Réveil à 7h et checkout de notre hôtel de Kyobashi. Nous y reviendrons vendredi et leur laissons donc nos deux valises en garde. Nos affaires pour les jours à venir tiennent dans mon seul sac à dos jaune et le sac photo de Chouchou. Comme les jours précédents, nous prenons de quoi petit-déjeuner au Family Mart (c’est si pratique, les kombinis!) et partons prendre notre Shinkansen, le Nozomi 319 de 9h18. Sur le quai de la gare, nous nous arrêtons pour acheter des gâteaux à la banane dans un stand en libre-service. J’essaie d’imaginer la même chose en Europe et… je n’y arrive pas.




Après un voyage sans histoire, nous arrivons à Nagoya à 10h54. Nous passons à l’hôtel Mitsui Garden tout proche. Comme il est bien trop tôt pour le check in (généralement à 15h au Japon, et sans possibilité de récupérer la chambre en avance même si elle est déjà prête), nous nous contentons de déposer nos affaires. Puis nous prenons, toujours avec nos cartes Suica, le métro jusqu’au château. Il fait 30° aujourd’hui, et nous souffrons tous les deux de la chaleur.


Mauvaise surprise en arrivant au guichet: la forteresse principale, trop abîmée et pas aux normes anti-sismiques, ne se visite plus depuis 2018. Nous ne pouvons pénétrer que dans le palais de Hommaru, un assemblage de pièces carrées aux murs couverts d’une quantité ahurissant de dorures. Je ne suis guère impressionnée que par les plafonds (un psychanalyste aurait sans doute beaucoup à dire sur ma passion pour les toitures et assimilés, soit tout ce qui empêche le ciel de me tomber littéralement sur la tête, mais il ne m’apprendrait rien que je ne sache déjà).












Le soleil cogne si fort que nous n’avons pas le courage de compléter par la découverte des jardins, qui n’ont de toute façon pas encore revêtu leurs couleurs d’automne. Nous nous contentons de glaner le premier tampon officiel du voyage à la sortie.


Avant de reprendre le métro, nous nous arrêtons pour un déjeuner tardif au Cafe Diner POP-OVER où nous mangeons de délicieux steaks hamburg avec une sorte de soufflé salé fabuleux. « Attention au caquelon, c’est très chaud », me dit en substance la serveuse en posant nos plats devant nous. Je réponds oui oui, et me brûle la main sur le manche dans la demi-seconde qui suit. Le talent, ça ne s’improvise pas. En dessert, on se partage un parfait à la fraise kawaïssime.


Retour dans le quartier de la gare et shopping chez Donguri Republic (le revendeur officiel de merchandising Ghibli). En face, le Disney Store n’a déjà plus que la version mini du Stitch en sortie de bain en vente depuis hier! J’hésite mais ne le prends finalement pas. C’est le grand que je voulais, snif.






Un passage chez Animate se révèle globalement décevant, mais nous craquons tous les deux sur les visuels d’un jeu vidéo appelé Reverse 1999 avec un thème de voyage dans le temps – à investiguer au retour en Europe. Soudain, je me sens vidée; c’est à peine si je tiens encore sur mes jambes. Nous retournons à l’hôtel prendre possession de notre chambre au 19ème étage, avec une excellente vue sur la ville.


Une fois rafraîchis et quelque peu reposés, nous ressortons faire un tour au Village Vanguard de Sakae: une incroyable boutique de merchandising dont je ne connais même pas 5% des références. Puis nous dînons au Din Tai Fung dans une des tours qui surplombent la gare. Sans surprise, c’est deux fois plus cher qu’à Hong Kong, mais deux fois moins qu’à Londres. En sortant, l’ascenseur que nous avions emprunté à l’aller ne fonctionne plus. Nous tournons en rond un moment avant qu’une dame élégante nous prenne en pitié et, après s’être extasiée sur mon maigre japonais, nous entraîne vers l’ascenseur secret d’après 20h. Pas sûr que nous l’aurions trouvé tout seuls!


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