[AICHI] Où on bout dans notre jus en explorant la Vallée des Sorcières

Aujourd’hui, c’est le gros morceau de la partie japonaise de notre voyage: la découverte du parc Ghibli ouvert en 2022 à Aichi. Nous nous sommes levés très tôt le dimanche 10 août pour nous procurer des Premium Pass dès leur mise en vente, et la chance a joué en notre faveur puisque nous avons pu en acheter rapidement et facilement – ce qui ne semble pas être l’expérience générale d’après les témoignages sur Reddit.

Nous prenons un métro jusqu’à Fujigaoka, puis un train Limino jusqu’au parc. Temps de trajet total: environ une heure. Il fait encore 30° avec un soleil éclatant dans un ciel sans nuages, ce qui n’est bon ni pour notre forme ni pour les photos! Beaucoup de monde dans la file pour entrer, mais tout se passe à la japonaise, dans le calme et sans resquillage. Je regrette de ne pas avoir apporté mon fidèle chapeau.

Nous commençons notre visite par la zone la plus développée du parc (pour ma plus grande joie): la Vallée des Sorcières. Nous faisons des tours des deux manèges disponibles et visitons les reconstitutions des maisons des films du studio Ghibli. Enorme coup de coeur pour la cuisine-laboratoire fabuleuse de « Aya et la sorcière », mais aussi pour le bureau maximaliste et désordonné dans la réside des Okino (« Kiki la petite sorcière ») et pour tout l’intérieur du Château Ambulant. Le niveau de détail est hallucinant, avec des carnets intimes dont toutes les pages sont noircies de façon crédible, des tiroirs et des placards de cuisine pleins d’ustensiles, des boîtes à secrets regorgeant de menus trésors… C’est extraordinairement beau, et on n’a hélas pas le droit de prendre de photos. Ce qui se comprend, sinon bonjour les embouteillages alors que c’est déjà très mondu. Mais ça reste frustrant. On termine par un tour à la boutique Witch Coven 13. Quoi qu’impressionnante, la file à l’extérieur avance vite, et je me jette sur quelques goodies exclusifs avec des couinements ravis.

Vers 13h40, écrasés de soleil, on tente notre chance à l’entrée du Grand Warehouse, même si on a réservé pour le créneau de 14h. Pas de queue ni de souci pour passer, et il fait bien frais à l’intérieur, hourra! On profite de quelques photo spots; on mange des trucs bizarres au café Porco Rosso (sandwich aux spaghetti pour Chouchou…); on admire l’expo permanente sur le thème de la nourriture et de la boisson dans les films Ghibli. Certains plans sont de pures merveilles – rien que le détail du lard en train de frire dans une poêle, ou d’un personnage mastiquant une banane… wow. Plusieurs employées me compliment sur mes lunettes, qui ont décidément beaucoup de succès depuis notre arrivée.

A 15h40, nous voulons aller voir le court métrage diffusé au cinéma Orion, mais la prochaine séance est si tard qu’on ne pourrait plus rien faire d’autre après. Et la sortie du Grand Warehouse est définitive. Du coup, je préfère aller explorer la zone Colline de la Jeunesse, qui se révèle embryonnaire et décevante. Bien qu’il reste encore une heure jusqu’à la fermeture du parc, et que nous n’ayons vu ni le Village de Mononoke ni la Forêt de Dondoko (la partie consacrée à « Totoro », que je n’adore pas), je n’ai plus aucune énergie pour me traîner jusque là.

Nous rentrons à Nagoya. En passant devant le Disney Store de la gare, je vois depuis l’extérieur qu’ils ont à nouveau de grands Stitch en sortie de bain. Je fonce directement sur l’un d’eux, et je ne le lâche plus que pour le tendre à la caissière. Tant pis pour la place qu’il prendra dans les bagages. Fourbus mais ravis par notre journée, nous dînons de bentos dans notre chambre d’hôtel avec vue panoramique sur Nagoya by night.

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