La semaine en bref #135

Lundi:

★ Fin mai, j’ai renvoyé par la Poste un contrat signé et la facture correspondante. Fin juin, m’étonnant de ne pas avoir été payée, j’ai envoyé un mail à mon éditeur pour lui demander s’il avait bien tout récupéré et transmis à la compta. Comme il ne m’a pas répondu, ce qui est sa réaction habituelle quand tout est OK, j’en ai déduit qu’il y avait juste eu un peu de délai et que je serais payée fin juillet. Début août, n’ayant toujours rien reçu, je contacte la compta – et là, j’apprends que non, ni mon contrat ni ma facture ne leur sont jamais parvenus. J’aimerais savoir combien d’années de vie j’aurai laissé, à la fois en temps et en stress, dans la récupération de l’argent qui m’était dû tout au long de ma carrière.
★ Une bonne nouvelle pour contrebalancer: mon copain menuisier m’a envoyé des photos des aménagements qu’il a faits chez moi et la facture qui va avec. Non seulement c’est nickel comme d’hab, mais il est 800€ en-dessous du budget que je m’étais fixé.
★ Du coup, j’estime que je peux bien m’offrir un adorable flacon en poterie de Lisa Junius. Ses fournées partent toujours à une vitesse démentielle, et je suis ravie d’avoir été sur Instagram quand elle a annoncé la mise en vente de celle-là. Parmi ses autres fans assez rapides: Lili Reinhart, l’actrice qui joue Betty dans « Riverdale ». 

Mardi:

★ Un de mes vieux potes de jeu de rôle se fait opérer ce matin d’un cancer ORL provoqué par le papillomavirus. Hé oui, les garçons aussi gagneraient à être vaccinés.

★ Le portrait de moi pas terrible que j’ai posté hier devient mon premier Instagram à dépasser la barre des 150 likes, devançant d’une courte tête un cliché de coquelicots dans une ruelle bétonnée. Je suis perplexe: clairement, dans ces deux cas, ce qui a plu n’était pas la photo mais le texte qui l’accompagnait. Texte qu’on ne voit pas quand on scrolle vite fait comme la plupart des gens la plupart du temps. Alors, pourquoi?
★ Dîner au resto pour fêter l’anniversaire de quelqu’un qui n’est pas là: tel est le concept proposé par la soeur de Chouchou, dont la fille aînée est toujours en vadrouille à cette date depuis ses 15 ans. Elle en a 32 aujourd’hui, et elle campe dans les Cévennes avec son copain pendant que nous mangeons à la terrasse de Chez Fleur en essayant de ne pas nous faire piquer par ces saloperies de guêpes.

Mercredi:

★ Rhâââ punaise l’interface de Blogger a changé, je ne retrouve plus rien! Peut-être le signe que je dois enfin basculer sur WordPress?

★ Ma psy était en retard pour notre premier rendez-vous; elle avait oublié le deuxième et elle me demande aujourd’hui de reporter le troisième à une date où je ne serai pas à Bruxelles. Ma patience s’amenuise. 

★ Petite séance de shopping rue du Bailli et chaussée de Charleroi: deux vernis Essie, des sandales noires toutes simples en soldes, un 3ème gobelet Helen b (à partir de combien dois-je considérer que je les collectionne?), un masque en tissu avec un joli imprimé tropical, des stickers  Bando, le dernier numéro de « Respire », une demi-douzaine de tubes de gouache et un paquet supplémentaire de lingettes démaquillantes lavables.

★ Je teste le nouveau parfum de pastéis de nata de Forcado: gingembre-crème de marron-poire confite. C’est bon mais je continue à préférer ceux au citron ou au chocolat. 

★ Désormais, l’étalon des soirées réussies dans notre foyer sera: une pizza napolitaine à la crème de truffe + un nouvel épisode de « The Umbrella Academy ». Ouais, y’a du level. (Et, non, c’était pas précisément une journée régime. Je compenserai demain.)

★ Pendant la période de dépression où je me suis retrouvée seule à Monpatelin, j’ai totalement perdu le goût du yoga. Ma dernière séance remontait au 27 mai. Ce matin, je profite que Chouchou est parti au ravitaillement du frigo pour faire une vidéo d’Adriene. Mes talons ne touchent plus tout à fait le sol en downward facing dog et mon uttanasana parfait s’est envolé. Bien fait pour moi. 

★ Fidèle à ma promesse d’hier, je ressors pour ce midi la recette de soupe froide concombre-roquette que j’adore.

★ Frustration: impossible de trouver le Paper Book for Food Lovers de Flow (alors que si je le commande sur internet, les frais de port vont quasiment doubler son prix) ou le manga yaoi « Je brûle pour toi » qui me tente beaucoup avec ses magnifiques dessins et son contexte culinaire. Pour me consoler, je m’offre un cocktail en solo au bar du Sofitel Europe, miséricordieusement climatisé. 

★ Bienvenue dans le monde flou flou flou des porteurs de verres progressifs. Je comprends pourquoi on dit qu’il faut un temps d’adaptation. Au moins, Chouchou kiffe ma nouvelle monture. 

★ Nous n’avions pas été bruncher au Chyl depuis 3 ans. Si la carte n’a pas changé, le contenu de l’assiette – ou tout au moins, de l’orientale pour laquelle j’opte systématiquement – a beaucoup baissé en qualité. Sans parler du fait que les tables sur la terrasse sont quasiment collées les unes aux autres. 

★ Est-ce qu’on ose envisager la Suisse cet automne et Edimbourg pour la toute fin de l’année? Oui, allez, envisageons – mais prudemment, en gardant bien à l’esprit que tout peut capoter d’ici là. 

★ A minuit, la chaleur est encore horrible dans notre appartement. L’exercice physique du jour consistera donc à tenir le plus longtemps possible la position de l’étoile de mer pour ne pas s’auto-toucher, tout en évitant de toucher l’autre. Très très fun (non).

★ Je serais bien sortie, mais il fait vraiment trop chaud pour m’éloigner de ma douche et de mon ventilateur. Sans parler de la nécessité de porter des vêtements dehors. À la place, je réarrange le coin du salon dédié à mes plantes et je me lance dans un challenge “Dessinez ceci dans votre style” que je réussis à saboter dans la dernière ligne droite. Mais je vois bien que je progresse!