What I did in January 2023

En ce début d’année que j’ai souhaité placer sous le signe de la confiance, je ne me suis jamais sentie aussi bien de ma vie. Mon couple me semble plus solide que jamais – une grande source de compréhension et de soutien, de joie au quotidien et de projets stimulants. Ma santé est plutôt bonne: mes tensions artérielle et oculaire, toujours à la limite de l’acceptable, ne se sont pas détériorées, et motivée par l’achat récent d’une Apple Watch, j’ai recommencé à bouger davantage. Ce mois-ci, j’ai fait plus de 7 000 pas par jour en moyenne; certes, on est encore loins des 10 000 recommandés, mais on partait de si bas que je me félicite quand même. Mon planning pro est plein pour les six mois à venir, ce qui ne m’était pas arrivé depuis des lustres. Je sais bien que « ça aussi, ça passera » – je me fais notamment pas mal de souci pour ma fin de carrière menacée par les programmes de traduction automatique et ma retraite qui s’éloigne de plus en plus au fur et à mesure que je m’en rapproche. Mais je m’efforce de profiter au maximum de cet état de grâce tant qu’il dure, et je poursuis ma thérapie afin de capitaliser dessus pour plus tard.

Ces dernières années, je déplorais de lire de moins en moins. Aussi, en rentrant d’Edimbourg, je me suis fixé une règle: plus d’écrans après 22h. Je vais les brancher dans une autre pièce pour ne pas céder à la tentation, et au lieu de jouer ou de surfer bêtement, j’ouvre un texte imprimé sur du papier de bois d’arbre. Résultat, mes stats GoodReads remontent en flèche pour ma plus grande joie. En janvier, j’ai lu presque un livre par jour, même s’il y avait pas mal de bédés et de mangas dans le lot. J’ai fait de belles découvertes, et j’y ai gagné en qualité de sommeil.

Autre chose que je déplorais beaucoup: ma consommation anxiogène d’actualités en ligne. La détox complète n’est pas pour moi, car je veux rester informée et consciente du monde dans lequel je vis. Mais désormais, je ne consulte plus les nouvelles que le matin en me levant. Le reste de la journée, je n’y pense presque pas. Et je ne vais sur Twitter qu’une fois par semaine, vite fait pour prendre des nouvelles des contacts qui ne sont pas sur les autres réseaux sociaux. Dès lors que je me suis autorisé cet ajustement perçu (par moi-même) comme égoïste, la colère perpétuelle qui m’habitait depuis des années s’est significativement apaisée, et mon anxiété chronique a baissé de plusieurs crans. Quant au monde, je pense qu’il ne s’en porte ni mieux ni plus mal.

J’ai aussi développé une tactique pour m’empêcher de partir dans des spirales d’idées noires – généralement, le soir dans mon lit, quand je n’ai rien d’autre pour occuper mon esprit. Dès que je sens poindre une angoisse quelconque ou que je commence à gamberger, je me projette dans mon appartement de rêve (un grand T2 au dernier étage d’une maison traditionnelle dans la Vieille Ville d’Edimbourg). Pour celleux qui ont une expérience de thérapie, c’est mon équivalent d’un Safe Place, sauf que je ne me contente pas de m’y imaginer: je le rénove, le meuble et le décore au fil du temps, comme je le ferais d’un lieu de vie véritable. En ce moment, je m’interroge: tapisserie ou peinture dans le salon? Jusqu’ici, je me suis toujours endormie avant d’avoir tranché.

3 réflexions sur “What I did in January 2023”

    1. Pas du tout, il est au dernier étage sous le toit; je n’habiterais jamais en rez-de-chaussée (peur des inondations et des cambriolages) et je n’ai aucune envie d’avoir un jardin.

  1. Whaou! Félicitations pour tout ce travail sur toi-même et pour ces résultats tellement prometteurs. C‘est étonnant, parfois, comment des petits gestes simples améliorent la qualité de vie de façon miraculeuse!
    Bonne continuation à toi!

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