La semaine en bref #379

Lundi:

★ Satisfaction de remettre enfin ce tome 2 bourré d’incohérences (mêmes s’il va falloir que je retraduise les passages du tome 1 qui ont changé depuis, et que je relise le tome 2 pour vérifier la continuité).

★ Je teste le cours de yin yoga du nouveau studio près de la gare de Toulon, et… il est fan-tas-tique. D’abord la prof est bonne, avec une voix bien placée, un excellente enchaînement, des postures tenues le temps idéal pour les approfondir sans s’ennuyer et un mini-sound bath très agréable à la fin. Ensuite, la salle elle-même est wow. Peinte en bleu nuit, avec des plein de petites loupiotes qui simulent les étoiles, une lampe qui diffuse des rayons de lumière blanche sourde et ondulante au plafond… Atmosphérique de ouf. Je ressors de là merveilleusement détendue, tant au niveau physique que mental. Je me jure d’y retourner tous les lundis où je serai à Monpatelin.

Mardi:

★ Je rejoins Isa à Aix pour une escapade de deux jours. La Maison du Collectionneur est devenue impayable en haute saison, donc nous avons réservé à l’Hôtel des Quatre Dauphins, plus bas dans la même rue. Après un lunch libanais chez Maakaz, nous allons acheter quelques bricoles chez Sostrene Grene, puis galérons un peu pour trouver le magasin Levi’s. Ils n’ont pas la salopette que je voulais essayer, mais je craque quand même pour une très belle jupe longue.

★ Nous poursuivons notre virée shopping à la librairie Goulard, puis chez Sézane, Promod et à la Bédérie, avant d’atterrir pour le goûter à l’Antre de Calliopée – où les gâteaux sont définitivement moins bons depuis le départ d’Emeraude. Après ça, un petit tour chez Himalaya où je me laisse tenter par un bol tibétain (l’influence du bain sonore de lundi soir!), le passage traditionnel au Book in Bar, puis retour à l’hôtel pour une pause bien méritée avant le dîner.

★ Le soir, comme notre resto chouchou le Quatre a fermé (snif), nous nous rabattons sur l’Appart qui a l’avantage de se trouver à 200m de notre hébergement. Nous sommes seules sur la terrasse, et après avoir fini de manger, nous nous attardons en échangeant des confidences. C’est drôle: en amitié, souvent, je fonctionne au coup de foudre initial, puis je déchante au fil du temps. Tandis qu’avec Isa, on était de simples collègues-copines au départ, mais notre relation ne cesse de s’approfondir. Un peu comme avec ma Ministre de Tout, qui n’a longtemps été que la-femme-du-meilleur-ami-de-mon-mec avec qui je m’entendais bien mais sans plus, et dont je ne suis réellement devenue proche qu’après ma séparation d’avec le Chacal Jaune.

Mercredi:

★ Ce matin, c’est expo Niki de Saint-Phalle à l’Hôtel de Caumont. L’occasion de découvrir que son oeuvre ne se limite pas aux Nanas et au Jardin des Tarots. Je ne peux pas dire que j’apprécie son travail sur le plan esthétique, ni le fait que cette rétrospective occulte presque entièrement le traumatisme à l’origine de son parcours. Mais ses préoccupations me parlent, tout comme le fait qu’elle s’est construit une carrière entière sans savoir dessiner ni sculpter à la base.

★ Après ça, nous déjeunons dans le magnifique café de Caumont d’une salade légère et d’un gâteau qui l’est beaucoup moins. Comme d’habitude, je dois laisser le dernier chou de mon Paris-Brest sous peine d’exploser. Nous reprenons le shopping chez Levi’s (Isa a réfléchi: elle veut essayer la chemise toute douce repérée hier), puis chez Oysho, à la Taverne de Platon où j’agrandis encore ma collection de goggles steampunk et de nouveau chez Promod (j’ai réfléchi: je veux acheter la salopette toute douce essayée hier).

★ Nous faisons une pause rafraîchissements à la Maison Mooks, dont le gérant nous annonce qu’il cherche un local pour ouvrir un café dédié aux fluffy pancakes. Dans le prolongement, nous passons chez mon Chat-Pitre. Ma petite préférée Féfé est en train de dormir et je ne veux pas la déranger; le beau Sherlock en a visiblement marre des papouilles et s’est perché sur une étagère hors de portée. Tant pis pour ma dose de câlins. Dernières menues emplettes à la librairie Michel, puis nous retournons chercher à l’hôtel nos bagages considérablement alourdis avant de nous séparer pour regagner nos pénates respectives.

Jeudi:

★ Je pensais commencer une nouvelle trad aujourd’hui, mais je tiens une flemme gigantesque et mon planning est assez loose pour les mois à venir (même si j’ai reçu deux nouveaux textes cette semaine). Alors, je m’autorise un jour férié de glande totale.

★ Le soir, on regarde le dernier épisode de « La vie portera ses fruits ». Je n’ai pas dû pleurer autant devant une série télé depuis « This is us ». Mais c’est incroyablement beau et émouvant. Très édifiant sur l’histoire récente de la Corée du Sud, aussi.

Vendredi:

★ Allez, cette fois, au boulot. Attaquons l’histoire de cette quinquagénaire qui devient peu à peu invisible, et pas seulement au sens métaphorique du terme.

★ Sur ma lancée, je termine le montage du book nook librairie commencé en janvier. Etant donné d’une part ma motricité fine de merde, et d’autre part mon manque de patience absolu, je suis super fière de moi. L’électricité ne fonctionne pas et c’est dommage, mais j’ai assemblé tout le reste facilement et sans m’énerver. Merci Rolife pour les instructions super claires et les pièces qui s’emboîtent à la (quasi-)perfection.

Samedi:

★ Déjeuner au même endroit que d’habitude, avec les mêmes que d’habitude, sauf que cette fois, on est 3,5 à table.

★ La dame assise derrière moi au Charl’s Café soupire: « Je ne sais pas quoi lire cet été ». Ce à quoi son mari répond sur un ton funeste: « Moi non plus ». Seigneur, donnez-moi la force de me mêler de ce qui me regarde.

Dimanche:

★ A 7h du matin en ouvrant Instagram, les yeux encore collés par un reste de sommeil, j’apprends la mort prochaine d’une créatrice que je suis depuis des années. Son cancer était en rémission au mois de janvier, mais il est réapparu récemment et sa progression semble avoir été foudroyante. Elle doit avoir… 33 ou 34 ans. Assise sur les toilettes, je pleure sur le sort d’une inconnue et sur l’injustice de la vie. Puis je passe toute la journée dans un état second, avec le début de son texte qui tourne en boucle dans ma tête.

★ J’ai eu beaucoup trop d’émotions cette semaine. Pas l’habitude – ça m’a vidée. Objectif de la semaine prochaine: réactiver le mode cyborg.

Sauf exception, les commentaires sont désactivés. Si vous voulez poursuivre la conversation, je vous invite à le faire sur la page Facebook du blog.

Retour en haut