La mise en route est de plus en plus laborieuse; heureusement qu’on rentre ce soir!
Au début, je croyais que notre vol décollait en milieu d’après-midi, mais en fait, on ne part qu’à 21h50, ce qui nous laisse quelques heures de bonus pour faire encore des trucs. On se prépare en prenant tout notre temps; et vers 10h30, on dit au revoir à la chouette petite maison qui a été notre chez nous pendant une semaine. On va stocker nos bagages au locker du quartier, et pour la dernière fois, on travers la gare centrale à pied afin d’aller prendre la 4.
Chouchou s’est trompé en calculant le trajet: il a validé le Lotte World Real Estate proposé par la fonction de remplissage automatique, alors qu’on veut aller à la Lotte World Tower. Résultat, on met une heure et demie pour arriver. Mais bon, on n’est pas pressés.
On commence par retourner chez Arc N Book que j’ai trouvé si chouette l’autre jour, et je profite qu’il reste un peu de place dans les valises pour acheter un joli pseudo LEGO (un stand de street food avec un poulpe sur le toit).

Puis on passe à l’Aqua Shop accessible depuis l’extérieur de l’aquarium, et là, miracle: ils ont aussi ma loutre! Il leur en reste un seul exemplaire, donc je l’achète tout de suite et je le trimballe pendant la visite. J’aurai vu 3 fois des méduses en l’espace de 2 semaines – c’est un record personnel. Je me sens également développer un intérêt nouveau pour les raies et les axolotls. Je m’en voudrais d’infliger ça à Chouchou s’il n’était pas toujours content de pouvoir prendre des photos dans des conditions inhabituelles.













Nous allons déjeuner au même resto de dim sum que mercredi, et de nouveau, c’est un régal pour un prix dérisoire. Puis nous utilisons une dernière fois nos cartes T-Mobile afin de retourner chercher nos bagages.


Nous achetons deux tickets à un distributeur et montons dans le All-Stop Train qui dessert en un peu moins d’une heure l’aéroport d’Incheon, plus éloigné de Séoul que celui de Gimpo où nous sommes arrivés depuis Tokyo.

Comme nous sommes très en avance, nous buvons un thé en attendant l’ouverture du baggage drop. Une fois de plus, je suis frappée par le calme qui règne dans cet aéroport pourtant très fréquenté. Comme à Helsinki Vantaa ou à Tokyo Haneda, pas d’agressions sonores, pas de files d’attente immenses et chaotiques… De l’ordre et de l’efficacité. Du coup, je suis zen comme jamais.

Nous passons la sécurité (de nouveau sans sortir les appareils mobiles de nos sacs) et explorons les boutiques autour des portes d’embarquement. Je veux dépenser mes derniers wons et trouver une bricole à rapporter à mon voisin. Dans un duty free, je finis par acheter trois lots de masques en tissu, un petit flacon de piment à kimchi et un port de confiture de citron de Jeju.
Nous mangeons vers 19h dans un resto de côtelettes de porc. Je déballe mes achats pour les transporter plus facilement dans ma sacoche kaki, et c’est seulement au moment où je déchire la bande autocollante que mon regard se pose sur l’énorme inscription fluo DO NOT OPEN. Bah, y’a plus de contrôles à partir de maintenant, non?

Nous embarquons à l’heure prévue. L’avion n’est pas plein, et nous avons une rangée de trois pour nous tout seuls, ce qui me permet de m’allonger avec la tête sur les genoux de Chouchou. Avec l’aide d’un Témesta, je passe l’essentiel du vol à dormir.




A l’aéroport d’Helsinki, il y a déjà beaucoup de monde à 4h30 du matin quand nous atterrissons. Nous devons repasser un contrôle de sécurité avec nos « liquides » déballés du duty free, glups! Mais aucun article ne dépasse le volume autorisé, et la dame qui s’occupe de nos sacs ne nous confisque rien. Je note quand même pour une prochaine fois. Malgré l’heure matinale, tous les employés sont souriants et aimables. Si c’était comme ça partout, je ne stresserais pas autant chaque fois que je dois prendre l’avion!
Arrivés à Zaventem, le retour à la réalité est brutal: froid, pluie, vent, et on nous laisse poireauter une éternité sur l’escalier de débarquement en attendant qu’un bus vienne nous chercher. Dans l’aéroport, on retrouve le pur bordel familier. Mais au moins, le retard d’un train pour Bruxelles-Luxembourg nous permet de sauter dedans au lieu d’attendre le suivant une demi-heure.
Le mardi soir, après avoir défait les bagages et remis la maison en route, on file se coucher à 20h et on s’endort aussitôt.
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