La semaine en bref #255

Lundi:

★ Alors oui, la hausse des prix de l’énergie nianiania, mais était-ce une raison pour ne pas prévoir de budget lumières dans « 1899 »? Du son et pas d’image: c’est pas une série télé, c’est un podcast (© Trevor Noah).

Mardi:

★ Parmi les fautes de frappe un peu dégueu que je fais parfois, « baiser les yeux » revient assez souvent. Mais ce matin, je pense m’être surpassée avec un « Machin jaillit de sa tante ».

Mercredi:

★ L’URSSAF m’envoie aimablement un certificat de dispense de précompte auquel je n’ai pas droit, vu que je déclare mes droits d’auteur en Traitements et Salaires. Je sais qu’on n’est plus à ça près, mais permettez-moi de m’émerveiller de la constance avec laquelle ces gens font toujours tout de travers.

★ Au terme de notre dîner au Nuovo Rosso avec la soeur et le beau-frère de Chouchou, le serveur nous apporte l’addition: un Post-It rose avec, d’un côté, la liste de ce qu’on a mangé et bu dans une écriture qu’un généraliste ne renierait pas, et de l’autre, le total de 126€. C’est, euh, artisanal.

Jeudi:

★ Des deux éditeurs qui ont fait traîner mes paiements ces dernières semaines: le premier s’est dépêché de régulariser quand j’ai menacé de ne pas rendre ma trad à la date prévue, et depuis il est au taquet pour programmer mes virements dès la signature du contrat; le second a fait le mort quand j’ai menacé de ne pas rendre ma trad à la date prévue, et l’a du coup récupérée avec une semaine de retard (je ne bluffe jamais), mais là, il vient déjà de déclencher le paiement du solde. Même si je déteste les confrontations, parfois, elles sont nécessaires pour obtenir son dû.

★ Devant partir à 18h45 pour aller à Lightopia, on commande de la bouffe pour 18h15. A 17h45, le livreur signale qu’il l’a déposée chez nous. Sauf qu’il n’a pas sonné et qu’il n’y a rien devant l’immeuble. Du coup, comme on n’a que des trucs longs à préparer au frigo, Chouchou est obligé de courir à la supérette chercher un paquet de tortelloni. Ce qui est toujours mieux que s’enliser dans la boue en pleine campagne.

Vendredi:

★ Un mail de la SNCB m’annonce des promos mirifiques sur les billets à destination des Pays-Bas en janvier-février. Je me méfie: en général, ça ne concerne pas les trains du week-end, ou bien il n’y a qu’une poignée de billets à ces prix-là et ils partent en quelques minutes. Mais quand je fais une simulation pour un week-end où je serai à Bruxelles, je tombe bien sur un montant total de 50€ pour 2 personnes. Chouchou est à la salle de sport et je ne peux pas lui demander son avis, mais tant pis, je prends le risque!

★ Dans la foulée, je manque m’évanouir d’horreur en découvrant le prix des hôtels. La dernière fois qu’on a dormi à Amsterdam, je râlais de ne rien trouver de central et sympa à moins de 150€. Là, comme je n’ai pas calculé que ma réservation tombait le week-end de la Saint-Valentin (gourdasse non-romantique que je suis), on est plutôt sur du 250. C’est bien: tout ce que j’ai économisé en train va passer dans l’hébergement.

★ Test de gâteau Owiowi de la semaine: le citron-pavot. Je le sors du four 4 mn avant la fin du temps indiqué, et il est déjà un peu trop cuit, damned.

Samedi:

★ Après un shooting très satisfaisant au cimetière du Dieweg, nous nous récompensons avec un goûter chez Forcado. A la table voisine, un vieux beau parle à une jeune femme en mode « moi, je ». Il a tout vu, tout vécu, il sait tout et il connaît tout le monde. Quand ils se lèvent pour partir, je n’ai toujours pas entendu le son de sa voix à elle.

★ Comme c’est sur notre chemin pour rentrer à pied, je me décide à faire un arrêt à l’Apple Store pour concrétiser enfin mon projet d’acquisition d’une Apple Watch. La bonne nouvelle, c’est que grâce au Black Friday, j’aurai droit à un bon d’achat de 50€ valable à vie. La mauvaise nouvelle, c’est que l’hôtesse annonce… 30 minutes d’attente juste pour avoir le droit de donner mes sous à Tim Cook et à ses actionnaires. Dont je regrette une fois de plus de ne pas faire partie, du coup.

Dimanche:

★ L’abonnée Instagram qui avait déjà récupéré deux de mes puzzles vient chercher celui que j’ai fini plus tôt dans la semaine (et m’offre une boîte de chocolats en échange). Je lui demande si elle s’est bien amusée avec les précédents. Elle me répond que oui, et qu’elle aussi les a fait circuler ensuite. J’aime beaucoup cette idée de puzzles nomades qui vont passer de mains en mains.