Dans l’ensemble, nous avons eu la chance de jouir d’une météo assez belle, en ce début octobre, pour faire mentir la réputation du pays.
J’ai adoré les trains confortables, peu chers et équipés de wifi gratuit (par contre, à Galway comme à Dublin, j’ai trouvé les bus et autres transports en commun urbains absolument hors de prix).
J’ai aimé, comme toujours dans l’Union Européenne, le fait de ne pas avoir de frais bancaires et de me rendre compte en temps réel de ce que je dépensais. Et malgré les mises en garde, il ne m’a pas semblé que la vie était si chère que ça – pas plus qu’à Bruxelles, en tout cas, et clairement moins qu’à Paris!
Je me suis régalée avec la crapuleuse bouffe de pub, tout en déplorant d’avoir autant de mal à trouver des légumes – ne parlons même pas de plats végétariens. J’ai dû manger plus de viande dans cette semaine que dans toute l’année qui avait précédé. Mais j’avoue: elle était délicieuse, et il n’a pas fallu me pousser beaucoup.
Je ne suis pas amatrice de Guinness ni de whisky. En revanche, le cidre Orchard’s Thief est descendu tout seul, et j’en aurais rapporté dans mes bagages si j’avais pu.
J’ai testé à Dublin deux bars à cocktails exceptionnels et un des meilleurs escape games de notre carrière – le plus original, c’est sûr!
Hormis un chauffeur de bus désagréable, tous les gens à qui nous avons eu affaire se sont montrés d’une gentillesse exceptionnelle, aimables et souriants (et la plupart du temps, leur accent n’était pas aussi difficile à comprendre que je le craignais).
J’ai apprécié que les deux grandes villes visitées conservent une taille humaine et qu’on puisse s’y déplacer facilement à pied.
Ce que j’ai vu de campagne entre Dublin et Galway, puis durant notre circuit vers les falaises de Moher, a réjoui mes yeux: les jolies petites maisons nichées dans des vallons verdoyants, les moutons et autres paisibles bestioles broutant le long des voies ferrées.
En somme, tout m’a plu en Irlande – mais rien ne m’a touchée vraiment.
Bien qu’excellente cliente pour la culture celtique, je n’ai pas du tout eu de coup de foudre pour le pays. Dans le même genre, j’ai été bien plus enchantée par l’Ecosse (malgré le temps dégueulasse qu’il a fait durant tout notre séjour de l’an dernier), où je me suis promis de retourner pour un petit road trip dans les Highlands et une visite de Glasgow. Mais l’Irlande, je crois que ça va rester le pays de coeur de mon père et pas du tout le mien.
Moi, j'ai eu le coup de coeur pour l'Irlande et notre séjour dans le Connemara me remplit encore de frissons quand j'y pense. Je n'ai qu'une envie y retourner et s'il n'y avait pas la barrière de la langue je penserais même à m'y installer !
Mais j'ai très envie de visiter l'Ecosse et les Highlands. Peut-être pas l'été prochain mais on y travaille.
Qu'as-tu ressenti face aux falaises de Moher ? Je me souviens avoir été époustouflée (mais, comme le temps était gris et le ciel chargé, la ligne d'horizon disparaissait, et la séparation entre ciel et mer s'effaçait, c'était sublime). As-tu vu les plages de Buren ?
Gros bisous !
@TheEverdayFrenchGirl: J'ai surtout ressenti les conditions météo épouvantables ce jour-là, à vrai dire. Et c'est très rare que je trouve un paysage sublime, globalement la nature me touche peu. Non, nous ne sommes pas allés aux plages de Buren.
Ah je suis désolée que tu l'aies vécu comme ça ! C'est vrai que s'il y a beaucoup de vent ou des bourrasques de pluie, par exemple, ça doit être déplaisant.
Sur l'ensemble de l'île, ce qui m'a touché durablement, c'est la partie liée aux "troubles" (surtout dans le Nord). Parcourir Belfast et surtout Derry m'a profondément marqué.
Mais cela n'a rien à voir avec les paysages ou bâtiments.
C'est drôle parce que j'ai vécu l'expérience inverse!
J'ai eu un coup de coeur absolu pour l'Irlande et ses paysages, et quand je suis allée à Edimbourg l'année suivante, la magie n'a pas opéré de la même manière.
Du coup je rêve de visiter l'Irlande du Nord: Belfast, la Chaussée des Géants… Et le commentaire d'Erdrokan me conforte dans ce désir!