièrement soi-même depuis la base jusqu’à la garniture en passant par les accompagnements, les toppings et la sauce. Ma recette perso: riz blanc, crevettes tempura, radis, edamame, concombre, ananas, avocat, gingembre blanc, coriandre et spicy mayo – en taille M, bien suffisante pour un appétit normal. Il y a énormément de choix; tout est frais et délicieux, vendu un prix raisonnable, et j’ai trouvé la salle du haut très agréable. Seul bémol: la musique, vraiment forte au rez-de-chaussée et, euh, pas franchement à mon goût le jour où j’y suis allée. Mais je recommande cette adresse. Pour les amateurs – dont je ne fais pas partie -, Poko propose également du bubble tea.
2. Les luttes féministes vont-elles trop loin aujourd’hui? Spoiler: non, au vu des inégalités qui persistent. Mais lisez quand même l’intégralité de la réponse hyper bien-argumentée par l’historienne suisse Pauline Milani.
3. Les T-shirts en lin européen Oeko-Tex de Monoprix. J’ai pris la version col en V en vert foncé (olive), et la version col rond légèrement irisée en rose foncé (corail). Très abordables et bien coupés, ils feront d’excellents basiques pour cet été.
4. « Le beurre de Manako » d’Asako Yuzuki. Le quotidien de Rika, journaliste ambitieuse mais surmenée, est bouleversé quand elle rencontre Manako, une femme accusée d’avoir assassiné trois de ses amants. Pleine d’assurance, Manako ne cache pas son amour pour la cuisine somptueuse grâce à laquelle elle a su garder ses hommes. Rika veut à tout prix l’interviewer, et Manako y consent à condition qu’elle se plie à ses demandes culinaires. Fascinée par ce personnage, Rika accepte. Mais en changeant de régime alimentaire, elle gagne quelques kilos et pour la première fois, subit le regard des autres… D’abord appâtée par le combo Japon + littérature culinaire, j’ai très vite été interpelée par le personnage de Manako. Cette femme au passé trouble déteste deux choses au monde: les féministes et la margarine. Mais parallèlement à sa vision traditionaliste des genres, elle exhibe une estime et une acceptation de soi totales, en porte-à-faux complet avec les injonctions faites aux femmes. Par contraste, Rika qui tente de mener une existence indépendante, avec un travail très prenant et sans mari ni enfants, doute constamment d’elle et de ses choix. Le face-à-face entre leurs deux personnalités est d’une profondeur psychologique étourdissante. Je savais déjà que le sort des Japonaises n’était guère enviable; la grossophobie mise en évidence ici m’a paru encore plus choquante que celle que nous subissons en Europe. Ne parlons même pas des inégalités dans le monde du travail. Le panorama de la société japonaise moderne que dresse l’autrice est sans concession. A côté de ça, les descriptions de mets et de saveurs sont époustouflantes. Je recommande vivement.
5. Une étude confirme que les personnes qui décident de ne pas avoir d’enfant ne le regrettent pas plus tard. Voilà, c’est tout.
6. Le jupon Cosima de Voriagh qui, dans sa version midi, irait sous toutes mes robes en lin.
7. Easy gourmet by Jacquie, le blog culinaire dont toutes les recettes ont l’air à la fois savoureuses et équilibrées. (En anglais)
8. Le développement personnel fait-il du mal aux femmes? Le sujet m’intéresse d’autant plus que j’ai longtemps été adepte de ce concept sans réaliser les énormes problèmes qu’il posait. Mais c’est toujours bien de questionner et de faire évoluer ses propres croyances.
9. Cette robe en mousseline blanche pour des shootings dans la pluie et le vent, parce que Wendy de A quiet wild m’a donné envie d’attraper une pneumonie pour l’amour de l’art. Je croise les doigts pour qu’elle arrive avant les prochaines vacances.
10. La chaîne YouTube de The Minimalists (dont la devise est: « Love people and use things, because the opposite never works ») présente des extraits de leur podcast, dont les épisodes entiers sont accessibles uniquement à leurs contributeurs sur Patreon. J’ai trouvé particulièrement intéressante leur vision d’un capitalisme positif.
Merci pour ces liens.
Toujours un plaisir de piocher des idées par ici ! Merci m’dame !