
Lundi:
★ Aujourd’hui, je déteste cordialement la Moi de cet été qui a décidé que ce serait chouette de se faire l’inauguration de Montreuil mercredi, et qui a réservé ses billets de train en conséquence. J’veux pas y aller j’veux pas y aller j’veux pas y aller.
Mardi:
★ Ah, l’éditeur avec qui je me réjouissais de papoter au salon n’a en fait pas prévu d’y aller. Il ne me restera donc « que » 5 personnes à voir – dont 3 que je ne connais pas encore – réparties sur 4 stands et 2 niveaux, au milieu d’1,8 million de visiteurs. Je me motive en me disant que c’est la seule occasion dans l’année où je peux croiser d’un coup (presque) tous les gens avec qui je travaille.
Mercredi:
★ Un peu après midi, je rejoins Isa à notre hôtel près de la gare de Lyon. Le réceptionniste super sympa m’annonce que j’ai été surclassée: rien de foufou, mais ma chambre est plus grande que prévu. Ma foi, c’est toujours agréable – et très propre, sans aucune trace de punaises de lit (ma grande phobie quand je ne dors pas chez moi).
★ Nous allons déjeuner au Shodai Matcha de Bastille, passons regarder les robes brodées chez Voriagh, faisons un tour chez Papier Tigre et goûtons au salon de thé Aurava, visiblement dépassé par son propre succès depuis que la fondatrice de Coucou Suzette en a fait la pub sur les réseaux sociaux. Puis, pour tuer le temps, nous allons regarder les vitrines de Noël des grands magasins sur le boulevard Haussman, faisons les andouilles dans un Undiz et passons au Fioko Shop où chacune de nous achète une blind box Stitch.
★ Nous arrivons à Paris Expo Montreuil à 18h40 et prenons place dans la file d’attente, qui s’allonge rapidement mais n’avance pas. Bientôt, une rumeur se propage: il y a une panne d’électricité générale dans le quartier; les exposants et les visiteurs de l’après-midi sont coincés dans le noir à l’intérieur. Finalement, vers 19h, on nous annonce que l’événement est annulé et on nous demande de nous disperser pour permettre l’évacuation du bâtiment. C’est peu dire que nous sommes dépitées d’être venues à Paris (et, dans mon cas, d’avoir stressé comme une malade pendant des jours) pour rien.
★ Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, nous retournons vers Opéra et mangeons chez Aki, où je fais découvrir les okonomiyaki à Isa. Quand nous rentrons à l’hôtel, mon Apple Watch affiche 21000 pas, et je suis sur les rotules aussi bien physiquement que nerveusement.
Jeudi:
★ N’ayant rien de précis à faire aujourd’hui, nous prenons notre temps pour déjeuner à l’hôtel. Puis nous allons faire l’ouverture de Shakespeare & Co, où des travaux d’aménagement viennent d’être réalisés à l’étage pour faciliter la circulation des visiteurs. Nous ressortons avec un bouquin chacune (évidemment), et le même puzzle représentant la devanture du magasin.
★ Comme il fait beau, nous marchons jusqu’au Renard Doré au lieu de reprendre le métro. A 11h30, nous faisons l’ouverture du Burgart voisin, où je commande sagement une salade à la place des frites avec mon Basic Mountain sans speck. Mon Gentil Généraliste serait fier de moi.
★ Histoire de compléter la tournée des grands magasins, nous nous rendons ensuite au Bon Marché, où la déco sobre et de bon goût contraste assez fort avec celles du Printemps et des Galaries Lafayette. Puis je quitte Isa, dont le train de retour est beaucoup plus tard, pour retourner à l’hôtel chercher ma valise et me diriger vers la gare de Lyon.
★ Après la pause habituelle au Train Bleu, je découvre que mon Ouigo est retardé d’un quart d’heure au départ, et je commence à m’inquiéter pour ma correspondance à Toulon. De fait, nous arrivons 25 mn plus tard que prévu: pas assez pour justifier un remboursement partiel du billet, mais juste assez pour me faire manquer le TER de Monpatelin. Plutôt que d’attendre le suivant une heure ou de prendre un bus au trajet interminable, je décide de m’offrir exceptionnellement un taxi car je suis épuisée et n’aspire plus qu’à m’écrouler chez moi.
Vendredi:
★ Les 72 000 signes du jour ont été enfantés dans la douleur. Plus jamais ça. En fin de journée, je n’ai même pas l’énergie de me traîner jusqu’au village pour faire des courses.
Samedi:
★ Réveillée spontanément avant 7h, je décide d’aller faire mon tour en ville ce matin plutôt que cet après-midi. Je ne suis pas la seule à avoir eu cette idée: le Charl’s Café est plein dès l’ouverture de la librairie. Je ne comptais pas acheter de livres après le carnage d’Edimbourg, mais je me laisse quand même ensorceler par le beau jaspage et la promesse de dark academia de ce roman.
★ Je voulais passer le reste de la journée à bouquiner; en réalité, j’alterne phases de lecture et d’assoupissement sous mon nouveau plaid panthère (mon seul achat du Black Friday). Je suis aussi tonique qu’un concombre ratatiné.
★ Je ne retrouve un peu d’énergie que pour regarder un épisode de la saison 2 d’ « Arcane » en stéréo avec Chouchou. Entre le chara design fabuleux, l’univers cyber/steampunk, la bande-son qui dépote et l’histoire à la fois tragique et émouvante, je suis vraiment hyper fan de cette série.
Dimanche:
★ Journée flemme où je me contente de mettre en ligne des annonces Vinted, de préparer des colis, d’avancer un peu sur le puzzle qui me donne du fil à retordre depuis le mois dernier, de préparer une quiche épinards-tomates séchées qui me fera plusieurs repas et d’avancer sur mes lectures en cours. Encore 3 semaines de rythme de boulot infernal avant les fêtes…
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Petite question intéressée d’une lectrice régulière : comment s’appelle l’hôtel proche de la gare de Lyon ? Un grand merci d’avance !
C’est le Marceau Bastille, rue Jules César.
Super, merci !