
« Les mystères de Larispem » a remporté le concours du premier roman jeunesse organisé par Gallimard, qui avait déjà révélé Christelle Dabos et sa fabuleuse série « La passe-miroir ». Sans atteindre, à mon humble avis, le niveau de cette dernière, le tome 1 intitulé « Le sang jamais n’oublie » s’annonce toutefois très prometteur. Sous la houlette de dirigeants bienveillants et intègres, la société steampunk qu’il dépeint frise l’utopie sociale et donne très très envie de vivre à Larispem. Mais bien entendu, de sombres complots se trament dans les coins, menaçant de bouleverser ce merveilleux équilibre. J’ai aimé le fait que la narration alterne les points de vue de trois jeunes héros très différents d’origine et de caractère: Liberté et Carmine, mais aussi Nathanaël l’orphelin; cela permet de découvrir plusieurs aspects de ce Paris alternatif et d’aborder l’intrigue sous des angles qui, en se combinant, permettent au lecteur de comprendre de quoi il retourne plus vite que les personnages sans toutefois lui gâcher le plaisir. Mon seul regret, c’est que ce tome 1 est bien bref – un peu moins de 3h de lecture en ce qui me concerne, et sans forcer. J’ai eu l’impression d’une simple mise en bouche, et refermé le livre assez frustrée de devoir attendre la parution du suivant pour entrer dans le vif du sujet.
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