De toutes les fêtes du calendrier, Halloween est la seule que j’apprécie. Pas d’obligation de cadeaux et la possibilité de se promener déguisé en n’importe quoi sans finir au poste de police? Je prends! Et puis, elle survient à la fin du mois d’octobre qui est ma période préférée de l’année avec ses arbres flamboyants et ses températures qui rafraîchissent, ouvrant la porte à la saison de la cosytude. Donc, j’avais envie de faire quelque chose de spécial à cette occasion. Et parmi les différentes idées que j’avais en tête, j’ai jeté mon dévolu sur un séjour à Pairi Daiza, où nous n’étions pas retournés depuis deux ans.
Dès l’entrée, nous avons pu admirer les travaux effectués récemment dans le parc, avec le nouveau tunnel d’accès bordé par de grandes et belles boutiques, ainsi que la création d’un nouveau royaume appelé les Iles du Soleil Levant. Comme son nom pouvait le laisser présager, il a été installé en grande partie sur le lac central, en-dessous du royaume de Ganesha. J’avoue avoir été un peu déçue: si les décors sont assez réussis, on y trouve très peu d’animaux. Quelques daims, des écureuils volants qui ne se sont pas montrés, un tanuki et basta.
Pour le reste, comme nous connaissons bien le parc à ce stade, nous avons décidé de nous concentrer sur les animations d’Halloween sans chercher à voir tous les animaux – juste nos préférés. Hippopotames, pandas et chauve-souris pour moi, éléphants pour Chouchou, tigres blancs pour nous deux. En nous dirigeant vers leurs enclos, nous avons pu voir que d’autres aménagements avaient été réalisés dans le parc: extension du chemin couvert dans le Royaume du Milieu, transformation du Cap Austral, nouvelle serre pour les pélicans… En revanche, la passerelle aérienne était fermée.
Mais ce que nous avons indéniablement le plus apprécié, c’était la parure automnale du parc. Nous n’y étions jamais venus à cette période de l’année, et je n’ai pas peur de dire que c’est en octobre qu’il est le plus beau. Les espèces végétales variées qui l’agrémentent ont été bien choisies; elles offrent un éventail de couleurs somptueuses.
Nous avons pris le temps de découvrir la partie Nouvelle Frontière que nous n’avions encore jamais explorée – celle où se trouve les hébergements qui ressemblent à des trous de hobbits. Nous y avons croisé des pandas fantômes montés sur des monocycles au milieu des ours, des loups et des élans.
Les décorations d’Halloween qui m’avaient attirée ce week-end-là valaient vraiment le détour. Impossible d’en dresser une liste, mais entre les figurants costumés rigolos ou effrayants qui arpentaient les allées, les citrouilles, les tombes, les cercueils et les squelettes disposés ça et là, les opportunités de photos ne manquaient vraiment pas. Alors que je posais pour Chouchou devant un chaudron éclairé de vert, plusieurs mamans ont poussé vers moi leur enfant pas rassuré du tout en brandissant leur smartphone d’un air suppliant. Chaque fois que je tentais de m’esquiver, il en arrivait une autre, jusqu’à ce que quelqu’un finisse par s’écrier: « Non mais elle ne travaille pas là! », et que je parvienne à m’échapper. Je veux bien bosser à Pairi Daiza, moi, mais plutôt pour m’occuper des animaux que pour divertir les humains. Merci, bisous.
Comme nous passions la nuit au parc, un dîner était prévu dans notre forfait. Nous avons fait l’ouverture de l’Izba où, comme d’habitude, nous avons terriblement bien mangé (alors que les autres restaurants du parc sont plutôt chers et pas terribles). Le buffet offrait un choix fabuleux, mais nous avons su rester raisonnables: nous étions déjà fatigués, et il fallait encore trouver l’énergie de repartir dans le parc pour admirer les animations nocturnes.
Nous avons assisté au très beau mapping au-dessus du lac (un bateau pirate! un poulpe géant!) mais jamais trouvé le squelette de girafe haut de quatre mètres et sans doute manqué pas mal d’autres trucs. Notre forfait nous donnait également l’accès au nouveau spa de Pairi Daiza, qui propose toute sorte de services très alléchants, mais impossible d’être partout à la fois. A 21h, nous étions écroulés dans notre chambre avec vue sur l’enclos des ours polaires. Nous nous sommes endormis les rideaux ouverts en espérant qu’ils viendraient peut-être nous rendre une petite visite pendant la nuit…
Ha merci beaucoup pour ce retour d’expérience! Je n’ose plus y aller le weekend, encore moins lors des événements saisonniers, par peur de la foule. Ca allait?
La passerelle aérienne est fermée depuis au moins de 2 ans… A chaque fois, je vais voir, mais pas sûre qu’elle réouvre un jour. Fun fact, il y a quelques années, nous avions repéré la maison dans les arbres et cherché en vain comment y grimper… sauf que c’est la maison du patron 😀
Nous y étions allés en septembre 2022 et la passerelle était encore ouverte, apparemment nous avons bien fait d’en profiter. Nous avons aussi essayé de grimper dans la maison dans les arbres et je suis dépitée chaque fois que je la vois. Pour la foule, il y avait du monde, mais le parc est assez grand et ça allait.