1. « Les carnets de l’apothicaire ». Formée dès son plus jeune âge par son père apothicaire, Mao Mao est un jour vendue comme servante au palais de l’empereur. Prisonnière dans les arcanes du pouvoir, elle attire l’attention de Jinshi, un séduisant haut fonctionnaire qui la promeut lorsqu’il découvre son talent pour confectionner des potions. Désormais goûteuse, Mao Mao met ses connaissances au service des gens du palais pour les soigner, mais aussi pour déjouer les mystères et les complots qui se trament… J’avais lu le premie tome du manga, et trouvé ça sympa sans plus. Sur la recommandation d’Isa, j’ai testé l’anime avec Chouchou et… il est mille fois plus drôle – plus irrévérencieux aussi. Le caractère blasé, flegmatique et hyper terre-à-terre de l’héroïne ressort beaucoup mieux; sa relation avec le personnage masculin principal, devant qui toutes les autres femmes se pâment tandis qu’elle le traite comme un insecte répugnant, est absolument hilarante. Et j’adore les sous-titres français super chiadés, y compris là où le japonais originel l’est beaucoup moins (« Hai » devient « Tout le plaisir est pour moi »; « Wakarimasen », « Je ne suis pas devin »…). En cours de diffusion sur Crunchyroll.
2. « Ceux qui s’aiment se laissent partir » de Lisa Balavoine. « Est-ce qu’on peut éviter les peines, la mélancolie, ce qui se répète, tous ces chagrins qu’on se trimballe et qu’ensuite on se transmet, est-ce qu’on peut les remiser, sous des pulls trop grands, dans les bras d’un amour de passage ou dans les mots qu’on écrit, est-ce qu’on peut seulement faire comme si cela n’existait pas? » Dans ce roman intime et fragmentaire, Lisa Balavoine raconte sa mère, cette femme insaisissable avec qui elle a grandi en huis clos. Une femme séparée, qui rêve d’amour fou, écoute en boucle des chansons tristes et déménage sans cesse, entraînant sa fille dans une vie tourmentée. Entre fascination et angoisse, l’enfant se débat auprès de cette figure parentale attachante, instable, qui s’abîme dans le chagrin, laissant ceux qui l’aiment impuissants. En choisissant de s’éloigner, la fille devenue mère ne cessera d’être rattrapée par les fantômes de son passé. Jusqu’à quand? Un court roman lu d’une traite. J’aime décidément beaucoup l’écriture et le regard de cette autrice.
3. TimeLeft: Vous voulez rencontrer des gens, et peut-être vous faire de nouveaux amis? TimeLeft vous propose d’aller à un dîner avec cinq personnes ayant un profil similaire au vôtre. Je trouve l’idée hyper chouette. Créé au Portugal, le concept vient d’arriver à Paris.
4. Ce tapis de bain « Fuck » de chez Urban Outfitters.
5. Le discours poignant de Judith Godrèche pendant la cérémonie de remise des César.
6. Les promos actuelles de Dedoles. Le site sur lequel je commande mes jolies chaussettes dépareillées casse ses prix; c’est le moment de renouveler son stock! (Leurs produits sont très solides: certaines des socquettes que je leur ai achetées datent de plusieurs années, et je n’en ai pas encore troué une seule alors que je les porte tout le temps.)
7. Ces baskets en daim rose vif M. Moustache, sur lesquelles je sauterais si je ne détestais pas autant les lacets.
8. « Sept vies à vivre », un (gros) roman graphique de Charles Masson. 1939. René a 13 ans; il vit isolé avec ses parents dans le massif des Bauges. Après la perte de ses sept frères et soeurs en bas âge, il ressent le besoin de vivre pour eux. De son service militaire à son retour à la ferme familiale, du deuil de ses proches aux retrouvailles avec son amour de jeunesse, les sept vies que mène René mêlent le drame à la simplicité d’une existence dédiée aux autres. L’histoire émouvante d’un homme bon.
9. Le puzzle Into the forest de Gibsons, auquel j’ai hâte de m’attaquer dès que je l’aurai reçu.
10. The grudge book. Un journal de gratitude, c’est super – une pratique que je recommande sincèrement. Mais l’autrice Nora McInerney suggère qu’un journal de rancoeur, ça peut être très cathartique aussi: écrire sur toutes les choses qu’on rumine et tous les gens qui nous ont fait du mal, pour réussir à les laisser filer. (En anglais)
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Bonjour merci beaucoup pour cette superbe sélection. C’est précieux tous les mercredis (et les autres jours aussi). Le lien vers le roman mène vers un autre ouvrage. Peut-être est-ce déjà épuisé chez Satan. Prends bien soin de toi et belle semaine.
Non, c’était une erreur et j’ai corrigé.