[TOKYO] Où citrouilles et squelettes sont de sortie par 25°

Nous nous posons à Haneda en milieu d’après-midi. C’est un changement formidable par rapport à mes voyages précédents, où j’étais arrivée à Narita (= beaucoup plus loin de Tokyo) à 8h du matin sans avoir réussi à dormir dans l’avion. Là, je suis raisonnablement fraîche et je ne vais pas devoir enquiller toute une journée avant de pouvoir me reposer.

Nous commençons par piétiner un long moment pour passer la douane en trois temps – alors que nous avions pris soin de remplir le formulaire d’immigration en ligne, soi-disant pour accélérer le processus. Puis nous récupérons la valise à feuilles, retirons du liquide et achetons nos billets de train pour Nagoya dans quelques jours. 70€ l’aller simple par personne pour un trajet d’une heure et demie en Shinkansen, c’est encore plus ruineux que la SNCF (mais au moins, on arrivera sans doute à l’heure).

Pendant que nous faisons la file pour acheter des cartes Welcome Suica et les charger, nous retrouvons le couple de trentenaires belges et bavardons avec eux en attendant. Après ça, nous prenons le monorail, puis un métro. Je suis presque émue aux larmes de retrouver la voix familière qui fait les annonces, le plan familier avec le tracé jaune circulaire de la Yamanote ainsi que la courtoisie des passagers qui laissent descendre avant de monter et s’abstiennent de parler au téléphone pendant leur trajet.

Arrivés à la gare centrale de Tokyo, nous sortons du mauvais côté et devons marcher un bon quart d’heure jusqu’à notre hôtel. Je l’ai choisi pour son emplacement pratique et son prix raisonnable, même si je savais que le quartier serait moche et totalement mort le soir. Je suis néanmoins un peu dépitée en découvrant combien l’intérieur est sombre, et qu’il n’y a rien pour ranger ou suspendre les vêtements dans notre très petite chambre. Mais on ne va pas y passer beaucoup de temps, et ce sera de toute façon plus confortable que le Kimi Ryokan de mes trois premiers séjours avec ses futons et ses sanitaires partagés.

Comme le veut notre tradition chaque fois que c’est possible, le premier repas du séjour aura lieu au Hard Rock Café local, celui d’Ueno. Oui, ça revient toujours plus cher que de manger local, mais ça nous évite de chercher, on n’est jamais déçus et on en profite généralement pour ajouter un T-shirt HRC à notre collection. Avant ça cependant, un petit passage à la boutique Moomin de la gare pour faire provision de merchandising bizarrement moins cher qu’en Finlande. Je suis ravie de constater au passage que la plupart des commerces ont adopté une déco d’Halloween – je ne savais pas si ce serait le cas, et je n’avais pas envie de manquer cette ambiance que j’aime tant.

En sortant du Hard Rock Café, nous faisons une petite balade dans les rues animées autour de la gare, histoire de prendre un premier « bain d’ambiance ». Il fait encore chaud en ce début octobre; je suis en T-shirt à manches courtes et c’est déjà presque trop. Malgré la fatigue, je plane complètement. Je suis si heureuse d’être revenue dans cette ville que j’adore!

Nous regagnons l’hôtel à 21h, munis des nouveaux parfums de Kit Kat que j’ai envie de goûter cette fois: pomme et strawberry cheesecake. Encore un petit rituel que je suis ravie de retrouver.

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