L’extraordinaire mobilisation autour de la question climatique et des droits des femmes. Toutes ces manifestations pacifiques semaine après semaine, ça réchauffe le coeur. Ne me sentant pas capable de descendre dans la rue au milieu d’une si grande foule, je suis reconnaissante à tous les gens qui y consacrent de leur temps et de leur énergie.
Une reprise professionnelle après quatorze mois très houleux, durant lesquels j’ai essuyé des creux redoutables pour la première fois depuis 25 ans. Les circonstances qui ont été contre moi pendant un temps semblent désormais jouer en ma faveur au point que je devrai peut-être pousser les murs de mon planning 2020… ce dont je me réjouis par avance.
Les amitiés nouées dans mon boulot. L’inauguration du SLPJ de Montreuil m’a permis de me rendre compte quel plaisir j’avais à rester en contact avec mes anciennes éditrices, même lorsque nous n’avons pas travaillé ensemble depuis plus de dix ans, ou à papoter avec d’autres gens du métier tout aussi passionnés que moi.
Les lectrices-copines toujours prêtes à voler à mon secours en m’envoyant un reste du thé que j’adore et qui traîne bêtement dans leurs placards, une nouvelle marque à tester qu’elles ont traversé tout Paris pour se procurer, un appareil photo identique au mien dont elles ne se sont jamais servies, du chocolat suisse ou une charlotte alimentaire fabriquée maison, un agenda chinois si je ne trouve pas mon bonheur en Europe…
Le nouveau canapé-méridienne dans notre salon à Bruxelles, le fauteuil de lecture dans la bibliothèque de Monpatelin, ma couverture lourde: trois acquisitions qui ont spectaculairement augmenté mon confort de vie. L’argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais à condition de posséder un certain discernement, il permet d’acheter des objets qui y contribuent pas mal.
Adriene Mishler pour ses séances de yoga si faciles à intégrer dans une routine quotidienne, l’humour dont elle fait toujours preuve, la bienveillance qui transpire de sa doctrine « Find what feels good ». Ses vidéos m’aident à lutter contre tous mes petits bobos, et surtout contre mes angoisses les plus noires.
Marina Rollman pour ses chroniques hilarantes: je pourrais me repasser 500 fois celle sur l’art contemporain et le foot, ou « Quoi, tu connais pas Tom Petty? », et me faire encore pipi de rire dessus à la 501ème. Alors que je suis très, très difficile en matière d’humour.
Les bons professionnels de santé qui font leur boulot avec compétence et humilité, sans ménager leur temps ni leur empathie. Et bien sûr la Sécurité Sociale, cette formidable invention injustement menacée.
Et vous, vous êtes reconnaissant(e)s pour quoi en ce moment?
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Une petite fille en bonne santé et qui est une petite personne géniale, un amoureux attentionné bien que fatigué, une charge mentale repartie à 98% (reconnaissance envers nous deux pour cela, pas en mode « j’ai de la chance d’avoir un homme qui fait ce qu’il est censé faire »), le diagnostic sur mes migraines vestibulaires, mes collègues qui sont des personnes formidables au delà du cadre de travail (que je viens de quitter en colère), ma sœur qui est Mary poppins, d’avoir un revenu et un toit, mes compétences intellectuelles pour prendre du recul sur le monde et agir, les sources d’amour inconditionnel que j’ai reçu dans la vie. Pour commencer 🙂
Pour chacun de vos billets. Oui c'est niais. Oui c'est facile mais évident. Oui. J'assume.