
Mardi matin, direction Aix-en-Provence en TER pour un « week-end en pleine semaine » avec mon amie Isa. C’est devenu une tradition annuelle de nous retrouver dans cette ville plus ou moins à mi-chemin entre chez elle et chez moi. Cette fois, elle aussi a réservé une chambre à la Maison du Collectionneur: la Madeleine Castaing pour elle, la Ponti pour moi. On se rejoint sur place vers 13h, et après avoir déposé nos bagages, on va manger dans le petit syrien sympa juste à côté. Poulet au sésame et légumes rôtis pour tout le monde!

L’après-midi commence par un carnage shoppingesque bien au-delà de ce que j’avais prévu. Je m’échauffe avec quelques menues bricoles chez Sostrene Grene. J’enchaîne avec deux masques steampunk et un collier gorgone à La Taverne de Platon (où je me retiens de partir également avec une canne boussole/longue-vue absolument sublime). Je continue avec un parfum d’ambiance Fragonard (mais c’est la faute de l’hôtel: ils en ont mis dans ma chambre, et l’odeur est tout simplement divine). Je réussis enfin à choper une demi-douzaine de madeleines à l’orange chez Christophe. Je rafle une bédé non-prévue au programme à la Bédérie (mais c’est la faute d’Isa qui s’est lâchée et m’a donné le mauvais exemple).

Enfin, nous atteignons l’Antre de Calliopée où je dédaigne courageusement les livres pour me contenter d’un délicieux jus de pomme-basilic et d’un non moins délicieux cheesecake à l’ananas. En revanche, comme je suis fourbe, je persuade Isa d’ajouter « Du thé pour les fantômes » à sa cargaison livresque déjà considérable. Quand nous ressortons, il est 17h, et nous décidons de repasser à l’hôtel poser nos emplettes. Sans vouloir balancer, je suis loin d’être la plus encombrée des deux!


Après avoir pris quelques photos dans la chambre d’Isa avant qu’elle défasse son lit, nous dirigeons vers le restaurant sur lequel nous avons jeté notre dévolu pour le dîner. Nous nous arrêtons en chemin chez Sézane ou je résiste très facilement car ce n’est pas du tout une marque que j’aime, puis chez Paul Marius où je craque malgré moi sur une petite sacoche au style très steampunk. Mais bon, je serai terriblement lookée quand on retournera à Phantasialand.

Nous faisons un repas parfait au Quatre: déco poulpesque jusque dans les toilettes; plats un peu recherchés, savoureux et bien dosés en quantité; service fort sympathique et ambiance musicale du début des 90’s. Je ne manquerai pas de rajouter l’adresse sur ma Google Map d’Aix.



Nous rentrons à l’hôtel un peu après 20h30 et nous replions chacune dans sa chambre pour une soirée au calme – même si, pour ma part, je passe un petit moment à me battre contre l’écran plat qui affiche une oeuvre d’art et que je ne parviens pas à éteindre. J’ai fait pas loin de 15 000 pas aujourd’hui, et je m’endors rapidement dans mon lit si confortable au milieu d’une montagne d’oreillers.
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