La semaine en bref #259

Lundi:

★ Une lectrice qui avait participé à ma toute première troc party, et récupéré à cette occasion une petite robe en tricot grise achetée à Copenhague, m’envoie une photo d’elle avec en me disant que 12 ans après, c’est toujours sa robe d’hiver préférée. De fait, elle lui va infiniment mieux qu’à moi!

★ La visite à sa mère en maison de retraite aura été fatale à Chouchou: il est éliminé du Whamageddon. Grâce à une vie sociale inexistante, je tiens toujours bon.

Mardi:

★ Si les autrices des suites censées tomber début 2023 ne sont pas en retard pour rendre leur texte (ce qui arrive quand même très souvent…), mon planning est plein jusqu’à la mi-juillet. Ouah.

★ Je tombe sur un article en anglais qui fait le portrait d’une quinzaine de femmes d’influence. L’une d’elles est ma soeur. Est-ce que ça me console de ne pas l’avoir vue du tout en 2022? Pas tellement. Mais je suis ravie pour elle qu’elle vive sa meilleure vie (enfin, j’espère).

★ Je me décide enfin à laver mon gilet rouge adoré qui croupit au fond du panier à linge depuis l’hiver dernier. Machine à 30°, programme délicat, lessive spéciale laine… Pourtant, il ressort feutré. Désespoir. « Je vais jeter un coup d’oeil sur internet, des fois que ça puisse s’arranger avec du vinaigre blanc ou du bicarbonate de soude », dis-je à Chouchou. Je plaisante, mais en fait: oui, on peut ravoir un article en laine feutré avec du vinaigre blanc. Très étonnée que personne n’ait proposé qu’on s’en injecte pour soigner le Covid.

Mercredi:

★ J’apporte un colis Momox au point relais en bas de chez nous. A peine suis-je rentrée que je reçois un mail: mes boots danois viennent d’arriver. Je redescends les chercher et dis au monsieur en rigolant: « Si ça se trouve, ils ne m’iront pas et vous me reverrez dans l’après-midi ». Une demi-heure plus tard, je suis bel et bien de retour avec mon emballage rescotché et un air grognon: les boots danois, quoi que superbes, sont trop étroits pour mes pieds de hobbit. Je suis contrariété.

Jeudi:

★ J’ai beaucoup de travail, mais je n’ai pas fait de vraie pause depuis le mois de mai et je commence sérieusement à saturer. Je me déclare donc en vacances dès ce matin, même si ma moi de début janvier m’en voudra sûrement quand elle devra rattraper les 50 pages supplémentaires que je lui aurai laissées.

★ Pour 10€, mon super-cordonnier a viré les mousquetons cassés de mon vieux sac Lola rouge et cousu directement la bandoulière sur les anneaux d’attache. Pour 9,50€ de plus, il me vend une crème rénovante pile de la bonne teinte avec laquelle je peux redonner un coup de neuf aux parties décolorées du cuir. Résultat, plus la peine d’hésiter entre violet et noir pour un nouveau Lola: je vais juste remettre l’ancien en service. Mon portefeuille et la planète approuvent tous les deux.

★ Vous connaissez la fille qui a passé une demi-heure à trier sa PAL jusqu’à ce que celle-ci n’occupe plus qu’une largeur de Billy, et qui dès le lendemain, se précipite chez Filigranes pour en ressortir avec 4 nouveaux bouquins? Cémoiiiiii.

Vendredi:

★ Il fait trop moche pour mettre à exécution le plan initial, qui consistait à aller se balader en ville et à assister au spectacle son & lumières sur la Grand-Place. Pour me venger, je prépare un nouveau gâteau d’OwiOwi: le Banana Beat, dont Chouchou déclare avec ravissement: « C’est ton meilleur gâteau à la banane ever ».

★ Plus tard, nous mangeons le poulet de Nigella devant un feel good movie (« Mrs Harris goes to Paris », un genre d' »Emily in Paris » dans les années 50 avec pour héroïne une femme de ménage anglaise, et l’acteur qui joue Gabriel en comptable binoclard timide). Chouchou lance: « C’est ta meilleure itération de cette recette. Deux trucs délicieux dans la même journée, c’est exceptionnel. » Moi, aigrement: « Je te conseille de reformuler cette phrase ». Chouchou, pris de court: « Non mais le gâteau était vraiment très bon et ça aussi, alors que… ». Je crois qu’il veut divorcer et qu’il ne sait pas comment me l’annoncer.

Samedi:

★ Est-ce que comme chaque année j’ai le moral dans les chaussettes de ne pas être avec ma famille pour le réveillon? Oui. Est-ce que je relativise en me disant que je passe quand même cette journée avec ma personne préférée au monde, et qu’il y a des gens beaucoup plus mal lotis que moi? Oui, aussi.

★ Pour me distraire (et faire plaisir à mon Apple Watch qui me répète douze fois par jour que je dois bouger davantage), je retourne chez Filigranes acheter les deux tomes suivants de la série de manga feel good que je suis en train de dévorer. Puis je passe chez Schleiper chercher un carnet à remplir pendant notre voyage de la semaine prochaine. Pas évident de trouver le combo exact format A6 + faible épaisseur + pages blanches que je cherche.

★ En arrivant à la caisse, je réalise que mon porte-monnaie a disparu. Zut. La dernière fois que je l’ai sorti de mon sac, c’était jeudi chez le cordonnier. Qui se trouve justement à deux pas d’ici. J’y retourne, et non seulement il est ouvert, mais le monsieur est équipé d’une vidéo surveillance avec laquelle il me propose de remonter deux jours en arrière pour voir si j’ai oublié quelque chose sur son comptoir en repartant. On n’arrête pas le progrès.

★ En réalité, mon porte-monnaie est resté au fond du petit sac noir que j’ai récemment abandonné pour mon vieux Lola rouge: il fait ton sur ton avec la doublure, de sorte que je ne l’ai pas vu en transvasant mes affaires. Plus de peur que de mal, donc. (A part que quand je déballe mon carnet, il a ces horribles pages à points de bullet journal qui ne conviennent ni pour écrire ni pour dessiner. Je suis déception.)

★ Je sais que les critiques sont dithyrambiques, mais moi, je trouve « Glass Onion » nettement moins bon que « Knives Out », avec un mystère peu original et des personnages qui enfoncent trop de portes déjà ouvertes par l’actualité à longueur d’année. Oui, il faut cramer le 1%, mais je voulais me changer les idées, là.

Dimanche:

★ Une journée tranquille à préparer nos bagages et chercher les dernières infos pour notre voyage de demain. J’ai tellement craint de ne pas pouvoir partir que j’ai presque du mal à réaliser: sauf problème de dernière minute, ça va le faire. Doigts et orteils croisés jusqu’à demain en début d’après-midi.

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