1. « Sirens », mini-série en 5 épisodes disponible sur Netflix. Déterminée à protéger sa sœur qui semble tombée sous l’emprise de sa patronne, l’énigmatique Michaela Kell, Devon décide d’intervenir. Elle se retrouve rapidement piégée dans un jeu de manipulation où rien n’est ce qu’il paraît... Bon, c’est pas avec ça que je vais arrêter de vouloir bouffer les riches. Mais au moins, le personnage totalement hors sol de Julianne Moore se passionne pour le sauvetage de rapaces.
2. « 33, place Brugmann » d’Alice Austen, traduit par Carine Chichereau. « Je suis face à notre immeuble, assez loin dans le square, alors je le vois tout entier. J’adore ce bâtiment. (…) Je sais que c’est sa symétrie qui a plu à papa : deux appartements identiques à chacun des trois étages, un autre au rez-de-chaussée face à un vaste hall, haut de plafond mais austère, et la chambre de bonne tout en haut, au quatrième étage. La façade de brique, les balcons de pierre, les épais murs extérieurs donnent l’impression d’une forteresse susceptible de résister à tout ce qui vient du dehors, et d’une certaine façon, elle l’est. Le 33, place Brugmann est un monde en soi. » Charlotte Sauvin, étudiante en art élevée par son père architecte, connaît tous les détails de l’immeuble et de ses habitants : les voix qui résonnent dans l’escalier de marbre ; le pas de son ami Julian Raphaël, le fils de la famille du marchand d’art, de l’autre côté du couloir ; le son du saxophone dont joue le jeune Dirk au premier ; ou encore les disputes du gardien et son épouse au rez-de-chaussée… Puis les Raphaël disparaissent, laissant derrière eux tous leurs biens sauf leur inestimable collection d’art, qui s’est simplement évaporée. Tout se fracture alors dans l’existence jusque-là paisible de cette petite communauté. Savoir à qui on peut faire confiance devient une question de vie ou de mort. Si j’évite généralement de lire des histoires qui se passent pendant la 2ème Guerre Mondiale, je suis en revanche très fan de romans centrés autour d’une maison. J’ai absolument adoré celui-ci, qui bénéficie d’une excellente VF. Malgré sa taille, je l’ai dévoré en deux ou trois jours. Il m’a à la fois passionnée et beaucoup émue sans pour autant me plomber le moral.
3. « Downlands » de Norm Konyu, traduit par Patrice Louinet. Chaque village a ses histoires – celles des vivants et celles des morts. James Reynolds, 14 ans, habite dans un petit village du sud de l’Angleterre. Après le décès soudain de sa sœur jumelle Jennifer, il demeure hanté par ses dernières paroles : elle aurait aperçu un terrifiant chien noir peu avant de mourir. Or dans le folklore local, l’apparition de cette créature est considérée comme un présage funeste. Avec l’aide d’une vieille voisine, Mme Walker, que les enfants du village surnomment craintivement « la sorcière », James se plonge dans l’histoire locale, et part à la découverte des légendes, croyances et faits divers des hameaux avoisinants. Ses investigations le mèneront bien au-delà de ce qu’il aurait pu imaginer… Je me suis laissée happer avec délice par ce gros roman graphique envoûtant, à mi-chemin entre conte surnaturel et récit initiatique.
4. « Paris chéri ». Après « Le bazar », c’est mon deuxième sticker book de Zoe de las Cases. Bien qu’il comporte certaines illustrations spécifiques à Paris, la plupart d’entre elles évoquent juste la France en général, ou une grande ville européenne lambda.
5. Que penser de la dark romance? J’avoue: je fais partie des gens qui ont une très mauvaise opinion de ce genre de littérature sans en avoir lu un seul ouvrage. Mais ce podcast intelligent d’ActuSF est venu à bout de mes préjugés.
5. Mes nouvelles baskets asymétriques Pulse dans la couleur Peach Melba. Belles, bien larges et confortables (quoi qu’un chouïa longues: si vous êtes entre deux pointures, commandez celle du dessous).
6. « Le volume du temps » de Solvej Balle, traduit par Terje Sinding. Antiquaire spécialisée dans les livres anciens, Tara Selter se retrouve coincée dans une boucle temporelle et revit perpétuellement la journée du 18 novembre. Si le pitch de cette série danoise peut faire penser à celui du film « Un jour sans fin », la ressemblance s’arrête là. « Le volume du temps » n’est pas du tout une comédie romantique, mais une exploration philosophique et quelque peu vertigineuse du concept de temps. Chaque tome compte à peine plus de 200 pages et se termine par un événement qui change la donne pour la suite. C’est complètement dingo et, de mon point de vue, très addictif. En revanche, on y chercherait en vain de l’émotion ou une exploration poussée de la psychologie de l’héroïne. L’histoire est racontée à la première personne, en phrases courtes et simples totalement dénuées d’affect. Avant tout, il s’agit d’une expérience intellectuelle. Il y aura 7 tomes en tout, dont 4 sont déjà disponibles en français. Je ronge mon frein en attendant la parution du 5.
7. « J’ai un ami », avec un texte de Manon Fargetton et des illustrations de Lili Wood. « J’ai un ami. Chaque fois que j’arrive, il m’attend. On construit les plus beaux châteaux. Et puis on les écrabouille ! On apprivoise des bêtes féroces. On invente des chemins qui n’existent pas. On s’y perd un peu, pour voir. Pendant que je me baigne, mon ami veille sur moi en sifflant des chansons étranges. Il cache des cadeaux pour que je les trouve. Parfois, quand il frissonne, tous les oiseaux s’envolent d’un coup ! » Je mentirais en disant que le thème de cet album jeunesse me touche ou m’intéresse. En revanche, je suis fan des bords de mer dessinés par Lili Wood, au point de m’être offert une de ses sérigraphies il y a déjà quelques années. Et là, j’en ai 48 pages pour moins de 14€.
8. Les derbies ajourées Romane d’Odaje (ex M. Moustache). J’ai profité d’une promo récente pour m’offrir ces chaussures de mi-saison, car j’en avais un peu assez de porter toujours les mêmes bottines ou les mêmes ballerines. Elles me rehaussent juste ce qu’il faut tout en restant très « marchables ».
9. Le numéro 3 du magazine de design Never Too Small, consacré au Japon. Faute de le trouver en librairie, je l’ai commandé directement sur leur site. (En anglais)
10. Ce book nook qui montre la façade d’un restaurant japonais serait parfait sur l’étagère de ma bibliothèque consacrée à la littérature culinaire japonaise. (Ceci n’est pas un lien affilié, car j’ai décidé d’arrêter tout partenariat avec Amazon; mais dans ce cas précis, je ne trouve le produit en stock nulle part ailleurs au moment où je rédige ce billet.)
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