Endormie hier à 22h, mais réveillée à 2h15 et eu beaucoup de mal à retrouver le sommeil. C’est finalement à 10h, que j’émerge, quand la femme de ménage frappe à la porte de la chambre. Chouchou? Il a entendu le réveil à 7h30, mais il l’a éteint et s’est aussitôt rendormi.
Cerise sur le gâteau: j’ai mes règles! Alors que je suis sous progestérone et que je n’ai en principe que des saignements anecdotiques 2 ou 3 fois par an. Je commence donc ma journée par un aller rapide au Family Mart pour acheter des serviettes hygiéniques… et des croquettes et des baos pour le petit déjeuner, parce qu’il va falloir au moins ça. Groumpf.
Nous faisons ensuite un assez long trajet en métro pour aller prendre des photos au cimetière de Yanaka. Après nos shootings au Père Lachaise ou à Highgate, à Londres, j’avoue le trouver un peu austère. Et le feuillage des arbres n’a pas encore suffisamment viré à mon goût. Mais bon, c’est un lieu de repos et de recueillement, pas un décor créé pour le bon plaisir des Instagrameurs étrangers.









Dans la continuité, je suis horrifiée par ce qu’est devenue la charmante petite rue traditionnelle de Yanaka Ginza, à dix minutes de marche de là: un repaire de touristes qui a perdu tout son charme et son authenticité. J’entends parler français partout et ça me soûle. Un moment, je regrette l’époque où il était très compliqué de voyager au Japon à moins de connaître un minimum la langue. Oui, c’est affreusement snob de ma part, mais la densité de la foule appuie sur tous mes mauvais boutons. (Et ai-je mentionné que j’avais mes règles?)








Etape suivante: Jimbocho, le quartier des librairies d’occasion. Nous faisons un lunch tardif au Grand Time Café, un italien-japonais pas mauvais du tout. Puis séance de shopping chez Bumpodo, temple de la papeterie fantaisie que j’explore méthodiquement et avec bonheur.




Dernier arrêt de la journée, à l’autre bout de la ville: le Tsutaya Books de Daikanyama. La librairie elle-même, quoi que très célèbre, me laisse plutôt froide. Beaucoup de livres de design, mais tous en japonais évidemment, et je trouve le cadre sombre et peu attrayant. En revanche, après la tombée de la nuit, le quartier alentour est très séduisant avec ses ruelles étroites, bordées de boutiques discrètes, de maisons design compactes et d’arbustes bien taillés. Aucun éclairage public et très peu de passage – une bulle zen hors du temps.





Dîner au Zest Cantina, resto pseudo-mexicain où on commande une grillade 5 viandes et une salade Cobb sur fond de Shakira. Pas local du tout, mais on se régale et la déco comme le service sont très sympathiques.



Avant de rentrer à l’hôtel, nous passons par la gare centrale (immense, labyrinthique) pour repérer d’où partira le Shinkansen que nous devons prendre demain matin.
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