La semaine en bref #325

Lundi:

★ Après avoir retourné tout l’appartement pour retrouver les patchs à parka achetés il y a un mois et demi, je me suis décidée à en racheter un paquet afin de réparer le sac-kangourou de Chouchou dont une poche est déchirée. En remontant de la boîte aux lettres, je prédis: « Tu vas voir que le premier paquet réapparaîtra dans les 48h, et qu’il sera dans le seul endroit où je n’aurai pas cherché ». Mon bricolage terminé, je sors ma boîte à adhésifs pour ranger le second paquet, et qu’est-ce que je trouve bien en évidence sur le dessus? Me voilà propriétaire d’une quantité de patchs suffisante pour confectionner une parka neuve.

★ La tête de la vendeuse de chez Orange quand je lui demande un téléphone mobile ordinaire, « pas un smartphone, quoi », vaut son pesant de cacahouètes. « Euuuh… Il m’en reste peut-être dans l’arrière-boutique. » Elle revient avec un Nokia minuscule que je vais galérer pour utiliser, mais soit.

Mardi:

Bien sûr, le lendemain de l’achat de mes billets de train ruineux et non remboursables pour Paris, j’apprends qu’une amie d’amie fait le trajet en voiture jeudi matin et cherche des passagers. Cela dit, bien que je l’aie rencontrée une fois et qu’elle me soit très sympathique, 4 heures de socialisation ininterrompue le matin et 3 autres le soir m’auraient probablement laissée sur le carreau.

Mercredi:

★ A sa copine désespérée d’être enceinte et hésitant sur la conduite à tenir pour des raisons religieuses, l’héroïne autiste du roman que je finis de traduire déclare: « La capacité à souffrir d’un embryon est inférieure celle d’un poulet de batterie. Probablement nulle. D’un point de vue moral, un avortement en début de grossesse devrait poser moins de problème qu’un repas au KFC. » Je me la garde sous le coude pour la replacer à l’occasion.

Jeudi:

★ Pour cause de panne de réveil, j’émerge une heure plus tard que prévu alors que j’ai un Eurostar à prendre. La ligne 2, sur laquelle je comptais pour rejoindre mon hôtel directement, est fermée pour travaux sur cette portion. Ma chambre n’est pas prête, donc je ne peux pas me doucher et dois me contorsionner façon bretzel pour me changer dans les toilettes. Dans le métro, je perds ma nouvelle broche préférée que je portais pour la première fois. Le Nokia 105 acheté lundi refuse de se connecter à un réseau français – ce qui est ballot, car je devais appeler ou textoter pour me coordonner avec 3 personnes différentes. L’Anthropologie d’Opéra, que je me réjouissais de visiter enfin, est fermé car en travaux. Le Fioko Shop n’a pas été livré de la semaine et n’a plus que des Smiski en rayon. Paris, je sens bien que tu essaies de me faire passer un message.

★ Voyons le bon côté des choses: je marche beaucoup et je dépense peu de sous. J’arrive à déjeuner avec mon amie M. chez les nounours – et comme d’habitude, le temps passe bien trop vite. Après un goûter au Kintaro Café, Isa et moi faisons une promenade sympa dans le quartier japonais. Le soir, à l’inauguration du Festival du Livre de Paris, nous sommes accueillies comme des stars sur le stand de DS, où je me retiens d’acheter « Yellowface » en avant-première. Je papote trains avec Mickaël B-A et son mari, ainsi que mes collègues Axelle et Nicolas. Juste avant la fermeture, je cherche des pistes de développement avec une de mes éditrices, qui me demande de lui envoyer des propositions par mail. Bref, j’ai vidé mon tiroir à cuillères pour une semaine entière, mais ça en valait la peine.

Vendredi:

★ Isa et moi petit-déjeunons chez Binici avant de nous rendre au photobooth coréen Memoli. Je suis déçue par l’absence du chapeau-fraise. « Il est déchiré », s’excuse l’employé. A la place, Isa me fait remarquer qu’il y a un chapeau-aubergine, tout en précisant: « Mais ça n’envoie pas le même message ». De fait. C’est donc d’un poulpe que je décide de me coiffer pour grimacer devant l’objectif.

★ Nous rejoignons ensuite Kleo au Shodai Matcha de Bastille pour un déjeuner de bibimbap/poké bowl, de parfait matcha/mille-crêpes, de blagues salaces et de ragots diverzévariés.

★ Puis nous nous rendons chez Make My Lemonade où rien ne me tente (pour être honnête, j’ai été déçue par toutes les fringues achetées chez eux). En revanche, Isa et Kleo essaient des robes qui leur vont très bien. Isa achète la Natacha Secret Garden, tandis que Kleo renonce à la Lilibeth Parasol qui lui fait pourtant un look de bombasse. Tout ça parce qu’elle devrait perdre une côte pour réussir à respirer avec le 42 mais nage dans le 44. Plus personne ne veut faire d’efforts de nos jours.

★ Après avoir laissé Kleo gare de l’Est, Isa et moi descendons dans le Marais pour que je puisse voir l’autre Anthropologie parisien. Qui se révèle fermé définitivement. Les dieux du shopping ont décidé de me faire faire des économies ce week-end. Nous nous contentons donc de boire un dernier verre à la Panfoulia, un bar dont la déco baroque nous faisait de l’oeil. Puis je reprends le chemin de mes pénates bruxelloises, épuisée mais heureuse au point que j’envisage de venir à l’inauguration de Montreuil fin novembre.

Samedi:

★ Evidemment, quand il s’agit de se jeter hors du lit ce matin pour faire une liste de courses et se traîner jusqu’au Delhaize, mon enthousiasme retombe considérablement.

★ Toutes les maisons Art Déco que je voulais visiter avec mon invitation de Brussels Museums sont déjà sold out pour les Nocturnes. Je suis déception.

Dimanche:

★ Histoire d’avoir quand même mis le nez dehors ce week-end, je propose d’aller voir les canards géants installés depuis peu dans le bassin du quai du Bois à Brûler. Ils sont moches, et la file d’attente délirante chez Gaston me décourage de manger une glace. Ca se finit avec des pseudo-cramiques chez Les Merveilleux de Fred.

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