Les conversations absurdes #124

Hier après-midi, à la caisse du Delhaize. Le quadra mal rasé qui nous précède a pris un poulet bio sans étiquette. Le temps de faire venir un employé qui va regarder le prix au rayon boucherie et revient, je soupire bruyamment en levant les yeux au ciel.

Le quadra mal rasé sort sa carte de son portefeuille trèèèès lentement, prend tout son temps pour payer, puis pour emballer délicatement ses petites cou-courses et tout ranger dans sa pochette tandis que le caissier commence à scanner mes articles à la vitesse de l’éclair.

J’attends qu’il se soit éloigné avec la démarche vive et bondissante d’un Gaston Lagaffe arthritique pour grommeler: « S’il savait où il peut se le mettre, son foutu poulet bio! »

« Dans le cul, commente sobrement Chouchou, qui connaît l’élégance légendaire de mes pensées. Ce qui ferait un reverse poulet farci. Un poulet farçant. »

Reader, I married him.

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