Où il faut déjà se dire au revoir

Nuit moins pourrie que la précédente, avec réveil à 5h45 – peut-être à cause de la lumière, mais mettre un masque ne me permet hélas pas de me rendormir pour grappiller encore un peu de sommeil. Vers 10h30, les petits qui ont rendu les clés de leur appart’ Air B’n’B passent déposer leurs bagages chez nous, et une heure plus tard, nous allons déjeuner à l’Exki de la place du Luxembourg avant de nous mettre en route pour Laeken.  Ma soeur avait envie de voir les serres royales, et elle a beaucoup de chance: nous sommes en plein dans la courte période de trois semaines où celles-ci sont ouvertes au public chaque année. 
Je craignais qu’elles ne soient difficiles d’accès en transport en commun, mais même pas: le bus 53, qui passe toutes les dix minutes, nous laisse juste devant l’entrée du palais. Bien qu’on soit un jour de semaine hors période de vacances scolaires, une longue file d’attente s’étire dans le parking d’en face – sans doute à cause des contrôles de sécurité qui ralentissent le flux. Le parc est encore plus joli que dans mon souvenir, et je trouve bien dommage de ne pas pouvoir profiter de ces grandes pelouses pour pique-niquer! Les serres en revanche m’avaient fait plus forte impression lors de ma première visite il y a deux ans, mais bien entendu elles n’ont pas changé depuis et je deviens facilement blasée. Les petits apprécient, c’est l’essentiel. 
Lorsque nous ressortons, il est encore assez tôt pour envisager un dernier tour dans le centre. Métro jusqu’à la gare du Midi et tram jusqu’à Bourse. En remontant la rue du Marché aux Herbes, Cahouète aperçoit des meringues dans la vitrine de la boutique Aux merveilleux de Fred et veut absolument entrer pour en acheter une. L’occasion de découvrir leurs énormes et fabuleuses brioches, peut-être les meilleures que j’aie jamais mangées. J’en partage une avec ma soeur et David, et en emporte une autre pour la manger demain matin avec Chouchou. Nous remontons jusqu’aux galeries royales pour boire un chocolat chaud chez Méert (même si, en fin de compte, je commande un thé glacé à cause de la température presque estivale). Puis nous reprenons le bus pour rentrer chez nous. 
Les petits récupèrent leurs bagages, et Chouchou et moi les accompagnons à pied jusqu’au départ de la navette pour l’aéroport… dont les portes se referment en plein milieu de notre conversation, et qui démarre avec 6 minutes d’avance sur l’horaire prévu. Un au revoir un peu abrupt. Mais j’ai fait 13 000 pas aujourd’hui, et ce soir, je mange des COURGETTES. Vivement le mois d’août qu’on descende à Toulouse. 

1 réflexion sur “Où il faut déjà se dire au revoir”

  1. Pour le sommeil, j'ai connu les réveils anxiogènes pendant longtemps. . Alors je me permets qq petits conseils pour retrouver le sommeil, je fais une cure de 5 jours de Donormyl ( en vente libre en France, zéro accoutumance) puis 10 jours d'Euphytose (100% aux plantes). Je suis très très sensible donc 1/2 ou 1 me suffit. Après j'ai développé une sorte de petite routine pré sommeil qui m'aide bien. ….

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