Elle y met un enthousiasme sans bornes, savourant la nourriture avec une jubilation palpable et retranscrivant ses sensations dans un style imagé qui convoque non seulement les cinq sens, mais aussi l’histoire et la culture de son pays. Car tout comme le langage que Yôko Hiramatsu manie à la perfection (et qui, ici, est superbement adapté par Myriam Dartois-Ako), la cuisine en dit long sur un peuple, sa façon de penser et de concevoir le monde. A ce titre, l’humilité et l’amour du travail bien fait qu’expriment tous les restaurateurs avec lesquels discute l’autrice me semblent représenter une des meilleures qualités des Japonais. Par contre, en bonne Européenne, j’ai tiqué devant certaines remarques laissant transparaître une répartition des rôles genrée toujours très rigide. J’ai également été prise de haut-le-coeur pendant la description des anguilles découpées vivantes, et j’ai dû taper dans Google le nom de plusieurs ingrédients dont je n’avais jamais entendu parler. Mais pour l’essentiel, j’ai eu l’eau à la bouche et une envie irrésistible de retourner au Japon manger dans de petites gargotes familiales centenaires. Si vous aimez à la fois le Japon et la bouffe, il vous FAUT ce bouquin (Funambuline, Shermane, Kleo, c’est à vous que je cause).
Traduction de Myriam Dartois-Ako
Oui ben il me le faut à moi aussi ! ????
Merci beaucoup pour la découverte car je n'en avais pas du tout entendu parler, je le note pour mes idées cadeaux de Noël ! Là j'ai déjà "un Sacré Gueuleton" de Jim Harrison à lire 😉 Peut être l'as tu lu ?
Je l'avais déjà noté aussi !
Direct sur ma liste de Noël ! 🙂