Hier, Sunalee est passée au Nong Cha et m’a annoncé que leur fournisseur cessait d’exporter mon You Zi Hua Cha bien-aimé vers l’Europe. Entendant mon cri d’agonie résonner jusqu’à Bruxelles, et redoutant probablement de me supporter au réveil à l’état sauvage, Chouchou s’est immédiatement proposé d’aller rafler le reste des stocks. Ce qui suit est notre échange sur Messenger pendant qu’il était à la boutique.
CHOUCHOU:
MOI: Tu es mon héros.
MOI: Dis-leur que je suis au désespoir.
CHOUCHOU: C’est fait.
MOI: Que ma vie n’a plus de sens.
MOI: Que je ne serai plus jamais parfaitement réveillée.
MOI: Que désormais tous mes matins seront pluvieux comme un mois de novembre.
CHOUCHOU: Ils vont chercher un remplaçant.
MOI: Rien ne sera plus jamais pareil.
MOI: La fin du monde approche, et elle n’aura même pas le goût délicat de la fleur de pamplemousse.
MOI: C’est moche.
CHOUCHOU: Il faudra garder un paquet exprès.
MOI: Hors de question. Si ça tarde trop, le thé ne sera plus bon.
CHOUCHOU: Alors il faut accélérer la fin du monde.
MOI: Excellente idée. Sans You Zi Hua Cha, à quoi bon prolonger mon agonie?
MOI, après un temps de réflexion: Ou bien, on pourrait demander l’adresse du fournisseur et aller me ravitailler sur place.
MOI: Ce serait probablement plus sympa pour le reste de l’humanité.
Oui, s’il-te-plaît. On est entrain d‘acheter une amison, j’aimerais bien en profiter un peu ! ^^
(Et puis, ça te fait une destination de voyage, non ?)