[TOKYO] Où les pingouins nagent en plein ciel

Nous quittons notre chambre du Mitsui Garden à la vue spectaculaire pour aller prendre notre Shinkansen de retour à Tokyo. Il y en a un environ toutes les 10 mn à ce moment de la journée. Quand même pas des gens qui vont travailler à plus d’une heure et demie de train de chez eux?

Après être retournés à l’hôtel de Kyobashi pour déposer nos sacs à dos, nous prenons le métro direction Shinjuku, sans doute le quartier le plus emblématique de la ville pour sa profusion de néons et sa vie nocturne.

J’avais dit que je n’achetais plus rien de « gros », mais à la librairie Kinokuniya, je craque pour un manga culinaire et pour le calendrier 2026 du « Vieil homme et son chat ». Oups. Il faut dire qu’en ce moment, 1000 yens valent moins de 6€, contre 7,50€ environ lors de mes voyages précédents. Du coup, tout me paraît super bon marché, et c’est encore plus dur de résister aux innombrables tentations.

Nous allons ensuite photographier la tête de Godzilla sur le toit du Gracery, allant même jusqu’à monter au dernier étage et à nous aventurer dans le lobby de l’hôtel pour un meilleur point de vue. On ne peut hélas pas sortir sur le balcon où elle se trouve. Après ça, nous nous baladons un moment au hasard pour que Chouchou prenne des photos de rues.

Ce n’était pas officiellement prévu, mais impossible de résister à un passage à Ikebukuro Est et Sunshine City, ne serait-ce que pour la valeur nostalgie. C’est le premier quartier de Tokyo que j’ai vraiment bien connu et arpenté sans aucun plan… Dans le train de la Yamanote Line, enfin, j’entends la voix de la dame annoncer la station Takadanobaba, et je me fends de ma petite mimique navrée habituelle. Pourquoi le pauvre monsieur Takada est-il encore privé de dessert vingt ans plus tard?

Nous nous rendons à Namjatown, un parc d’attractions en intérieur qui abrite aussi l’enfilade de stands du Gyoza Stadium. C’est désert en ce début d’après-midi, et les jeux qu’on aurait bien essayés n’ouvrent qu’à 17h, mais ça ne nous empêche pas de faire un délicieux déjeuner tardif, de récolter une foule de tampons chats et de prendre un purikura (qu’on manque rater car Chouchou, voyant le rideau qui entoure les cabines, m’a d’abord dit que c’était fermé aussi!).

Après ça, on hésite un peu. Nous sommes dans un centre commercial de 60 étages, mais je n’ai plus envie de faire du shopping. (Ou je n’ai plus de place dans nos bagages, ce qui revient au même.) On finit par aller visiter l’aquarium situé sur le toit de l’immeuble. Il y a une partie en extérieur avec des loutres, des pingouins et des pélicans roses, mais surtout… un mur de méduses de 14 mètres de long. C’est un spectacle très apaisant – du moins, ça le serait sans les éclats de voix de autres visiteurs que j’étranglerais volontiers.

Nous sommes épuisés tous les deux, mais il faut encore acheter des bentos, rentrer à Kyobashi, refaire les bagages et lancer une lessive dans la buanderie du sous-sol. Cette fois, notre petite chambre possède une penderie, mais la salle de bain est si riquiqui que le lavabo et la baignoire se partagent le même mitigeur. Il n’y a de toute façon toujours pas la place de s’installer pour écrire; aussi je rédige mon récit de la journée dans la salle commune du rez-de-chaussée, avec un match de foot et les éclats de rire tonitruants du réceptionniste en bruit de fond.

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