Où nous luttons pour tenir autour d’une table trop petite et sauver le U-53

Ce matin, nous avons prévu de ne rien faire d’autre que traîner dans notre jolie chambre d’hôtel en prenant des photos. C’est vrai, à quoi ça sert de dormir dans de beaux endroits si c’est pour ne pas en profiter? A 11h30 seulement, nous rendons nos clés et laissons nos bagages au concierge, puis nous dirigeons à pied vers le Marais où j’ai réservé pour un brunch au Bedford. Il commence à pleuvoir un peu quand nous retrouvons les VIP, Fraise des Bois, Hélie et Mélusine devant le restaurant. Le serveur n’a pas de trace de ma réservation, et sa table la plus grande ne peut accueillir que 8 personnes au lieu des 10 prévues, ça commence bien. Nous nous serrons tant bien que mal dans le courant d’air en provenance de la porte qui restera ouverte pendant tout notre repas. Il manque la moitié des boissons et des desserts indiqués sur la carte; heureusement que les burgers sont bons sinon j’aurais des propos franchement désagréables plutôt que juste un peu acerbes. En tout cas, pas une adresse que je recommanderais. 
Ils sont pas beaux mes amis? 
Nous remontons ensuite la rue des Archives pour nous rendre chez Hint Hunt, où nous avons réservé deux parties simultanées dans leurs nouvelles salles « sous-marin ». Je consacrerai un billet séparé au jeu; disons juste que lorsque nous repartons, tout le monde est très content et que les deux équipes commentent leurs expériences respectives avec animation en redescendant vers le métro Hôtel de Ville. Une partie de nos amis nous quitte là pour retourner à ses obligations dominicales, son domicile lointain ou son canapé encore plus accueillant après une folle semaine de boulot. Nous prolongeons le bon moment que nous venons de passer en allant boire un verre dans une brasserie voisine avec Autre Moi, Junior et Choco. La conversation porte inexorablement sur l’actualité, la crise politique et humaine qui sévit actuellement en France, et je constate qu’on se sent tous aussi dégoûtés et démunis face à ça. Je conseille à Choco, avec qui je viens d’évoquer Anonymous, de regarder « Mr. Robot » qui pourrait bien lui plaire. Puis nous nous séparons après avoir déjà envisagé le prochain escape game que nous pourrions faire ensemble. 
Chouchou et moi admirons un moment un souffleur de bulles géantes sur la place de l’Hôtel de Ville. Puis nous remontons à pied vers la rue de Turbigo où j’ai repéré un café hong-kongais qui avait l’air sympa: le Guimi House. Hélas, il est bondé quand nous arrivons. Nous errons comme des âmes en peine, avec la flemme d’aller beaucoup plus loin mais rien d’autre à faire dans le coin, et finissons par tuer ce qui nous reste de temps dans le hall de notre hôtel – au moins, nous sommes au chaud, bien assis et nous avons du wifi pour surfer sur nos iPad! Nous dînons de bonne heure au Paradis du Fruit des Halles, bondé et bruyant, mais après trois repas pas particulièrement équilibrés, c’est bien de manger un peu de légumes. Retour par le Thalys de 20h49, et arrivée à Bruxelles juste un peu trop tard pour choper le dernier métro. Nous manquons avoir une crise cardiaque en découvrant la file d’attente pour les taxis. Heureusement, j’ai l’idée de nous rabattre sur les bus qui circulent encore, eux. En courant un peu, nous réussissons à attraper un 27 qui allait justement partir, et finissons à pied depuis Luxembourg. Le week-end d’anniversaire de Chouchou était une vraie réussite, et même si je sors complètement crevée de cette semaine de vacances, elle m’a fait un bien fou au moral.
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