La semaine en bref #334

Lundi:

★ La semaine commence par une bonne nouvelle: je serai réglée dès jeudi pour l’erreur de calcul d’à-valoir que j’ai récemment fait remarquer à un de mes éditeurs. Du coup, je me précipite sur le site internet du Post 1898 pour faire une réservation. Notre dernier séjour là-bas remonte déjà à 2020; nous avons du temps et des photos à rattraper! (Et aussi, je voudrais publier une Google Map de mes bonnes adresses à Gand, ce qui implique un petit rafraîchissement sur place.)

★ Ma gynéco m’ayant informée que le dosage hormonal ne sera pas fiable tant que je prendrai un traitement pour mon endométriose, je fais une deuxième tentative d’arrêt pour voir où j’en suis niveau ménopause. En croisant les doigts pour ne pas encore me prendre un retour de règles hémorragiques.

Mardi:

★ Je récupère les corrections d’une de mes trads récentes. Surprise: la version soi-disant définitive sur laquelle j’ai travaillé n’était pas réellement la version définitive. Et entre les deux, il y a beaucoup, beaucoup de changements. Bien entendu, je dois relire et approuver tout ça pour avant-hier. Bouhouhouhou.

Mercredi:

★ La cervelle me coule par les oreilles; adieu, monde cruel.

Jeudi:

★ Premier jour de l’été. Nous n’avons pas encore enlevé la couette de notre lit, j’ai toujours un parapluie dans mon sac et je n’envisage même pas de raccrocher les rideaux anti-chaleur. Ce qui est un immense soulagement après les canicules des années précédentes.

★ Horrible expérience au Museum of Infinite Realities. D’habitude, je suis fan des événements Fever: tous ceux que nous avons testés jusqu’ici étaient fun, originaux et très photogéniques. Là, on nous fait passer un quizz superficiel, sans autre intérêt que collecter des données sur le niveau de spiritualité des participants et leur tolérance à la monétisation du savoir. La moitié des appareils ne fonctionnent pas; on nous crève les tympans avec de la musique beaucoup trop forte; on nous étouffe avec des machines à fumée qui rendent l’air irrespirable; on nous balance un contenu pseudo-philosophique totalement creux en anglais alors qu’on l’a demandé en français; on nous demande de manifester notre avenir en jetant un papier dans un chaudron géant. (J’ai écrit « PROUT »; si le système digestif de Chouchou se met à déconner plus que jamais, je ne pourrai m’en prendre qu’à moi.) Et on ne nous offre même pas la photo créée à la fin: on nous propose juste de l’acheter. A fuir.

Vendredi:

★ Mon coiffeur d’amour a 20 minutes de retard comme d’hab, de nouvelles blouses arc-en-ciel trop belles et un mari très malade. Je ressors de chez lui la tête plus légère mais le coeur plus lourd.

Samedi:

★ Je me lève de bonne heure pour aller prendre un Eurostar et rencontrer un de « mes » auteurs. Actuellement en vacances à Paris, il a accepté de faire une dédicace dans une librairie, puis de déjeuner avec son éditrice, son agente – et sa traductrice, donc. On pouvait s’y attendre connaissant ses bouquins, mais il est absolument adorable, tout comme sa femme et sa fille aînée qui l’accompagnent. Nous passons un excellent moment à bavarder de politique, d’édition, de tourisme et de nos romans préférés. Je lui soumets l’idée que j’ai eue pour un 3ème bouquin avec une de ses héroïnes que j’adore, et il a l’air de la trouver excellente (ou bien, il est juste très poli). Quand je prends congé du petit groupe vers 15h, mon tiroir à couverts est vide, mais je suis ravie et considère que mes cuillères ont été très bien dépensées.

★ Après ça, je bois un pamplemousse pressé au Train Bleu, puis prends le Ouigo qui m’amène à Toulon juste à temps pour sauter dans le dernier TER à destination de Monpatelin. C’était une journée longue et bien remplie! Même après avoir découvert que j’étais victime d’une arnaque en ligne, et malgré la chaleur limite étouffante dans ma mezzanine, je n’ai aucun mal à m’endormir.

Dimanche:

★ Qui c’est la gourde qui a oublié de rallumer son chauffe-eau hier soir, et qui va donc devoir se doucher à l’eau froide en rentrant à moitié liquéfiée du supermarché? Cémoiiiii!

★ J’ai fait tellement de trucs ce matin qu’à 14h, je m’écroule dans mon fauteuil à oreillettes bien-aimé. A 18h, je relève la tête: mais où est passé mon après-midi? Je n’ai rien strictement rien fichu – même pas avancé dans mes lectures.