Le retour de vacances aurait difficilement pu mieux se passer. Après une nuit de douze heures d’affilée (youpi!), Autre Moi m’a emmenée gare de Lyon où j’ai peiné un max avec mes bagages – plus de la moitié de mon poids selon les balances de l’aéroport – et réussi à monter dans mon TGV environ une minute avant le départ. Voyage sans histoires. A l’arrivée, Etre Exquis m’attendait sur le quai. A titre de comparaison, l’Homme se garait toujours sur le rond-point devant la gare et restait dans la voiture par flemme de chercher une place ou pour ne pas payer le parcmètre. OK, je trouve que la galanterie est un concept totalement ringard, mais aider une fille à porter ses valises, c’est juste une question de courtoisie ordinaire, parce qu’elle est a priori beaucoup moins costaud qu’un gars. Je foutais bien les mains dans sa chaîne de moto, malgré le cambouis, quand il fallait réparer quelque chose et que ses mains à lui ne rentraient pas. Bref. Etre Exquis et moi avons tourné en bagnole en faisant des bricoles pour son boulot jusqu’à l’heure où je savais que l’Homme ne serait plus chez lui (progrès: je ne pense plus « à la maison »). Il faisait un temps magnifique, on roulait avec les vitres ouvertes et la musique à fond, je me sentais libre comme l’air et regonflée à bloc. Passage rapide chez l’Homme, donc, pour y récupérer mes clés et mon courrier. Puis posage dans mon appartement envahi par les cartons. Je croyais pourtant les avoir presque tous défaits avant de partir… Après inspection, il s’avère qu’un de mes éditeurs a ressorti une vielle série à moi avec de nouvelles couvertures et s’est senti obligé de m’envoyer douze exemplaires de chaque tome en grand format. Ca part d’un bon sentiment, mais je le hais quand même sur ce coup-là. Etre Exquis passe un bon moment avec moi à lire le Golf Digest que je lui ai rapporté pendant que je réarrange le contenu de mon meuble à DVD. Silence confortable entre nous – la compagnie sans la pression. Il part vers 21h, et j’en profite pour appeler Captain. Ou devrais-je dire: pour exploser en un soir mon forfait SFR du mois? Whatever. Trop contente de l’entendre après tout ce temps. Après avoir raccroché, malgré l’heure tardive, je commence à dépouiller mon courrier et à y répondre, puis j’attaque les mails sur le nouvel ordi portable reçu pendant les vacances et mis en service par l’Homme, qui m’a rendu tous les services possibles en mon absence histoire sans doute de se dédouaner de sa culpabilité. Peu importe la raison, ça m’arrange de ne pas avoir à galérer avec ma Livebox ou à courir après ma voisine pour lui piquer la clé du garage à vélo. Là, il est deux heures et demie du matin et je n’ai ni faim ni sommeil. Je recommence déjà à me décaler… M’en fous: les somnifères, pour moi, c’est fini. Marre de me bousiller la mémoire avec ça.
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As-tu recommencé à fumer?
Non. Depuis le 23 janvier, j’ai fumé exactement 2 clopes et demie au moment où ça a commencé à partir en vrille avec l’Homme. Après, rien.
Felicitations!
Bon rentrage chez toi. C’est une bonne chose le lachage de somnifére, mais prends soin de toi ;).
Quand a tes cartons, ne les laisse pas morrir de serritude!!!! 😉
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