La semaine en bref #352

Lundi:

★ La pluie nous pousse à fuir Pairi Daiza bien plus tôt que prévu. Mais nous avons pris des centaines de photos hier, bien profité des décos et animations d’Halloween, et mitraillé sous tous les angles l’ours qui s’ébattait dans l’eau devant la fenêtre de notre chambre (billets à venir). Le contrat est plus que rempli. Et puis, ça nous laisse le temps de défaire notre valise et de lancer une lessive, histoire que je puisse reprendre le boulot sur les chapeaux de roue demain à l’aube blême.

Mardi:

★ Comme le PDF de la VO tarde à tomber, j’espérais que cette trad que je veux vraiment faire serait repoussée de quelques semaines, voire de quelques mois. Mais non: il la faut toujours pour fin décembre. 500 pages en plus des trois romans – dont deux gros – que je traduis déjà en parallèle. Je ne sais pas trop ce qui m’a pris d’accepter. (En fait, si, je sais très bien: j’adore le texte, les sous tomberont à pic, et mon ego démesuré me pousse à croire que je peux plier les lois de l’espace-temps. Nous verrons bien ce qu’il en est vraiment.)

★ Une amie qui vient d’accoucher m’informe qu’elle se réjouit d’avance à l’idée de ne jamais remettre ça. Bien qu’éprouvante, la naissance n’a visiblement pas entamé son sens de l’humour!

Mercredi:

★ J’ai bien fait de laisser ma parka à Chouchou en quittant Bruxelles ce matin: il fait 25° à Toulon, les gens sont encore en T-shirt et en sandales.

★ Affreuse surprise en arrivant chez moi: « mon » arbre, le sublime pin de 20 mètres de haut qui se dressait à l’arrière de ma résidence, a été abattu. Probablement pour permettre la création d’un accès indépendant au lotissement voisin. Il laisse un vide immense dans le paysage et dans mon coeur. (Accessoirement, on n’arrête pas de dire qu’il faut arrêter de bétonner la Côte d’Azur parce que les sols ne filtrent plus l’eau et que la température augmente d’année en année, mais c’est le troisième grand arbre qu’on abat autour de chez moi pour de simples raisons de commodité humaine. Je dis ça je dis rien.)

Jeudi:

★ Ma journée de boulot: 7h devant mon ordinateur (8h-12h, 13h-16h), 78 000 signes traduits et la conviction que je suis soit complètement cinglée et en route pour un burn-out d’ici fin décembre, soit une horrible feignasse quand je pense à toutes ces années où j’aurais pu bosser deux fois plus. J’espère ne pas avoir de mauvaise surprise en me relisant – même si je m’attends à avoir plus de boulot que d’habitude.

★ Et après tout ça, il faut encore que je sorte pour marcher et ne pas me transformer complètement en outre molle. Ce sera un aller-retour à l’hypermarché le plus proche, histoire de remplir mon frigo de trucs à peu près sains et très rapides à préparer. Parce que bon, je ne vais pas cuisiner en plus du reste.

Vendredi:

★ En descendant la poubelle, je me fais alpaguer à l’entrée de la résidence par ma voisine végane et par un des occupants du rez-de-chaussée. Celui-ci me vomit dessus tout un tas de problèmes qu’il a décelés avec le syndic, notamment à propos de la fameuse fuite d’eau qui nous a coûté une blinde et pour laquelle nous n’avons pas été dédommagés. J’ai beau répéter que je ne suis plus au conseil syndical et que je ne connais rien aux lois régissant le domaine spécifique dont il me parle, il refuse de me laisser partir. Au bout d’une demi-heure, je finis littéralement par le planter là. J’étais déjà lessivée après ma journée de travail; là, je vais clairement vivre à crédit de cuillères pendant plusieurs jours. Heureusement que demain, c’est le week-end.

Samedi:

★ Aujourd’hui, je suis censée déjeuner avec mes préférées, faire quelques courses et enfin prendre un grand bol d’air. Mais la météo est tellement affreuse que je décide de reporter notre lunch à samedi prochain.

★ N’en pouvant plus de tourner en rond chez moi, je finis par craquer en début d’après-midi et par sauter dans un TER. Je reviens à peine deux heures plus tard, trempée de la tête aux pieds. Mais j’ai posté mes colis Vinted Go, acheté du sencha au Palais des Thés (comme une gourde, j’ai oublié d’emporter mon bien-aimé substitut de Yu Zi Hua Cha), fait une pause chocolat chaud-muffin au Charl’s Café et encore grossi ma PAL. J’ai également, alors que je cherchais des baskets de fitness, acquis par inadvertance une énième paire de babies. Oups.

Dimanche:

★ La météo ne s’améliore pas beaucoup. Je sors quand même faire mon marché. Les commerçants habituels, eux, n’ont pas été si bêtes et sont restés au sec chez eux. L’essentiel, c’est que mon primeur soit ouvert et que les patates douces jaunes produites uniquement dans le Var soient arrivées. J’en prends deux kilos pour envoyer à ma famille.

★ J’avais adoré les deux premiers tomes d' »A boire et à manger », moins aimé les deux suivants, et là après en avoir poussivement ingéré 100 pages, j’abandonne le tome 5 en cours de lecture. Dans la foulée, je mets en vente sur Vinted l’unique dessin de l’Abécédaire de Noël de Guillaume Long que j’avais réussi à acheter. Ce n’est plus ma came, et comme je lutte contre l’accumulation de brols inutiles: tout doit disparaître.

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