La semaine en bref #389

Lundi:

★ J’ai deux textes relativement pressés à traduire. Le contrat du premier a été demandé il y a plus d’un mois et ne m’est toujours pas parvenu; je ne suis même pas certaine que le fichier que j’ai pour le second soit une version définitive. Sinon, j’ai trois textes pour lesquels tout est OK, mais dont la date de remise est beaucoup plus lointaine. Bien entendu, mon cerveau ne veut pas en entendre parler: il DOIT commencer par un des autres.

★ A 16h, nous retrouvons Phil et Steffie au Palm Court (le salon de thé du Grand Astoria) pour le goûter. C’est le genre d’endroit ultra-chic où je ne viendrais pas de moi-même, mais que j’apprécie à petite dose. De nouveau, nous passons un excellent moment à papoter autour de pâtisseries raffinées, et je me dis que je dois vraiment faire un peu plus d’efforts pour entretenir mes amitiés en vrai – pas juste sur internet.

Mardi:

★ Hier, c’était un colis que la destinataire n’a pas été chercher à temps (« Je suis arrivée à peine une heure trop tard! » – Ben oui madame, mais si tu te pointes à l’aéroport à peine une heure après le décollage de ton avion, tu peux dire adieu à tes vacances…); aujourd’hui, c’en est un autre que le point de livraison a égaré. C’est moi, ou Vinted devient particulièrement chiant à gérer pendant les grandes vacances?

Mercredi:

★ A 11h, un livreur me dépose un puzzle eeBoo parmi le vacarme des travaux d’installation de la fibre dans l’immeuble de Chouchou. A 16h, mon travail et ma séance de marche sur tapis terminés, j’attaque le puzzle. A 21h, après avoir dîné et regardé deux épisodes d’anime, je termine le puzzle. A 21h30, il est sur Vinted. A 23h, il est vendu. Une affaire rondement menée.

Jeudi:

★ Je récupère les chapitres totalement réécrits par l’autrice après que j’ai traduit le premier tome d’une série jeunesse. Ca représente un gros quart du volume total, à reprendre en urgence. Mon éditrice hagarde et moi-même modifions le titre qui, de « L’école de Bidule », devient officieusement « La cata de Bidule ».

★ J’attendais la sortie de « Bookish » avec impatience, espérant un digne successeur du « Sherlock » de Mark Gatiss. Et puis je trouve le premier épisode tellement ennuyeux que je manque m’endormir devant.

Vendredi:

★ Les cheveux longs, ça rend bien sur les photos. Mais ça tient horriblement chaud en été, et après chaque shampoing, je retrouve l’équivalent d’un caniche sur ma brosse.

Samedi:

★ Avant d’aller voir « Amélie et la métaphysique des tubes » à la séance de 11h du cinéma Galeries, nous avons juste le temps de passer chez Tropismes. Où j’achète deux bouquins qui n’étaient pas du tout sur ma liste – mais OK, c’est l’jeu ma pov’ Lucette.

★ Après le film, on teste le Gyojasang du boulevard Anspach pour déjeuner. Verdict: la carte est plus limitée qu’à celui de Ste-Catherine, et il n’y a notamment pas le plat que je voulais manger; le lieu est bruyant et le service anarchique, avec arrivée des plats en décalé à toutes les tables; il y a bien un Photomaton à l’étage, mais il est cassé. Globalement, je ne suis pas impressionnée.

★ Déception également à La Centrale – le sujet de l’expo de Mitja Tusek et Bertille Bak, « Wait and see », me tentait bien, mais les oeuvres présentées (4 ou 5 idées déclinées chaque fois en plein d’exemplaires) me laissent de marbre. Nous en tirons tout de même quelques photos sympas.

Dimanche:

★ La pluie nous dissuade d’aller au musée BELvue comme prévu cet après-midi. A la place, je lis une bédé sur Albert Kahn et je surfe sur internet à la recherche d’un nouveau sac à main.

★ A la place, je trouve un sac à dos pour lequel j’ai un vrai coup de coeur. J’écris à Isa: « Dis-moi que je n’ai pas besoin d’un nouveau sac à dos ». Elle me répond que ça dépend du sac à dos; je lui dis qu’elle ne m’aide pas et lui envoie un lien vers le modèle. « Ah, j’ai un sac à main de chez eux depuis deux ans et j’en suis super contente. » Elle m’envoie un lien. C’est exactement le même design que le sac à dos, sauf que… « Ouf, je suis sauvée, je déteste les sacs à main avec des poignées. »

★ …Dix minutes plus tard, je suis en train de chercher en quelle couleur prendre le sac à main avec des poignées. Oui, bon, ça va.

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