1. « Four seasons in Japan » de Nick Bradley. A Tokyo, Flo (un des personnages de « The cat and the city », le premier roman de l’auteur) est en pleine crise existentielle. Son couple agonise tandis qu’elle ne trouve pas de nouveau texte à traduire. Jusqu’au jour où elle ramasse un mystérieux roman abandonné dans le métro. Celui-ci raconte l’histoire d’Ayako, une vieille femme sévère qui tient un café dans la petite ville d’Onomichi. Hantée par un passé familial tragique, elle a accepté d’héberger Kyo, son petit-fils de 19 ans, le temps qu’il repasse ses examens d’entrée à l’université. Tous deux taiseux et traumatisés, Ayako et Kyo sont d’abord incapables de communiquer ensemble. Mais un lien solide et profond va se tisser entre eux au fil des saisons. Fascinée par « Le son de l’eau », Flo se met à la recherche de l’auteur pour obtenir l’autorisation de publier sa traduction. Dès lors, son histoire se met à converger avec celle des personnages… Nick Bradley a fait une thèse sur la place du chat dans la littérature japonaise, aussi ne sera-t-on pas surpris.e d’en retrouver un dans les pages de son nouveau roman. Il a aussi été traducteur, et cela se sent dans la façon dont il parle de ce métier. Pour le reste – la beauté de son écriture, la justesse des sentiments évoqués, l’habileté avec laquelle il emboîte un roman dans un autre -, je pense que c’est juste du talent. (En anglais)
2. La robe Diane de la nouvelle collection Automne-Hiver 2023 de Son de Flor. En noir, parce que j’ai suffisamment de robes dans cette teinte de vert et que la coupe est pratiquement identique à celle de la robe rouge sur mesure que j’ai fait réaliser pour moi par Pinja Heikkinen l’an dernier. (Sinon, j’aime aussi la jupe Whimsical Garden.)
3. « La maison sous la maison » d’Emilie Chazerand. Albertine, 11 ans, est plutôt transparente et fragile; élève discrète et diabétique, elle peine à trouver sa place au collège, où elle se fait harceler. Par chance, du côté de sa famille haute en couleurs, il y a tant d’amour et de fantaisie qu’elle n’a pas trop le temps de s’en préoccuper. Dernière fantaisie en date: cette maison étrange dans laquelle sa mère a décidé d’emménager. Une maison de conte pour enfant, fourmillante de mystères de la cave au grenier. Et dans la cave, justement… Dans la cave… il y a une porte, que seule Albertine a trouvée. Une porte qui mène au Sous-Monde et à ses habitants. J’avais adoré « La fourmi rouge », « Annie au milieu » et « Falalalala », destinés à un public ado. Ici, l’autrice s’adresse plutôt à des 9-12 ans et adapte son style en conséquence. C’est donc moins gouailleur, mais ça reste plein de très beaux sentiments. Le Sous-Monde est bien pensé, et la fin a réussi à me surprendre. Seul bémol à mon goût: les illustrations que je n’ai pas du tout aimées.
4. La collection limitée Halloween de Snag Tights. Je convoite les Grimoire, les Spidysense et les Lux Rose Quartz.
5. Les maisons absolument dingo que Creative Mom fabrique à partir de matériaux de récup genre boîtes de céréales et cartons de fast food. Si vous avez des enfants bricoleurs et que vous aimez patouiller avec eux… Je suis à deux doigts de m’y mettre pour moi toute seule, alors que je n’ai absolument pas la place de stocker le produit fini.
6. Ce gilet dark academia de Celtic Fusion Design, pour agrémenter mes robes en lin cet automne.
7. La collection de sirops bruts bios Bacanha, super pour pimper des mocktails, des thés glacés ou des limonades maison. Et le flacon fait vraiment joli sur une étagère. Nous avons adopté celui au concombre, trouvé à Bruxelles chez Urban Therapy.
8. Le puzzle La bibliothèque de l’alchimiste de la marque Eeboo. Réalisé par l’illustratrice Vasilisa Romanenko, il fait partie d’une série en cours qui comprend déjà La maison de l’alchimiste et Le cabinet de l’alchimiste. Et j’habiterais volontiers dedans.
9. Les superbes illustrations au style vintage d’Adria Marques. Ses fausses pubs d’alcool sont particulièrement réussies, mais si je devais en commander une, ce serait celle des sorcières (à la surprise de: zéro personne).
10. Le grand collier hirondelle de Lotta Djossou, pour lequel je vais probablement craquer dès que j’aurai rentré mes paiements en retard.