« Le mec de la tombe d’à côté »

Elle est bibliothécaire avec « bac + plein d’années » et vient de perdre son mari biologiste dans un accident de vélo.
Il est paysan et se déclare fièrement « propriétaire de vingt-quatre vaches, sans compter le recrutement ».
Elle le trouve plouc avec sa casquette à oreillettes et son blouson aux couleurs criardes.
Il la trouve pimbêche avec son carnet de poésie et ses manières de citadine.
Un jour, pourtant, ils vont échanger un sourire sur le banc d’un cimetière, et leurs deux vies vont s’en trouver bouleversées. Mais la passion la plus irrépressible peut-elle survivre au choc des cultures?

Je n’aurais probablement pas prêté attention à ce roman traduit du suédois si Caroline de Pensées de Ronde ne l’avait chaudement recommandé sur son blog. J’ai un peu hésité parce que le sujet ne m’attirait pas a priori. Mais jamais encore un bouquin paru chez Babel ne m’a déçue.
La quatrième de couverture promettait « un roman d’amour tendre et décapant, à l’humour débridé », et elle ne mentait pas. « Le mec de la tombe d’à côté est une friandise acidulée dans laquelle on croque avidement, et qui donne envie de déguster dans la foulée tous les autres livres de Katarina Mazetti. Une très bonne surprise en cette fin d’été où la chaleur écrasante donne envie de passer des heures mollement alanguie sur un canapé.

5 réflexions sur “« Le mec de la tombe d’à côté »”

  1. Bon, si vous vous y mettez à plusieurs, va falloir aller en librairie. Je suis faible.

  2. Je suis contente de ta critique constructive et positive car on vient de m'offrir ce livre. Merci.

  3. Après avoir fait descendre vertigineusement ma pile à lire (merci la grippe), je suis enfin arrivée sur ce roman que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. D'ailleurs durant ce mois de septembre, j'avais l'impression d'avoir une pile à lire estampillée Armalite ! http://funambuline.unblog.fr/2009/10/12/livres-lus-en-septembre-2009/

    Beaucoup de plaisir donc. Jusqu'à la fin qui m'a tout de même un peu énervée. Dans cette image d'amour qui ne peut être combattu et doit être vécu malgré tout, la seule finalité est-elle donc de procréer ? Dommage, car sinon j'aurais suivi cette auteure dans ses pérégrinations futures…

  4. Euhhhhhhhh Funambuline, faudrait pas exagérer.
    Mon blog préféré me sert de bible pour lire et toi tu dis la fin du bouquin !!!!!!!!!!!!!!!!!
    franchement .tu m'as énervée, ne recommence pas à dévoiler les fins
    ou je raconte la fin des films.

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