« La ville sans vent » (Eléonore Devillepoix)

Dans la métropole sous dôme d’Hyperborée, Lastyanax, jeune mage aux origines modestes, décroche son diplôme le jour où son maître est assassiné et se retrouve propulsé ministre à sa place. Au même moment, Arka, guerrière de 13 ans au passé tragique, débarque en ville pour y chercher son père. Les circonstances vont les pousser à une improbable alliance pour déjouer les complots politiques dans lesquels ils seront pris bien malgré eux…
Si comme moi vous avez adoré les deux premiers tomes de « La passe-miroir » et que vous cherchez désespérément quelque chose d’approchant à lire, « La ville sans vent » a toutes les chances de vous séduire. D’abord, il est très bien écrit, d’un style élégant mais pas prétentieux qui fait agréablement couler les phrases. Ensuite, il propose un monde de fantasy original, que j’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir – même si maintenant, j’ai envie de me déplacer en tortue le long de paisibles aqueducs plutôt qu’en bagnole sur des routes polluées. Les deux héros très mal assortis de prime abord développent une relation aussi amusante que touchante, et l’intrigue pleine de rebondissements grâce auxquels on ne s’ennuie jamais aborde au passage la question des droits des femmes et celle des inégalités sociales. Seul bémol: le manque criant de diversité des personnages. L’histoire entamée dans ce premier tome se poursuivra et s’achèvera dans le second, à paraître dès le mois d’octobre. 

Sauf exception, les commentaires sont désactivés. Si vous voulez poursuivre la conversation, je vous invite à le faire sur la page Facebook du blog.

1 réflexion sur “« La ville sans vent » (Eléonore Devillepoix)”

  1. On l'a dans la librairie où je travaille et j'hésitais à le lire.
    Plus maintenant !

Les commentaires sont fermés.

Retour en haut