1. Les sept vies de Léa. Il y a quelques années, j’avais lu et bien aimé un roman jeunesse appelé « Les sept vies de Léo Belami ». Pour cette adaptation à l’écran, les scénaristes ont conservé le principe: une mort mystérieuse survenue il y a 30 ans, et un.e ado d’aujourd’hui qui chaque matin se réveille dans le corps d’un.e des protagonistes du drame. Sauf que le héros est devenu une héroïne et que l’histoire elle-même n’a rien à voir – pour une fois, elle est beaucoup, beaucoup plus intéressante que celle du livre. Résultat, une série de 7 épisodes hautement bingeable, avec une très belle fin et un jeune acteur nommé Khalil Ben Gharbia qui crève l’écran. Sur Netflix.
2. Le puzzle Naranjas de Galison, que je suis en train de faire. Une belle illustration, juste assez difficile à reconstituer pour me donner du fi à retordre mais pas envie d’abandonner en cours de route. Les pièces sont de formes peu variées mais de très belle qualité, avec un fini un peu brillant et des accroches qui tiennent bien.
3. Ce sablier très steampunk, déniché dans ma nouvelle boutique toulonnaise préférée avec quelques autres babioles qui devraient prochainement faire une apparition sur mon compte Instagram.
4. La grotte sous-marine de Cosquer, ou plutôt, sa reconstitution qui ouvrira au public dans le courant du mois prochain. Si vous passez par Marseille cet été, je pense que la visite vaudra le coup!
5. « Les histoires, ça ne devrait jamais finir » d’Esmé Planchon. Lucien a 16 ans. Sur internet, il est Zora, pilier de la communauté de fans des Mondes invisibles, la série fantastique culte de Maria Zumaï. Dans la vraie vie, il est le garçon le moins cool de l’internat. Un lycéen qui aime discuter en ligne avec Xena, écrire des fanfictions, lire des histoires où deux garçons s’embrassent et se promener au bord d’un lac. Mais quand la mystérieuse Maria Zumaï interrompt brusquement sa saga, Lucien se retrouve embarqué malgré lui dans une enquête. Une enquête dans les livres pour trouver des vérités dans la vie. Un roman jeunesse étonnamment touchant et drôle, avec une approche toute en douceur de l’identité de genre, une chouette réflexion sur la fiction et cette citation qui m’a tellement plu que je l’ai copiée dans mon agenda: « Les gens normaux n’existent pas. Ce sont des conneries qu’on s’invente quand on a la flemme de faire attention aux détails ».
6. La bougie parfumée « Sur le sable » de la collection « Escale sur l’Ile de Beauté » de la marque Les Lumières du Temps. Visiblement en rupture sur la boutique internet, mais toujours présente dans celle du cours Lafayette à Toulon. Parfaite pour conjurer la plage dans mon bureau avec un peu d’avance.
7. « Himawari House », un roman graphique d’Harmony Becker. Nao a quitté son Japon natal toute petite. Afin de mieux s’intégrer aux Etats-Unis, elle a oublié sa langue maternelle et mis de côté sa culture d’origine. Mais son diplôme d’études secondaires une fois en poche, elle décide de renouer avec ses racines. Elle s’accorde donc une année sabbatique pour vivre à Tokyo. Là-bas, elle emménage en colocation avec Tina, originaire de Singapour, et Hyejung, une jeune Coréenne qui a fui le chemin tracé par ses parents. Pendant un an, on suit leurs aventures d’expatriées, mais pas sur le mode vu et revu des touristes européens qui s’extasient devant les toilettes multi-options et les reproductions de plats en cire. A la place, on partage le cheminement intérieur qui les a poussées à partir loin de chez elles, leurs difficultés pour communiquer et s’intégrer à la vie locale, puis la manière dont elles créent peu à peu un foyer et une nouvelle normalité entre elles. Si vous aimez les mangas tranches de vie introspectifs, je vous le recommande chaudement. (En anglais)
8. Les rillettes de canard aux olives et au romarin de la marque artisanale Secrets de Famille, qui propose une large gamme de tartinades toutes plus délicieuses les unes que les autres.
9. Les Chub Rubs blancs, une édition limitée de Snag Tights. Parce que les températures monpatelinoises justifient déjà l’usage de ce panty magique pour cuisses-qui-se-touchent, et que j’avais justement envie d’une couleur claire autre que les teintes « peau » ou pastel pas toujours bien assortie à la couleur de mes jupes-qui-tournent.
10. La robe Carmen de Son de Flor, en noir. Est-ce que je craque pour son décolleté, ses manches amples et sa jupe qui m’arriverait juste au genou? Oui. Est-ce que je commence à avoir plus de robes en lin qu’il n’est raisonnable pour une personne dotée d’un seul corps à vêtir? Oui également. (Mais si vous vous décidez à passer une commande, utilisez le code NONELEFTBEHIND10 pour avoir 10% de réduction.)