1. L’expo « Portrait of a lady » à la fondation Boghossian. Dans le très beau cadre Art Nouveau de la Villa Empain, plus de 80 oeuvres illustrent de quelle manière la représentation de la femme a évolué au fil du temps, depuis le monopole du regard masculin et le cantonnement à la sphère domestique jusqu’à la diversification actuelle des rôles et des genres. J’ai adoré.
2. « Les promeneuses de l’apocalypse ». Dans un monde dévasté par les radiations et les catastrophes environnementales, deux jeunes filles sont sorties de leur abri nucléaire. Juchées sur leur moto électrique, elles sillonnent des paysages déserts en proie à une joie presque enfantine de la découverte… Un manga qui me fait penser à la série « Escale à Yokohama » que j’adore, avec une tonalité moins nostalgique et un dessin beaucoup plus actuel.
3. Notre nouvelle râpe microplane. Lors de notre dernier séjour en Gruyérie, c’est tout juste si Funambuline ne nous a pas tordu un bras dans le dos pour nous forcer à nous procurer cet accessoire de cuisine qu’elle juge indispensable. Et c’est vrai que pour des gros consommateurs d’ail comme nous, l’essayer, c’est l’adopter.
4. L’escape room in the dark de la Ligue Braille. Des énigmes à résoudre dans le noir le plus complet pour gagner en luminosité et pouvoir sortir de la pièce. J’aurais adoré tester, mais j’ai raté le créneau de leur passage à Bruxelles. Dans différentes villes belges jusqu’à fin août.
5. « Le Nécronomiamiam: Recettes et rites issues des univers de H.P. Lovecraft ». J’avoue: le concept peut laisser dubitatif.ve. D’ailleurs, si je l’ai feuilleté en librairie, c’était dans l’idée de me moquer. Sauf que la mise en page et les illustrations sont magnifiques, les textes pleins d’humour, et qu’à vue de nez les plats préparés devraient être tout à fait mangeables.
6. La courageuse mise au point de Stéphanie Nicot, qui fut pendant 20 ans directrice artistique des Imaginales dont elle vient de se faire évincer par une mairie facho. Ne reculant devant aucune hypocrisie et aucune bassesse, le représentant de cette dernière prétend lutter ainsi contre « les extrémismes et les populismes » (traduire: les LGBTQ+, les « féministes radicalisées » et autres affreux wokes qui prêchent l’égalité et la diversité).
7. La tente popup Wolfwise. Conçue pour avoir un peu d’intimité quand on se douche ou qu’on va aux toilettes en camping, ce gadget génial et peu encombrant sera tout aussi parfait pour une influenceuse (ou, mettons, une quinqua dodue qui sert souvent de modèle à son amoureux) désireuse de se changer hors de chez elle sans risquer de finir au poste de police le plus proche.
8. Le surréalisme domestique d’Helga Stenzel qui porte un regard si poétique sur les objets du quotidien.
9. La dernière reel de Lison Daniel qui nous rappelle que même les femmes riches ne sont pas épargnées par la charge mentale.
10. Le journal de voyage à Berlin d’Alix Garin, l’autrice du formidable « Ne m’oublie pas » qui en ce moment publie chaque soir ses pages de la journée.