« Desperate housewives » saison 4

Les ménagères désespérées sont de retour pour une saison 4 certes raccourcie par la grève des scénaristes (17 épisodes au lieu de 22 habituellement), mais de très bonne facture. Après douze ans passés à Chicago, Katherine Mayfair revient à Wisteria Lane avec un séduisant deuxième époux et une fille adolescente qui, curieusement, ne se souvient pas avoir déjà vécu dans le quartier – ni avoir été la meilleure amie de Julie Mayer. Cette rousse flamboyante au caractère inflexible, experte en arrangements floraux et en tarte au citron meringuée, va rapidement se poser en rivale pour Bree. L’actrice Dana Delaney, qui l’interprète, avait d’ailleurs refusé le rôle finalement attribué à Marcia Cross l’année où la série fut créée. Je trouve personnellement que nous avons gagné au change.

Bon, le mystère principal n’est pas le plus palpitant qui soit, et le double épisode de la tornade mis à part, cette saison manque un peu de moments forts (la plupart d’entre eux échoient à Felicity Huffman, qui entre son cancer et sa démoniaque belle-fille dispose de tous les atouts nécessaires pour émouvoir les spectateurs). En revanche, les répliques hilarantes fusent au rythme d’une par minute, ou presque. Gabrielle, qui jusque là n’était qu’une garce matérialiste, devient une garce matérialiste drôlissime. Quand Carlos lui ordonne de faire ses bagages pour fuir dans la minute, et de n’emporter que le strict nécessaire, il la retrouve en train de bourrer deux énormes valises d’effets personnels. Il saisit un boa qu’il lui brandit sous le nez d’un air incrédule. « Quoi? Si tu m’emmènes dans un endroit où je n’aurai pas besoin de boa, je ne suis pas sûre de vouloir te suivre! » réplique Gabby, indignée. La fausse grossesse de Bree donne également matière à maintes scènes comiques, notamment celle de la soirée d’Halloween.

L’un dans l’autre, ça ne vaut pas la première saison, mais c’est bien supérieur à la seconde. Et si la fin est amenée un peu rapidement à cause du nombre d’épisodes réduits, elle consiste en un « flash forward » très intrigant. Cinq ans plus tard, Bree est devenue un auteur de livres de cuisine à succès; Gabrielle, une mère de famille rondouillarde et mal fagotée; les fils de Lynette sont des délinquants juvéniles, et Susan a divorcé de Mike. Pourquoi, comment? Vous le saurez en regardant la saison 5 de « Desperate housewives »!

5 réflexions sur “« Desperate housewives » saison 4”

  1. Et la saison 5 débute sur les châpeaux de roues… je n’en dirai pas plus par peur de spoiler…

    J’aime beaucoup le rôle de Lynette dans cette saison 4, elle est touchante tout en gardant sa verve.

    Desperate reste malgré tout une bonne série qui semble tenir sur la longueur à mon avis. Même si dans mon coeur, elle a été détronné par Pushing Daysies…

  2. Ah ben justement, parlons-en de Pushing Daisies! Je viens de voir le pilote et j’hésite à investir dans la suite; or personne dans mon entourage ne l’a vu et ne peut me dire ce qu’il en pense. Alors, je t’écoute! 😉

  3. Après avoir vu un premier le premier épisode de Pushing Daysies j’écrivais ceci :
    « J’ai rarement un coup de coeur en ayant vu que les 7 premières minutes d’un pilote, mais là, je me suis laissée emportée par le vent de folie de cette série.

    Très fleur-bleue dans l’âme, on retrouve dans cette série ce qui faisait le charme de ma sorcière bien-aimée, de chapeau melon et botte de cuir ou plus récemment de six feet under. On y retrouve un peu de l’esthétique d’un Burton qui serai un peu moins gothique et des références cinématographiques énorme.

    Bref, c’est beau, c’est frais, c’est sucré, c’est plein d’humour et ce n’est pas que pour les filles… « 

    Aprsè avoir vu toute la saison, je ne peux que confirmer mes propos en rajoutant que cette série est un vrai petit OVNI sans en être un. En regardant cette série, on a l’impression d’en voir plein d’autres et pourtant cette série n’a rien à voir avec ce qu’on voit actuellement. Elle est très loin du politiquement incorrect de Dirt ou Dexter ou encore plus loin de la surenchère à la Tip Tuck. Bref, cette série est une vraie sucrerie.

    Si tu fais partie du mouvement Badgirl qui sévis actuellement auprès des femmes, tu ne trouvera probablement pas ton bonheur avec Pushing Daysies. Mais si il y a une once de romantisme et un petit je ne sais quoi de cul-cul la praline en toi, Pushing Daysies devrait pouvoir t’apporter un peu de bonheur…

    Au pire, si tu n’aimes pas, je suis sûre que tu fera plaisir à tes yeux, parce que cette série est d’une esthétique assez surprenant…

    Alors comme le dirait Mary Poppins, cette série, c’est un vrai morceau de sucre.

    J’ai l’impression de m’être laissé emporté pour te répondre. J’espère que dans toutes les bêtises que j’ai dis, tu trouvera la réponse que tu attendais…

  4. Moi, entre l’esthétique et la voix off, j’avoue que le pilote m’a surtout fait penser à Amélie Poulain.
    Par contre, pour le côté cucul la praline, euh… J’ai pas trop ça en magasin.

  5. C’est franchement moins gnangnan qu’Amélie Poulin !!!

    Les héros principaux n’ont pas le regard de poisson frit… :p

Les commentaires sont fermés.

Retour en haut