La semaine en bref #337

Lundi:

★ Quelle belle journée pour se réveiller en démocratie. Oui, 12 millions de votants RN, ça fait peur, mais on a maintenant 3 ans pour tenter de corriger le tir.

★ Entre la très grosse charge de travail de ces dernières semaines et des rentrées d’argent imprévues, j’ai décidé de prendre 15 jours de vacances. Et déclaré que j’allais passer ce laps de temps à me chouchouter, parce que je le vaux bien.

★ Du coup, après avoir consacré la matinée à de menues tâches administratives, je m’offre un massage cranio-facial super-agréable, et le soir, je passe une grosse demi-heure au téléphone avec Attila qui me donne des nouvelles de toute la famille.

Mardi:

★ Trois semaines après la deuxième tentative d’arrêt de mon traitement contre l’endométriose, mes règles sont de retour. J’ai plus de 53 ans, bordel! Ca va s’arrêter quand, ce cirque? (Peut-être pas tout de suite, m’informe aimablement un ami de Chouchou à qui je viens d’annoncer la nouvelle par erreur, et dont la femme n’en est toujours pas sortie à presque 57 ans.)

★ Alors que je me rends à la pharmacie pour racheter de l’Optimizette, je croise Amaury qui rentre du boulot. On se congratule mutuellement pour la victoire du NFP aux législatives tout en convenant qu’il reste encore beaucoup de pain sur la planche. Sur ces entrefaites, survient Amandine avec qui on commence à discuter des affaires en cours de la copro. C’est très sympa mais ça s’éternise, alors que je ne suis pas à mon plus étanche et que je ne vais pas tarder à prendre un coup de soleil.

Mercredi:

★ Une de mes ex-éditrices (chez le client mauvais payeur que j’ai envoyé bouler à l’automne dernier) me recontacte: elle bosse désormais pour une autre maison, et serait ravie de collaborer de nouveau avec moi dans de meilleures conditions. D’ailleurs, elle me propose immédiatement un assez gros texte à rendre pour le début de l’année prochaine. Ce qui, a priori, boucle mon planning du second semestre. Je suis ravie.

★ L’activité fun du jour, c’est la préparation de nos vacances d’octobre – un circuit dont Chouchou rêve depuis longtemps. Et plus je me renseigne sur les possibilités, plus je vois des photos de paysages, plus je suis emballée moi aussi.

Jeudi:

★ Direction Aix-en-Provence pour le circuit habituel, seule cette fois car Isa est en vacances. J’ai très bien choisi mon jour: alors que les températures stagnaient autour de 30°-32° depuis mon arrivée dans le sud, aujourd’hui, elles font une pointe à 37°. Autant dire que ça rend la flânerie dans des rues écrasées de soleil nettement moins agréable. Je fais des sauts de puce de magasin en salon de thé pour rester à l’ombre et me réhydrater. N’empêche qu’en fin de journée, mes pieds sont ruinés.

★ Est-ce que juste avant de rentrer à la Maison du Collectionneur, je me rends compte que mes poches sont sur mes fesses et que j’ai passé toute la journée avec ma robe devant-derrière? Personne ne peut rien prouver.

Vendredi:

★ Je quitte l’hôtel vers 11h, après avoir bien profité de ma chambre délicieusement climatisée. Incapable de marcher longtemps, je passe la fin de la matinée à l’hôtel de Caumont. Quelques menues emplettes à la boutique qui propose toujours de très jolies choses, une hésitation devant l’expo « Bonnard et le Japon », et finalement un thé dans la galerie en attendant l’ouverture de la cuisine. Je déjeune d’une Madame Butterfly fraîche et croquante suivie d’un Saint-Honoré à se damner, mais que je ne parviens pas à finir.

★ Puis je prends le chemin du retour à Monpatelin. A la gare, je viens à peine d’acheter un billet de train qu’on annonce la suppression du TER que je comptais prendre – alors que le suivant est une heure après. Je me rabats sur un car Zou qui va bien plus vite et qui est équipé du wifi, mais qui me donne mal au coeur comme à chaque fois. J’ai rarement été aussi contente d’arriver chez moi et de me poser.

Samedi:

★ Mal dormi à cause de la chaleur. Renonçant à mon projet d’aller manger une glace sur le port avec Gaby, je passe la journée à glander (traduction: faire des paquets Vinted, jouer à June’s Journey, préparer un crumble à la pêche et lire la bédé achetée à Aix) chez moi avec les volets cabanés.

★ Après: mon bras droit a une tension artérielle supérieure à mon bras gauche, voici: ma jambe droite a une appétence supérieure à celle de ma jambe gauche. 7 piqûres de moustique d’un côté et zéro de l’autre. Clairement, la droite c’est le mal. (Un message politique subtil se cache dans ce billet; saurez-vous le repérer?)

Dimanche:

★ On s’imagine que les coiffeurs sont les champions du jeu de mots pourri. Puis on tombe sur une boucherie nommée « L’escale hop ». (Pour les curieux.ses, c’est à Caen, et ça fait relais colis.)

★ Je passe tout l’après-midi sur le dernier tiers des Corrections Maudites. Le texte a été tellement remanié depuis la version soi-disant traduisible que je ne suis même plus certaine que l’intrigue tienne encore la route. Mais à ce stade, je m’en fous: je ne peux plus blairer le bouquin et je veux juste en être débarrassée.

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