La semaine en bref #388

Lundi:

★ Miracle! Il fait seulement 25° dans ma chambre à mon réveil, et pour la première fois depuis deux semaines, la chaleur ne m’a pas empêchée de dormir!

★ Miracle (bis)! Le TER que je prends pour aller à mon cours de yin yoga est à l’heure à l’aller ET au retour!

Mardi:

★ Gros incendie en cours à Marseille – et à plein d’autres endroits dans le sud-est. C’est très tôt dans la saison pour ça, et hyper-flippant. J’espère qu’il n’y aura pas de victimes et que le feu pourra être circonscrit rapidement.

Mercredi:

★ Cette nuit, j’ai rêvé qu’en devinant le chiffre 75, j’avais gagné un an de donuts dans la meilleure pâtisserie d’Aix-en-Provence. Déception au réveil de ne trouver que du pain de mie complet dans mes placards.

★ Je rends ma dernière traduction et, aussitôt, écris à la jeune autrice dont c’est le premier roman pour lui dire à quel point j’ai trouvé la fin émouvante. J’ai hâte qu’il sorte en français, celui-là!

Jeudi:

★ En transit à Marseille, je veux déjeuner au Caffè San Carlo. Mais bien qu’on soit en fin de service et que la terrasse soit presque vide, la serveuse insiste pour que je mette ma valise sur le porte-bagage à l’intérieur, là où un type s’est fait voler son sac à dos la dernière fois que j’étais là. Je proteste: « Vos collègues m’autorisent à la poser sur le siège en face de moi pour ne pas gêner le passage ». Elle reste inflexible: « La règle est la même pour tout le monde ». Ca se termine en chargrilled burger au Carl’s Jr.

★ Dans le TGV, je lis un roman qui m’a appâté avec la promesse d’un « twist incroyable ». En achetant l’e-book, j’ai espéré très fort que ça ne soit pas encore un coup de « en réalité, les personnages sont morts depuis le début ». Eh bien, si! J’ai perdu le compte du nombre de romans dans ce cas que j’ai lus ces dix dernières années. J’abandonne ma lecture en cours de route et en grommelant intérieurement.

★ A Bruxelles, bonheur de retrouver une température vivable. Ce soir, je dors AVEC UN DRAP, youhou!

Vendredi:

★ Avant 7h du matin, Chouchou a gagné un nouveau surnom: Neptune Frites-Bêtises. Don’t ask.

★ Dans l’après-midi et à la demande de Lord Trident, je fais du tri sur nos étagères à thé pour les réduire à une seule. Le thé, c’est un peu comme les chaussures ou les vernis à ongles: j’en ai accumulé des quantités indécentes, et au final, j’utilise toujours les trois mêmes. La sélection n’est donc pas si difficile. Le problème, ce sont les boîtes en métal désormais vides que je ne veux pas jeter car la plupart sont des souvenirs de voyage.

Samedi:

★ Après notre visite annuelle à l’Art Sanctuary (billet à venir), nous profitons d’avoir encore du temps de réservation sur la Cambio pour passer chez Constellation où je m’offre deux bricoles d’Adelle Zanotti, puis chez Forcado où on achète de quoi goûter à la maison. Chouchou m’explique qu’il a un cycle pour sa consommation de glucides et qu’on a déjà mangé des pâtes ce midi, donc ça va – ce que je traduis immédiatement par « Foutu pour foutu… ».

Dimanche:

★ J’effectue la dernière réservation d’hôtel pour le voyage d’octobre, ce qui clôture la partie ruineuse et urgente des préparatifs. Maintenant, je vais pouvoir m’amuser à remplir mes Google Maps avec des activités sur place. Et aussi, me préoccuper des moyens de paiement locaux et internationaux à mettre en place pour ne pas galérer au cas où j’aurais un souci avec ma Visa.

★ Nous nous rendons au Mix pour bruncher avec Phil et Steffie, nos amis lillois que nous n’avons pas vus depuis plusieurs années. Pas mal de gens de mon entourage ayant récemment développé des opinions qui me mettent la tension à 42, j’appréhendais un peu. En réalité, nous passons un super moment malgré une conversation pas toujours riante sur l’état du monde. Tellement super que nous en oublions de prendre des photos du lieu, des gens ou de nos assiettes.

★ Tellement super, en fait, que lorsque Chouchou regarde enfin sa montre, il ne nous reste que 12 minutes pour ramener notre Cambio à l’autre bout de Bruxelles. Pour la toute première fois en 15 ans d’abonnement, nous serons donc en retard.

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