1. « A man on the inside » (en VF: « Espion à l’ancienne »). Ingénieur à la retraite et veuf inconsolable, Charles mène une existence de plus en plus isolée. Sa fille l’incitant à trouver une occupation, il choisit de répondre à une petite annonce des plus étranges. Une détective privée cherche quelqu’un pour s’infiltrer dans une maison de retraite en tant que pensionnaire, afin d’élucider le vol d’un collier de rubis… « A man on the inside » est la nouvelle série de Michael Schur, à qui on doit notamment le fabuleux « The Good Place ». Le propos n’est pas aussi original ni aussi brillant, et on sourit plutôt qu’on rit des bévues du héros octogénaire. Mais il y a aussi quelques jolies considérations douces-amères sur la vieillesse et les rapports humains. « All any of us really want is more time with the people we love »… Et je trouve ça super que, dans la lignée de « Grace et Frankie », on commence enfin à traiter les personnages âgées comme des sujets dignes d’intérêt en fiction. 8 épisodes sur Netflix.
2. Les combinaisons non-genrées de Houblon Platine. Si j’étais sûre que ça m’aille, je m’en commanderais volontiers une rouge.
3. « The spellshop » de Sarah Beth Durst. Kiela has always had trouble dealing with people, and as librarian at the Great Library of Alyssium, she hasn’t had to. She and her assistant, Caz, a sentient spider plant, have spent most of the last eleven years sequestered among the empire’s precious spellbooks, protecting the magic for the city’s elite. But a revolution is brewing and when the library goes up in flames, Kiela and Caz steal whatever books they can and flee to the faraway island where she grew up. But to her dismay, in addition to a nosy – and very handsome – neighbour, she finds the town in disarray. The empire has slowly been draining power from the island, and now Kiela is determined to make things right. But opening up her own spellshop comes with its own risks – the consequence of sharing magic with commoners is death. And as Kiela starts to make a place for herself among the townspeople, she realizes she must break down the walls she has kept so high… Pile le genre de cosy fantasy qu’il me fallait pour terminer l’année. J’espère qu’un éditeur aura la bonne idée de le traduire en français.
4. « Comment les traumas impactent le cerveau? ». Deuil, agressions sexuelles, physiques, morales, attentats, accidents, humiliations répétées… Comment le cerveau encaisse-t-il ce type de traumatismes? Comment fonctionne la mémoire traumatique, et pourquoi les douleurs passées sont-elles aussi persistantes dans le présent des victimes? Comment expliquer ces cauchemars, ces douleurs chroniques, ces pathologies psychologiques, ces addictions, ces troubles du comportement qui altèrent la vie des traumatisé.es? Quelles sont les voies de guérison durable et de résilience? Une émission de 45 mn sur France Inter.
5. Des granny squares en forme de tête de chat, pour les crocheteuses parmi vous. (En anglais)
6. L’Instagram d’Ally Crowley-Duncan, alias « Piper Ally », qui joue de la cornemuse d’une façon très moderne et souvent très rock. J’adore!
7. Le puzzle Visages kawai de la marque néerlandaise Studio Inktvis.
8. « Rapaces nocturnes: c’est chouette », autre émission passionnante de France Inter consacrée à un de mes intérêts spéciaux. Vol silencieux, capacité à tourner la tête à 270°, très bonne vision binoculaire et sens de l’ouïe très développé: autant de caractéristiques qui font des strigiformes des rapaces nocturnes si particuliers. Comment les étudie-t-on et quelles sont les menaces qui pèsent sur ces oiseaux?
9. Cette besace léopard Hindmarch, dégotée à Bruxelles chez Hopono, est d’une douceur tout simplement irrésistible. D’ailleurs: je n’ai pas résisté.
10. « Il n’a jamais été trop tard », le prochain roman de Lola Lafon, paraîtra le 8 janvier. Non, je ne sais pas de quoi il parlera, et peu m’importe. Ce que j’aime, c’est l’écriture incendiaire de cette autrice et le regard sans concessions qu’elle porte sur le monde.
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