Depuis que nous avons découvert cet endroit merveilleux situé au fin fond de la Wallonie, durant l’été 2020, nous nous débrouillons pour y aller une fois par an. Après un atelier d’initiation à la fauconnerie, puis un après-midi parrains, samedi dernier, nous nous y sommes rendus pour une séance photos avec les pensionnaires à plumes du lieu. Nous avons eu de la chance avec la météo: le ciel était couvert, mais il ne pleuvait pas. En revanche, suite au passage à l’heure d’hiver le week-end précédent, nous n’avons guère disposé que d’une petite heure entre la fin du spectacle et le moment où la lumière est devenue insuffisante. Comme nous venions de loin et que je me faisais une joie de cet événement, j’étais hyper stressée de devoir shooter dans la précipitation.
Heureusement, Chouchou a assuré: il avait emporté le bon matos (dont une encombrante lampe sur pied qui nous a été fort utile); il s’est mis en place hyper vite et a réussi à avoir les clichés qu’on visait du premier coup ou presque. De son côté, Wouter le maître des lieux a speedé pour aller nous chercher les rapaces et nous a bien conseillés à la fois sur leur choix (il savait parfaitement lesquels allaient coopérer volontiers ou pas, lesquels avaient la place de voler à l’endroit choisi…) et sur la manière de procéder pour les placer comme on le désirait. Quant aux oiseaux, ils se sont montrés aussi accommodants qu’on pouvait l’espérer, et aucun d’eux n’a fait caca sur ma belle robe Voriagh toute neuve, ce qui était un plus indéniable! Quelques-uns se sont tout de même dit que la lampe sur pied ferait un excellent perchoir, pour la plus grande inquiétude de Wouter qui les imaginait déjà faisant tomber et cassant le bouzin. En réalité, vu leur poids, ça ne risquait pas grand-chose.
La toute dernière photo de la séance, celle avec Danielle la harfang des neiges qui figure en en-tête de ce billet, a quasiment été prise dans le noir. J’avoue avoir été frustrée de ne pas avoir de temps pour la seconde série que j’imaginais: faire voler les oiseaux dans les bois voisins pour des images cadrées soit très serré, soit beaucoup plus large. On sera donc obligés de revenir une autre fois. Quelle grosse poisse! (Non.)
Le jardin des hiboux, voye du Sclassin 47, 5555 Graide, Belgique. Ils ferment pour l’hiver après ce week-end et rouvriront mi-février 2023.
très belles photos (et les modèles sont parfaits 😉 !
J’aspire à devenir comme toi en grandissant, une sorcière grincheuse et asociale mais pas méchante. Merci
L’avant-dernière photo avec le sourire qu’on devine dans le flou est splendide. Bravo !
Magnifiques photos !